PHYSIOLOGIE DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL INTRODUCTION La totalité des information

PHYSIOLOGIE DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL INTRODUCTION La totalité des informations de l' environnement extérieur est captée par des élements sensoriels et véhiculée vers le système nerveux; la particularité de la cellule nerveuse réside dans la capacité à conduire des impulsions électriques qui sont un véntable codage du message nerveux. I/- LES RÉCEPTEURS SENSORIELS : Les récepteurs sensoriels correspondent généralement à des structures spécialisées situées au niveau de la membrane cellulaire des cellules réceptrices. Ces structures ne sont généralement pas présentes sur toute la membrane, mais à des endroits particuliers de la cellule (“polarisation de la cellule ”, p.ex. membrane apicale, membrane basale) A- Transduction et codage neuronal : → ils transforment l’énergie physique en énergie électrochimique langage commun pour tous les systèmes sensoriels = transduction. → Pour distinguer les différents stimuli codage neuronal. B- Récepteurs somesthésiques : 1)- Mécanorécepteurs : → de la peau (cutanés). → proprioceptifs (position et mouvements du corps dans l’espace) ex. récepteurs articulaires, tendineux et musculaires. 2)- Thermorécepteurs : Température : chaud (derme) > 35°C / froid (épiderme) < 35°C . 3)- Récepteurs articulaires : Sensations positionnelles statiques (statesthésie) et dynamiques (kinesthésie). 4)-Récepteurs musculaires : → L’appareil proprioceptif du muscle : Il renseigne sur l’état du muscle, Il est constitué de: a - fuseau neuromusculaire formé de: ● fibres à sac dont sont issues les fibres nerveuses Ia qui codent la vitesse d’étirement. ● fibres à chaîne dont sont issues les fibres nerveuses II qui codent plutôt la longueur. b - récepteurs tendineux de Golgi (fibres Ib) permettent d’estimer la force de contraction du muscle → Le fuseau neuro-musculaire : + Les fibres musculaires intrafusales possèdent une large région équatoriale (ou centrale) non contractile. + La distribution de leurs noyaux permet de distinguer deux types de fibres : ● les fibres intrafusales à sac nucléaire : les noyaux sont concentrés dans la région équatoriale. ● les fibres intrafusales à chaîne nucléaire : les noyaux sont disposés en chaîne. C- Nocicepteurs: douleur : → Aspects morphologiques : terminaisons libres, en forme de chapelet de perles, provenant des axones périphériques, dont les corps somatiques se trouvent dans les ganglions de la racine postérieure de la moelle ou dans les noyaux trigéminaux. → aspect fonctionnel : 1) nocicepteurs cutanés: a- type unimodal ou mécanocicepteurs (associés à des fibres Aδ), uniquement activés par des stimulations intenses de nature mécanique (pincement, piqure) b- type polymodal (associés à des fibres du groupe C) activés par des stimuli mécaniques , thermiques (T< 5°C ou >45°C) et chimiques (substance algogènes) 2) nocicepteurs musculaires,articulaires et viscéraux : - type polymodal, activés par des stimuli mécaniques, des substances algogènes (H+, sérotonine, bradykinine) ou de fortes distensions des organes creux. Récepteurs cutanés et afférences : → Notion d’adaptation : Un récepteur est adaptable quand il répond au début ou à la fin de la stimulation : Merkel: AL Meissner: AR Pacini: AR Ruffini: AL A= adaptation, L: lente, R: rapide → Stimulus adéquat : Spécificité – sensibilité maximale ● Merkel / Ruffini : Pression (baresthésie) ● Meissner : toucher(tact) ● Pacini : vibrations(pallesthésie) D- Récepteurs gustatifs : → Ce sont des cellules sensorielles secondaires au nombre de 50-100 par bourgeon du goût. → Ces cellules sensorielles de la langue sont solidaires des 5000 bourgeons du goût ;elles sont retrouvées, également, au niveau du palais et du pharynx. → Les bourgeons du goût sont logés dans les élévations du tissu conjonctif sur la langue: les papilles. → Transduction de l’information gustative : E- Récepteurs olfactifs: cellules sensorielles primaires F- Récepteurs cochléaires : G- Photorécepteurs de la rétine : → Fonctions des photorécepteurs : ● Les cônes servent à la perception des détails et à la vision des couleurs dans une ambiance éclairée (vision photopique). ● Les bâtonnets permettent la vision (noir et blanc) dans un environnement peu éclairé (vision scotopique). → Fonctionnement des photorécepteurs : Les colorants visuels ou pigments visuels qui absorbent la lumière sont contenus dans les cônes et les bâtonnets , ils constituent les intermédiaires de la transformation d’un signal photopique en une excitation électrique des récepteurs : c’est la transduction photo-électrique. → Transduction photo-électrique : A l’obscurité, le GMPc maintient les canaux cationiques (Na+ et Ca2+) ouverts d’où la dépolarisation de l’ ordre de -40 mV. II/- MOELLE ÉPINIÈRE : A- GENERALITES : -- La moelle épinière: tissu mou cylindrique -- ∎ La moelle épinière est un cordon de tissu nerveux situé dans le canal vertébral et s’étendant de la première vertèbre cervicale à la deuxième vertèbre lombaire. ∎ Elle a 43 cm de long chez l’adulte et pèse 30 g environ. ∎ La partie la plus inférieure de la moelle s’appelle le cône terminal, prolongé par le filum terminal. Elle est placée dans une enveloppe fibreuse : la dure-mère. B- MOELLE: FONCTION DE CONDUCTION : → La moelle épinière assure la communication: * avec les centres supra-spinaux * intrasegmentaire (ipsilatérale controlatérale) * intersegmentaire 1)- Voies descendantes pyramidales : Les voies pyramidales comprennent le faisceau cortico-spinal direct, le faisceau cortico-spinal croisé et des fibres cortico-bulbaires (régissant les mouvements volontaires de la tête et du cou). ● Voie cortico-bulbaire : → La voie corticobulbaire rejoint les motoneurones situés dans les noyaux du tronc cérébral. Innervation des muscles du visage, de la mâchoire, de la langue et du pharynx par l’entremise des nerfs crâniens. → Faisceau cortico-bulbaire Origine: opercule central, origine basse dans le cortex moteur (somatotopie,homunculus) Trajet: genou de la capsule interne Destination: noyaux des nerfs crâniens moteurs ou mixte (III, IV, V, VI, VII, IX, X, XI et XII) Commande de la motricité → de la face Lésions centrales et périphériques du VII (1): respect des territoires sup (cas de tumeur) (2): paralysie périphérique inférieure complète homolatérale (cas de la paralysie a frigore) ● Voie cortico-spinale : La voie cortico-spinale, stimule les motoneurones responsables du mouvement des membres et qui sont situés dans la moelle épinière → Faisceau cortico-spinal latéral ou croisé (muscles distaux) → Faisceau cortico-spinal ventral ou direct (muscles axiaux et proximaux) 2)- Voies ascendantes: ● Système lemniscal ou de la colonne dorsale : A partir de la périphérie, N1 (faisceau de Goll pour le membre inf) et (Burdach pour le membre sup et tronc) traverse le cordon postérieur homolatéral de la moelle et fait relais avec N2 (lemniscus médian) à la jonction ME-bulbe (noyaux gracile et cunéiforme). Après décussation, N2 se projette sur la thalamus controlatéral (noyau VPL du thalamus) à partir duquel N3 (thalamo-cortical) rejoint SI-SII. Voie rapide: N myélinisés ● Voie quinto-thalamique : C/- MOELLE ÉPINIÈRE: CENTRE RÉFLEXE * Réflexe= réponse rapide et involontaire à une stimulation * 1)- Réflexes ostéo-tendineux : ● Réflexe rotulien: Percussion du tendon rotulien, extension de la jambe sur la cuisse par contraction du quadriceps. Réflexe myotatique d’étirement monosynaptique (afférences Ia). ● Réflexe myotatique inverse: Limitation de l’ extension de la jambe sur la cuisse par les récepteurs tendineux de Golgi (afférences Ib et interneurones inhibiteurs du motoneurones α) ,Réflexe disynaptique. ● Réflexe achilléen: percussion du tendond’achille, extension du pied par contraction du triceps sural. 2)- Réflexe cutané plantaire : → Le bord externe de la plante du pied es stimulé d’arrière en avant par une pointe mousse ou une épingle. La réponse normale est une flexion involontaire du gros orteil (réflexe polysynaptique). → Le signe de Babinski (pathologique chez l’adulte– normal chez le nourrisson) est défini par une extension du gros orteil, parfois associée à un écartement en éventail des autres orteils. 3)- Réflexes cutanés abdominaux : Ils se recherchent en stimulant la paroi abdominale dans le sens transversal à l’aide d’une pointe mousse, ce qui entraîne unecontraction des muscles sous jacents. 4)- Réflexes faciaux : Le plus couramment recherché est le nasopalpébral qui consiste en la fermeture bilatérale des paupières lors de la percussion de la racine du nez. D/- CONTRÔLE SUPRASPINAL DES RÉFLEXES SPINAUX 1)- La boucle gamma (γ) : Les motoneurones γ dont le contrôle est d’origine supraspinale, innervent les fibres musculaires intrafusales et ajustent la sensibilité du fuseau neuromusculaire de façon à ce qu’il réponde de manière appropriée pendant la contraction musculaire. 2) Le tonus musculaire : En dehors des états de sommeil, la totalité des muscles squelettiques est en état de «tonus permanent»: état actif. Cette activation synchrone et continue des unités motrices est sous la dépendance de l’ encéphale et repose sur la boucle γ. III/- RACINES RACHIDIENNES A - Définition : Les racines rachidiennes sont les conducteurs nerveux qui relient la moelle épinière aux nerfs de conjugaison. B - Répartition des racines rachidiennes : → Disposées par paire symétrique, les racines rachidiennes se répètent sur toute la longueur médullaire. 1 paire = racine antérieure + racine postérieure → Ces racines s’ unissent pour former un nerf rachidien au niveau du trou de conjugaison. IV/- NERFS RACHIDIENS → Il y a 31 paires de nerfs rachidiens nommées et numérotées d’ après la région et le niveau de la moelle épinière d’ où elles proviennent. → La première paire cervicale émerge entre l’atlas et l’occipital ; tous les autres nerfs rachidiens quittent la colonne vertébrale par les trous uploads/Finance/ physiologie-du-systeme-nerveux.pdf

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  • Publié le Fev 14, 2021
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