CIH BANK Rapport de gestion 2020 1 Rapport de gestion 2020 - CIH Bank TABLE DES
CIH BANK Rapport de gestion 2020 1 Rapport de gestion 2020 - CIH Bank TABLE DES MATIERES ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE .............................................................. 2 ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL ........................................ 3 ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE NATIONAL ............................................... 4 ENVIRONNEMENT BANCAIRE ET MARCHES FINANCIERS ................................. 6 ANALYSE DE L’ACTIVITE ET DES RESULTATS DE CIH Bank ............................... 12 Activité et résultats de cih bank (sur base individuelle) .............................. 13 Activité et Résultats consolidés .......................................................... 18 GOUVERNANCE ................................................................................. 26 GESTION GLOBALE DES RISQUES ............................................................ 34 2 Rapport de gestion 2020 - CIH Bank ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE 3 Rapport de gestion 2020 - CIH Bank ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL L’année 2020 a été marquée par un contexte particulier, celui de la crise sanitaire mondiale provoquée par la propagation du virus Covid-19. L’ampleur de la pandémie aurait été à l’origine d’une récession économique historique, provoquant en 2020 une contraction profonde de l’économie mondiale, bouleversant ainsi les chaînes d'approvisionnement et de production, et créant un chômage généralisé suite aux mesures de confinement en vue de lutter contre la propagation du virus. Contrairement à la dernière crise de 2008-2009, la baisse du PIB en 2020 ne concernerait pas que les économies avancées, mais aussi la plupart des pays émergents, à l’exception de la Chine qui aurait évité un très fort ralentissement de sa croissance. Globalement, le PIB mondial aurait enregistré une baisse de 3,7% en 2020 après une croissance de 2,8% en 2019. Cette récession aurait été légèrement moins sévère qu’attendu, du fait essentiellement d’une contraction moindre dans les économies avancées et d’un redémarrage plus solide en Chine. Croissance économique annuelle1 En 2021, les perspectives s’éclaircissent grâce aux différentes campagnes de vaccination en cours, mais aussi à la poursuite des efforts pour soutenir les entreprises et les ménages. Globalement, le PIB mondial devrait atteindre 4,3% en 2021. Cependant, ces perspectives sont sujettes à une incertitude extrême liée à des facteurs difficiles à prévoir, tels que l’efficacité du vaccin face à un virus en mutation et les coûts d’ajustement de la restructuration des défaillances causées par la pandémie. 1 Banque mondiale/ Global économic prospects/ janvier 2021 3,6 2,2 2,9 1,9 4,5 2,9 1,7 2,3 1,2 3,7 -3,7 -5,4 -3,6 -7,5 -2,6 4,3 3,3 3,5 3,6 5 Monde Pays avancés États-Unis Zone euro Pays émergents et pays en développement 2018 2019 2020p 2021p 4 Rapport de gestion 2020 - CIH Bank A ces facteurs d'incertitudes s’ajoute la redéfinition des relations entre les britanniques et les européens suite à l'entrée en vigueur de l'accord post- BREXIT en janvier 2021. En outre, la pandémie aurait exacerbé des risques associés à une vague d’accumulation de la dette mondiale. Les niveaux d'endettement ont atteint des sommets historiques, ce qui rend l'économie mondiale particulièrement vulnérable aux tensions sur les marchés financiers. ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE NATIONAL Au niveau national, la crise sanitaire de la COVID-19 aurait entrainé un choc sévère sur l’activité économique en 2020. Conjuguée à une deuxième année de sécheresse, cette crise aurait conduit à une lourde récession, la première depuis plus de deux décennies. Il s’agit à la fois d’un choc double d’offre et de demande dû aux conséquences lourdes de l’arrêt total ou partiel des activités des secteurs économiques, en particulier la perturbation des chaînes de valeurs, la restriction de la mobilité de main d’œuvre et sur les voyages et la fermeture des frontières. Selon les données du Haut-Commissariat au Plan, et compte-tenu de cette conjoncture inédite, la croissance économique nationale aurait connu une récession de 7% en 2020 au lieu d’une croissance de 2,5% enregistrée en 2019. La valeur ajoutée agricole en 2020 se serait repliée de de 8,1% au lieu d’une baisse de 5,8% durant l’année précédente, à cause, et pour la deuxième année consécutive, des conditions climatiques défavorables marquées par une faible pluviométrie et par une mauvaise répartition temporelle des précipitations. Quant à la valeur ajoutée non-agricole, elle aurait baissé de 6,6% au lieu d’une hausse de 3,3% en 2019 2. Du côté des finances publiques, l'effort budgétaire pour soutenir l'activité, conjugué à la baisse des recettes, aurait au creusement du déficit budgétaire de 7,4% du PIB, au lieu de 3,6% en 2019. Ce besoin de financement a été satisfait en partie par un recours massif au marché extérieur de la dette. Ainsi, le taux d’endettement public global devrait se situer à 95,6% du PIB après 94,6% en 2020. La part de la dette du trésor devrait connaitre une hausse de près de 0,6 point en pourcentage du PIB pour atteindre 78,3% du PIB au lieu de 77,7% du PIB en 2020 et 64,9% en 2019. 2 Source HCP : Prévisions pour l’année 2020 5 Rapport de gestion 2020 - CIH Bank Analyse sectorielle Evolution de la croissance par secteur3 En reculant de 7,1% le secteur primaire contribue encore une fois négativement à la croissance du PIB de 0,9 point en 2020. Les activités secondaires - hors énergie – auraient fortement contracté de 7,0% contre une hausse de 2,8% en 2019, impactées notamment par les répercussions négatives de l’arrêt temporaire de l’activité de plusieurs opérateurs et du retrait de leur dynamisme sur le marché national et international. Le secteur énergétique aurait, après un net rebondissement de 16,4% en 2019, affiché un repli de 4,1% en 2020, suite à la baisse de plusieurs activités industrielles. Par ailleurs, le secteur tertiaire aurait affiché un recul de 6,8% contre une progression de 3,8% en 2019. Ceci principalement à cause de l’effondrement de la valeur ajoutée touristique de 55,8% en 2020, eu égard de la fermeture des frontières et de la suspension des déplacements interurbains. Enfin et après sa légère redynamisation de 1,4% en 2019, le secteur du bâtiment et travaux publics aurait connu un repli de 9,8% en 2020. C’est en particulier la branche du Bâtiment qui aurait été sévèrement pénalisée par le double choc de l’offre et de la demande, causé par la crise. Perspectives économiques en 2021 Les perspectives économiques nationales pour l’année 2021 du HCP tablent sur une reprise de la demande extérieure adressée au Maroc en raison des espoirs nés du lancement des campagnes de vaccination, ce qui devrait favoriser l’ouverture des frontières et entrainer 3 Haut-Commissariat au Plan : Situation économique en 2020 et ses perspectives en 2021 -4,6% 2,8% 13,2% 3,8% 1,7% -7,1% -7,0% -4,1% -6,8% -9,8% -15,0% -10,0% -5,0% 0,0% 5,0% 10,0% 15,0% Secteur primaire Secteur secondaire hors énergie Secteur énergétique Secteur tertiaire Secteur du bâtiment et travaux publics 2020 2019 6 Rapport de gestion 2020 - CIH Bank un regain de confiance des ménages et des investisseurs. Ces prévisions économiques prennent également en considération les dispositions annoncées dans la loi de finances 2021 et supposent la réalisation d’une production céréalière. Dans ces conditions économiques entourées d’incertitudes liées à la pandémie, le HCP prévoit un PIB en croissance de 4,6% en 2021 après une récession de 7% en 2020. La valeur ajoutée prévisionnelle détaillée par secteur sur la base de ces hypothèses est la suivante : - Le secteur primaire devrait enregistrer une hausse de l’ordre de 11% de sa valeur ajoutée en 2021 au lieu d’une baisse de 7,1% en 2020. - Les activités du secteur secondaire, soutenues par l’amélioration des demandes extérieure et intérieure, devraient connaître un regain de dynamisme, avec une valeur ajoutée en amélioration de 4,1% en 2021 contre un net repli de 6,3% en 2020. - L’activité du Bâtiment et Travaux Publics devrait, de son côté, connaître une croissance de 5,1% en 2021 après une chute de 9,8% en 2020. - Le secteur tertiaire devrait connaître une légère amélioration de son rythme de croissance de 3,4% en 2021 au lieu d’une baisse de 6,8% en 2020. Ce redressement s’explique par une reprise lente et graduelle des activités des services marchands, particulièrement celles du transport et du commerce, tirées par la demande intérieure suite aux effets positifs attendus de la vaccination anti-Covid19. Cependant, l’activité touristique devrait continuer de pâtir des effets de la crise. Pour accélérer son redémarrage, le secteur touristique devrait bénéficier du plan de relance mis en œuvre dans le cadre d’un contrat programme (2020-2022). Ce plan ambitieux vise le soutien financier, l’encadrement et l’appui des entreprises touristiques. ENVIRONNEMENT BANCAIRE ET MARCHES FINANCIERS SECTEUR BANCAIRE Les dépôts de la clientèle du secteur bancaire ressortent en hausse de 5,25% et passent de 950 042 MDH en 2019 à 999 939 MDH en 2020. Les dépôts non rémunérés maintiennent une part majoritaire dans la structure des ressources bancaires à fin décembre 2020, avec une participation à hauteur de 68,3%. Les dépôts rémunérés représentent pour leur part 30,6% du total des ressources de la clientèle, en baisse de 3,2 points de pourcentage par rapport à 2019. 7 Rapport de gestion 2020 - CIH Bank Les dépôts à vue s’élèvent quant à eux à 818 944 MDH à fin 2020 au lieu de 794 124 MDH l’année précédente, en hausse de 6,8%. Par ailleurs, les dépôts à terme se déprécient de 11,7% pour atteindre 137 426 MDH en 2020 contre 155 637 MDH en 2019. L’encours des crédits du secteur bancaire s’apprécie de 4,5% et s’établit à 923 532MDH uploads/Finance/ rapport-de-gestion-2020-pdf.pdf
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- Publié le Dec 12, 2022
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