Questions Chakir : «Rédigé par Saloua LAGHADIR » 1. Quelle est la différence en
Questions Chakir : «Rédigé par Saloua LAGHADIR » 1. Quelle est la différence entre les banques islamiques et les banques classiques ? Conformité avec les principes de la charia islamique Pas d’intérêts ou Zéro Riba Le partage du risque Risque comme profit partagé Tangibilité des actifs et d’actions financières 2. Quelles sont les méthodes de couverture de risque de marché adoptées par les banques islamiques ? Généralement 3 types de couvertures existent : Economique : c’est une stratégie qui oriente une couverture dynamique, alignement avec les actifs et les passifs et une diversification Contractuelle : s’appuie sur le principe que beaucoup de problèmes économiques importants peuvent être résolus de façon efficace par le biais de la coopération Coopérative : Cette stratégie met l’accent sur les instruments contractuels à but lucratif. 3. Quel est l’effet de la couverture du risque de marché sur le développement social d’une société ? Le développement est l’une des objectifs majeurs de la finance islamique, et la couverture du risque engendre le développement économique des entreprises et fait face aux crises et défaillances, ce qui engendre la prospection de la société d’où le développement social. 4. Quelle différence entre la Murabaha et le crédit ? La Murabaha est un contrat de vente et non un contrat de prêt. Ainsi, l’organisme financier qui réalise une murabaha : ne remet à son client aucune somme d’argent qui serait à restituer avec des intérêts. vend à son client une chose de nature non monétaire (un bien immobilier, une voiture…) et se rémunère par le biais du profit réalisé entre le prix d’achat de ladite chose et le prix de sa revente au client. 5. L’organisme financier supporte-t-il un quelconque risque dans une murabaha? Il est vrai que, dans les opérations de Murabaha mises en œuvre par les organismes qui proposent des financements conformes au droit musulman, le client signe habituellement une promesse unilatérale d’achat avant même que l’établissement bancaire achète le bien objet du financement. Cette analyse n’est cependant pas convaincante pour la simple raison que la seule propriété d’un bien induit nécessairement un risque, qui se manifeste notamment dans les deux situations suivantes : S’il arrive que le bien objet de la Murabaha soit détruit entre le moment où l’organisme financier ait fait son acquisition et le moment de sa revente au client. Si le client décède avant d’avoir pu exécuter sa promesse unilatérale d’achat du bien, ses ayants droit ne sont tenus d’aucune obligation envers l’organisme financier. 6. Quelle est la différence entre le capital risque et le recours au crédit bancaire traditionnel? La finance classique a contribué au financement des investissements en analysant les capacités des entreprises à rembourser les prêts et à prévoir un système de garantie sur les biens personnels ou des cautionnements. Le taux d’intérêt, la durée du prêt, l’échéancier de remboursement et le montant de l’annuité sont connus et prévus explicitement dans le contrat de prêt. Ces éléments très contraignants rendent l’accès aux ressources plus ardues pour les entités économiques. Or, la recherche de financement est un enjeu stratégique et vital pour le développement de l’entreprise. Les difficultés d’accéder aux marchés financiers et aux concours bancaires constituent, donc, un sérieux handicap pour le développement des entreprises notamment les PME. L’alternative est apportée par le Capital-risque qui, au coté des banques, peut favoriser la complémentarité de l’économie de fonds propres avec celle de l’endettement. 7. Est-ce que l’entrepreneur risque de perdre le contrôle de son entreprise? Dans tous les cas, le capital-investisseur reste actionnaire, il ne se substitue pas au gérant. Ce n'est pas lui qui tient le gouvernail. Il reste à quai mais surveille le radar et donne la direction générale. Il entre souvent dans le conseil d'administration de l'entreprise et dans ses organes de surveillance. Il a ainsi accès aux états financiers de la société, son bilan, son compte de résultat. 8. Combien de temps le capital investisseur reste-il dans le capital de l’entreprise? Le capital-investisseur entre dans le capital de la société pour une période déterminée, généralement de trois à sept ans. « L'échéance n'est cependant pas fixée à l'avance », Cette prise de participation est très variable selon le projet, de 1 à 100 % du capital de la société, mais elle est généralement minoritaire, sauf pour le cas du capital transmission. Durant cette période, il peut percevoir des dividendes, au même titre que tous les autres actionnaires. Mais il se rémunère généralement à la revente de ses parts. 9. Comment le capital risque est règlementé au Maroc ? Promulgation de la loi 41.05 relative aux organismes de placement en capital (OPCR), elle précise les modalités de constitution des OPCR et entérine le principe de la dualité : séparation de l’investisseur et du gestionnaire. Cette loi est arrivée en 2006 alors que le secteur avait fait sa croissance en l’absence de tout cadre légal réglementant le secteur ou définissant des incitations fiscales. Il s’agit donc d’un régime d’option, ce qui veut dire que les organismes existant ou à créer, ne sont pas obligés de se soumettre audit régime. Ils peuvent choisir d'exercer dans le capital risque en étant soumis aux règles du droit commun. 10. Quel est le Potentiel de développement du capital risque au Maroc ? Le Maroc s’est engagé dans des plans sectoriels ambitieux nécessitant des investissements colossaux sur les prochaines années ; ils constituent de véritables opportunités pour le capital risque. Le plan Maroc Vert Le plan Halieutis Le plan émergence : Pour le textile la sous-traitance et l’agroalimentaire. 11. Avec la récente loi sur le crowdfunding, de très nombreux sites de financement des entreprises se lancent. Ces nouveaux outils vont-ils révolutionner le secteur ? Ils vont le changer profondément. La montée en puissance de ces sites participatifs pourra avoir deux conséquences. D’une part, elle va influencer les banques dans leur façon de penser leurs clients. D’autre part, ces sites apportent et apporteront de plus en plus de nouvelles sources de financement pour les entreprises. Ils sont parfois même la seule source quand l’entreprise est jeune ou exerce un métier très spécifique. 12. De plus en plus d’entreprises recourent au crowdfunding pour se financer. Est-ce une véritable alternative au financement de l’entreprise ? Ce n’est pas une alternative, mais un outil de complémentarité, différent de ce qui préexistait. Par exemple, une dette bancaire n’est pas attribuée au même stade de maturité d’une entreprise ; les subventions attribuées par divers organismes ne sont pas accessibles à tous types de projets. Le crowdfunding avec récompenses est utilisable par tout porteur de projet qui a une portée collective et permet en cas de succès de faire levier et de trouver plus facilement d’autres financements. 13. Le crowdfunding n’est-il réservé qu’aux entreprises et aux start-up qui lancent des objets connectés ? Non, c’est beaucoup plus large et varié ! La plupart des projets d’entreprises n’ont rien à voir avec la technologie. Il peut s’agir du lancement d’un service ou d’une gamme de produits… 14. Quels sont les acteurs concernés par la communications financière ? Le public visé par la communication financière est aujourd’hui plus large et plus hétéroclite. Des cibles variées : Les investisseurs institutionnels : ils génèrent une part importante de l’activité boursière. Ils incitent, régulent et animent le marché boursier. Les prescripteurs directs (banques, agents de change, analystes) : ils interviennent directement sur le marché par les conseils à leurs clients ou la gestion de leurs portefeuilles. Les journalistes : ils disposent d’un pouvoir d’influence considérable. Leurs analyses ont un impact direct sur les décisions du grand public. Le petits porteurs : ils gèrent de petits portefeuilles boursiers et sont sensibles aux avis financiers donnés par les banquiers, les analystes et/ou les journalistes. 15. Comment batir un programme de communication financière ? Quatre éléments concourent à bâtir un bon programme de communication financière : Construire: L’entreprise doit raisonner en termes de stratégie de communication tout en diffusant des informations complètes, exactes, globales avec des perspectives. Panacher : Les professionnels de la finance et le grand public n’ont ni les mêmes besoins, ni les mêmes compétences. Les premiers auront des informations techniques et les seconds des messages simplifiés. Personnaliser : Le chef d’entreprise se fait voir en première ligne dans la construction d’une image financière et institutionnelle. Il doit se montrer accessible, médiatique et diffuser sa bonne aura de sorte que sa personnalité positive puisse s’associer à son entreprise. Elargir : Il faut pouvoir et savoir élargir son horizon, son champ d’actions comme par exemple s’ouvrir à la presse étrangère, traduire ses différents rapports et bilans d’activités dans les langues commerciales et étrangères rependues ou voisine de sa sphère géographique. 16. Quels sont les techniques de communication financière ? Les actions traditionnelles : Parmi ceux-ci figurent : la publication des avis, les relations avec la presse, les relations publiques et le rapport annuel d’activités. Les actions modernes : Nous retiendrons, parmi tant d’autres : uploads/Finance/ questions-chakir-3 3 .pdf
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- Publié le Aoû 16, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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