3 R A P P O R T A N N U E L 2 0 1 6 MOT DES PRÉSIDENTS 4 1 ENVIRONNEMENT ÉCONOM
3 R A P P O R T A N N U E L 2 0 1 6 MOT DES PRÉSIDENTS 4 1 ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE 7 Comptes publics 8 Évolution sectorielle 9 Évolution boursière 9 2 HISTORIQUE ET PRÉSENTATION DU GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 11 Présentation du groupe Société Générale 12 Société Générale en Afrique 13 Société Générale Maroc 14 3 RAPPORT DU DIRECTOIRE 17 Un dispositif d’exploitation en forte évolution 18 Une démarche qualité organisée et structurée 19 Pôle Réseau 20 Pôle de Financements et d’Investissements 25 Pôle Ressources Générales et Banque de Flux 27 Activités des filiales spécialisées en services financiers du Groupe 30 4 GOUVERNANCE D’ENTREPRISE 33 Gouvernance 34 Comités spécialisés 37 Politique de rémunération 38 Organigramme de la banque 39 5 DÉONTOLOGIE 41 Code de déontologie 42 Prévention des conflits d’intérêts 43 6 RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE 45 Employeur responsable 46 Reporting RSE 48 Préservation des ressources naturelles 49 Acteur environnemental engagé 50 Finance responsable 53 Fondation Société Générale Maroc 54 7 RAPPORTS 59 Rapport de gestion du Directoire 60 Rapports à l’Assemblée Générale Ordinaire 62 Rapport financier - Comptes sociaux 64 Rapport financier - Comptes consolidés 68 SOMMAIRE 4 R A P P O R T A N N U E L 2 0 1 6 | MOT DES PRÉSIDENTS Dans un environnement économique contraint et fortement concurrentiel, Société Générale Maroc a confirmé son positionnement de partenaire privilégié du développement économique du pays. La banque a su étroitement conjuguer développement commercial durable et maîtrise des risques, en poursuivant sa politique de proximité et de partenariat visant à accompagner ses clients Particuliers, Professionnels et Entreprises dans la réalisation de leurs projets. En témoignent les bonnes performances réalisées en matière d’encours de crédits immobiliers et crédits à la consommation, ou encore l’activité soutenue de distribution de crédits d’exploitation et d’investissement à destination des entreprises. Plus globalement, tous les métiers, les filiales et activités historiques du groupe Société Générale ont confirmé la solidité de leur contribution au Résultat Net du groupe, lequel affiche, en consolidé, une hausse significative de 23% par rapport à l’exercice précédent pour s’établir à 849 millions de dirhams. Ce résultat nous conforte dans la justesse de nos orientations stratégiques et nous permet de nous projeter avec force et détermination dans un environnement en pleine transformation. Nos métiers changent rapidement. Les nouvelles technologies nous poussent à repenser et réinventer la relation client. Les évolutions réglementaires nous ouvrent aussi de nouvelles perspectives… C’est pourquoi, dans le cadre de notre plan stratégique 2016 – 2018, nous nous sommes engagés dans une politique d’investissement volontariste, afin de tirer le meilleur parti des opportunités de croissance. Jean-Luc PARER Président du Conseil de Surveillance Khalid CHAMI Président du Directoire 5 R A P P O R T A N N U E L 2 0 1 6 Après le lancement réussi de notre application mobile, nous allons continuer à investir dans la transformation digitale de notre modèle. Nous nous attacherons, en effet, à faire évoluer nos offres et notre dispositif d’exploitation en nous inscrivant dans une démarche d’innovation permanente, pour offrir des expériences clients toujours plus simples, plus rapides et plus efficientes, que ce soit en matière de gestion de compte bancaire, de réalisations de transactions ou encore de paiements… Toujours à l’écoute du marché, souhaitant être au plus près des attentes et des aspirations de nos clients, nous investissons également dans un dispositif spécifique de finance participative. Autant de chantiers structurants qui confirment la dynamique de conquête et de croissance dans laquelle Société Générale Maroc est résolument engagée, pour continuer à développer un groupe financier de premier ordre, qui s’appuie sur un modèle éprouvé de banque universelle, mais qui est aussi suffisamment agile pour s’ouvrir sur de nouveaux métiers, de nouvelles expertises et de nouvelles approches, tout en conservant l’excellence de sa qualité de service. Ce formidable challenge, nous savons que nous pouvons le relever grâce à la mobilisation et l’énergie quotidienne des 4 000 collaboratrices et collaborateurs du groupe Société Générale Maroc, animés, au service de nos clients, par une forte culture d’entreprise et des valeurs d’engagement, de responsabilité, d’esprit d’équipe et d’innovation. S’il est un projet d’entreprise qui, en 2016, a parfaitement incarné ces valeurs, c’est « Playing for Philharmonie Paris ». Ce projet audacieux a vu naitre, grandir et rayonner au-delà de nos frontières, la chorale Société Générale Maroc. Pendant un an, trente collaborateurs issus des rangs de la banque et de ses filiales, se sont entrainés pour préparer un répertoire musical riche et diversifié, avant de fusionner avec les chorales Société Générale France et Cameroun pour deux concerts grandioses et intenses en émotions, donnés à la prestigieuse Philharmonie de Paris devant un public de 4 000 personnes. Cela ne fait aucun doute : avec un tel potentiel d’engagement collectif, de confiance en notre capacité à innover et entreprendre tout en sachant tirer parti des expertises et diversités d’un grand groupe international, Société Générale Maroc et ses 4 000 collaboratrices et collaborateurs sauront aussi jouer la partition de la banque de demain ! 7 R A P P O R T A N N U E L 2 0 1 6 1 ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE 1. Comptes publics.......................................................................................................... 8 2. Évolution sectorielle. ................................................................................................. 9 3. Évolution boursière. ................................................................................................... 9 8 R A P P O R T A N N U E L 2 0 1 6 1 | ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE En dépit d’un environnement international globalement peu porteur et d’une sécheresse très marquée au niveau national, l’économie marocaine a affiché sa résilience et a continué à s’inscrire dans une trajectoire d’amélioration de ses fondamentaux. Selon les données publiées par le Ministère de l’Économie et des Finances, les résultats des comptes nationaux 2016 font ressortir une nette décélération du rythme de croissance de l’économie nationale pour s’établir à 1% en moyenne contre 4,5% au cours de l’année 2015. Cette évolution est le résultat d’un fort repli de l’activité agricole et d’une légère reprise de la valeur ajoutée des activités non agricoles. Le taux d’inflation, mesuré par la variation de l’indice des prix à la consommation, s’est maintenu au même niveau que celui de l’année 2015, soit 1,6%. Cette évolution provient de la stabilisation du rythme d’évolution des prix des produits alimentaires à 2,7% d’une année sur l’autre, et de celui des prix des produits non alimentaires à 0,7%. En matière d’emploi, l’économie marocaine a enregistré une perte de 37 000 postes en 2016, issue de la destruction de 63 000 postes en milieu rural et la création de 26 000 en milieu urbain. Parallèlement, 1. COMPTES PUBLICS le taux de chômage a enregistré une amélioration de 0,3 point pour revenir à 9,4% en 2016 en raison d’une baisse plus importante de la population active que celle du volume d’emploi. S’agissant des comptes extérieurs, l’année 2016 a été marquée par une hausse du déficit commercial résultant d’une augmentation des importations (+9,5%) plus importante que celle des exportations (+2,5%). Le déficit du compte courant de la balance des paiements devrait se situer aux alentours de 4,4% du PIB, en hausse de 2,2 points par rapport à l’année 2015. Cette évolution est liée particulièrement à l’accélération des importations de biens d’équipement et de céréales et au recul des exportations des phosphates et dérivés en raison de la baisse des prix sur le marché international. Les réserves en devises se sont améliorées malgré tout, à près de 6 mois et 5 jours d’importations. Sur le plan des finances publiques, le déficit budgétaire s’est allégé de 0,1 point par rapport à 2015, pour s’établir à 4,1% du PIB. Cette stabilité du niveau du déficit traduit une hausse des recettes ordinaires, une maitrise des dépenses de fonctionnement et une consolidation de l’effort d’investissement. 9 R A P P O R T A N N U E L 2 0 1 6 1 | ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE 2. ÉVOLUTION SECTORIELLE 3. ÉVOLUTION BOURSIÈRE Au terme de l’année 2016, l’activité boursière a consolidé son trend haussier entamé depuis le début de l’année, comme en témoignent les bonnes performances annuelles des indices phares de la place MASI (+30,5%) et MADEX (+31,6%). Cette bonne performance est intervenue dans un contexte marqué par la publication de résultats semestriels globalement positifs des sociétés cotées, combinée à des rendements obligataires relativement bas. Ainsi la capitalisation boursière a atteint 583 GMAD à fin 2016, marquant une hausse notable de 28,7% par rapport à fin 2015. La campagne agricole 2015/2016 a été marquée par des conditions climatiques particulièrement arides et s’est ainsi clôturée sur une production de 33,5 millions de quintaux contre 115 millions de quintaux enregistrés durant la campagne précédente. Pour ce qui est du secteur énergétique, la consommation d’électricité a clôturé l’année 2016 sur un taux de croissance de 1,9% en moyenne trimestrielle contre +6% un an auparavant. En ce qui concerne le secteur minier, la production de phosphate a progressé de 2,5% à fin 2016 après une baisse de 4,1% en 2015. S’agissant des ventes de ciment, principal baromètre du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP), celles-ci affichent une uploads/Finance/ ra-2016.pdf
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- Publié le Fev 08, 2022
- Catégorie Business / Finance
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