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Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 52e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 € 33° à Alger, 47° à Adrar LA REVOLUTION PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE 27 Chaâbane 1431 - Dimanche 8 Août 2010 - N° 13967 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287 Météo Lutte contre lʼhabitat précaire à Alger L’action soutenue de l’Etat G Un Ramadhan particulier pour 742 familles à Bourouba et Birtouta. Commerce Quand l’informel pointe du nez Une sieste pendant la pause déjeuner pourrait rendre plus intelligent PP. 12-13 P. 2 Santé Orientation des nouveaux étudiants Q Q Harraoubia : “L’orientation des nouveaux bacheliers s’est faite de manière rationnelle, logique et équitable”. Super coupe de lʼUNAF L’Entente confiante et décidée Ce soir à 20 h 45 au stade du 8 Mai 1945 ES Sétif - CS Sfaxien P. 24 P. 3 PP. 6-7 Ph. Bilal PP. 4-5 96% satisfaits dans leur choix EL MOUDJAHID 3 Nation Dimanche 8 Août 2010 E n dépit des mesures prises lors du Conseil des ministres de juillet dernier consacré au mois de ramadhan en matiè- re de régulation de l’approvisionnement du mar- ché en produits de large consommation et de lutte contre la spéculation sur les prix des den- rées alimentaires de première necessité, les pre- miers indicateurs relevés à quelques jours du mois sacré sont loin de rassurer le consomma- teur qui commençait à croire à l’accalmie annoncée par les responsables à tous les niveaux du secteur du commerce. Et pour cause, les prémices de la spéculation pointent d’ores et déjà à travers les prix affichés au niveau des étals des fruits et légumes. La mercuriale a, en effet enregistré, des hausses allant du simple au double pour certains légumes à l’instar de la courgette qui est passée de 30 à 60 dinars ou la laitue (de 35 à 70 dinars) ou encore la tomate dont le prix a grimpé de 25 à 50 dinars alors que la pomme de terre frôle les 45 dinars. Pour les viandes blanches et rouges qui ne font pas excep- tion à la règle, il faudra attendre les prochains jours pour se fixer sur leurs cours sur le marché étant donné que l’Etat a entrepris l’importation de 5 000 tonnes de viandes rouges ovines fraiches et le stockage d’une même quantité de viandes blanches pour faire face à la demande et permettre aux ménages moyens d’accéder à ces produits. Devant cette éventualité, le Chef de l’Etat avait exigé que l’admi- nistration du commerce soit mobilisée pour se déployer dans le cadre de la lutte contre les pratiques illégales et le contrôle de l’hygiène et de la qualité des produits mis sur les marchés d’autant plus que, l’augmentation de la demande, associée à la spéculation, mène inéluctablement à des hausses conjoncturelles de prix sans justification éco- nomique. Une situation qui exige la multiplication des actions de sensibilisation des commerçants et de contrôle continu de l’évolution de la mercuriale de la part de l’administration du commerce appelée également à veiller, en permanence, au respect des normes d’hygiène et de la qualité ainsi qu’a lutter contre les pratiques commerciales illégales très fré- quentes en cette circonstance. A ce propos, le Président de la République a émis des recommandations à l’endroit de l’exécutif instruit de la necessité d’imposer la présence des Institutions de l’Etat sur le terrain. Etablissant ce constant quant à la difficulté à maîtriser la régulation du marché, notamment à l’occasion du mois de Ramadhan, le dispositif en vigueur ayant « révélé ses limites face aux effets de la libéralisation incontrôlée des circuits de dis- tribution, aggravés conjoncturellement surtout par des pratiques spéculatives et parasitaires au détriment des citoyens et à l’encontre de la portée spirituelle du mois de Ramadhan”, le Chef de l’Etat a décidé « qu’aucune règle de liberté du commerce ne soit invoquée à l’avenir pour justi- fier la limitation des capacités de l’État à imposer des pratiques commerciales loyales et à réprimer les spéculations qui nuisent aux citoyens” d’au- tant plus que “les moyens requis seront mis à la disposition des services de contrôle commercial” qui devront « assumer leurs responsabilités entières et reprendre la situation en main”. La loi sur la concurrence adoptée par les deux chambres du parlement consacre les orientations de la politique éco- nomique de l’Etat en matière de libération des prix mais demeure, à ce titre, un dispositif de référence quant à la répression des pratiques frauduleuses et spéculatives à la faveur des sanctions retenues dans ce sens. Le texte en question garantit la protection du consom- mateur et la stabilité du marché en permettant à l’Etat d’in- tervenir sur les prix lorsque la conjoncture l’impose (catas- trophes naturelles, spéculation, grande tension sur un pro- duit donné) par un plafonnement des marges. D. Akila L es prix des fruits et légumes étaient relativement stables, hier, aux marchés de Bab El Oued et de la place des Martyrs. A l’exception des haricots verts, qui ont pris l’ascenseur pour s’établir à 120 dinars le kg, les courgettes, pommes de terre et la tomate qui sont proposés à 40/50 dinars, les autres légumes sont restés abordables, à la grande satisfaction des ménagères qui crai- gnent sérieusement une envolée des prix le mois de ramadhan prochain, spéculation oblige. Ceci dit, en atten- dant la reprise de l’activité des mar- chés de gros, les carottes, aubergines, betteraves et concombres sont cédés par les marchands aux alentours de 40 dinars, les poivrons, navets et sala- de verte à 60/70, le piment vert et le citron entre 60 et 120 dinars le kg. Chapitre fruits, les prix continuent à se maintenir en hauteur, avons-nous constaté hier sur les lieux. La palme de la cherté revient aux nouvelles venues, les figues, qui sont proposées à 250 DA le kg, au marché Arezki Bouzrina de la place des Martyrs. Les prix des autres fruits n’ont pas bougé ; le melon et les pastèques sont cédés à 30/ 40 dinars le kg, les pommes et les poires à partir de 80, les pêches et le raisin noir à 100 et la banane à 115/120 dinars le kg. Restent les dattes, très prisées durant le mois de ramadhan, qui sont proposées entre 380 et 480 DA le kg. Fort heureuse- ment, les figues de barbarie arrivent sur le marché. Concernant les viandes, le poulet poursuit son envolée en s’établissant entre 270 et 300 DA le kg, alors que le mouton est resté stable à hauteur de 800 dinars. C’est aussi le cas de la sardine qui a culminé hier à 300/400 dinars le kg, alors que la crevette royale était descendue à 800 dinars. M. M. L e premier arrivage de viande rouge en provenance de l'Inde répond aux normes de qualité et sanitaires requises, après avoir subi tous les contrôles néces- saires des services vétérinaires et du laboratoire de l'Institut Pasteur d'Algérie, a indiqué hier à l'APS le directeur des services vétérinaires auprès du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Bouguedour. "La première quantité de cette viande estimée à 260 tonnes est arri- vée au port d'Alger le 18 juillet der- nier et a été autorisée à sortir sur le marché le 1er août en cours, après avoir subi tous les contrôles néces- saires", précise-t-il. Il s'agit du certificat sanitaire offi- ciel, qui constitue le cahier de charges sanitaire vétérinaire exigé par l'Algérie, accompagné des certificats respectivement d'analyse microbiolo- gique, de qualité et de non radioacti- vité ainsi que du certificat Halal. Il souligne, dans ce contexte, qu'une fois arrivée au port, la cargai- son subit un contrôle vétérinaire basée sur une démarche triple : le contrôle documentaire, le contrôle physique (de visu de la marchandise) et un prélèvement d'échantillon des- tiné au laboratoire de contrôle de l'Institut Pasteur. Ainsi, l'opérateur ne peut mettre sa viande sur le marché s'il n'est pas muni des deux visas nécessaires: le visa vétérinaire et celui de répression des fraudes. "Les autres cargaisons, y compris celle de l'opérateur public, feront l'objet du même processus de contrô- le dès qu'elle seront à quai", a-t-il ajouté. Outre cette quantité (260 tonnes) importée par un opérateur privé et écoulée sur le marché depuis la semaine dernière, la société publique de transformation et de conditionne- ment des viandes (Sotracov) va, a son tour, engager sa première opération de commercialisation de ce produit au cours de cette semaine pour une quantité de 620 t de sur un total de 4.000 t qu'elle compte importer durant tout le mois sacré. Le même responsable fait savoir que le ministère avait délivré, à ce jour, 14 dérogations sanitaires pour l'importation de viande bovine en provenance de l'Inde dont quatre pour la Sotracov. Mais pour l'ensemble des impor- tations algériennes auprès des pays fournisseurs, les services vétérinaires auront ainsi délivré depuis le 18 mai dernier 131 dérogations sanitaires pour les seules viandes rouges à importer (Brésil, Uruguay, Argentine, Nouvelle-Zélande, Allemagne, Danemark...) uploads/Finance/ 38-08082010.pdf
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- Publié le Jul 08, 2021
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