Risques de surévaluation Le risque de surévaluation d’un apport en nature crée

Risques de surévaluation Le risque de surévaluation d’un apport en nature crée également un problème au niveau de la répartition des droits entre les associés d’une société. Il existe ainsi un déséquilibre entre la valeur réelle des apports de chacun et leur représentativité dans le capital social. Les associés qui effectuent des apports en numéraire doivent être particulièrement vigilants lorsque d’autres associés réalisent des apports en nature. Prennant par exemple la constitution d’une société, Monsieur A apporte 10 000 euros en numéraire et Monsieur B apporte en nature un véhicule d’une valeur de 5 000 euros sur le marché de l’occasion. Toutefois, l’apport en nature a été valorisé 10 000 euros et aucun commissaire aux apports n’a été nommé. Les associés reçoivent en contrepartie le même nombre de titres, alors que Monsieur A aurait dû être associé majoritaire (avec deux tiers des titres) et Monsieur B aurait dû être associé minoritaire (avec un tiers des titres). Comment éviter les risques liés à la surévaluation des apports en nature ? Pour éviter ce risque, les associés doivent, en cas d’apport en nature :  nommer un commissaire aux apports lorsque la loi le prévoit, ou en cas de dispense lorsque les associés ont un doute sur la valeur de l’apport,  et suivre la valorisation proposée par le commissaire aux apports dans son rapport. En procédant de la sorte, c’est le commissaire aux apports qui engagera sa responsabilité en cas d’erreur au niveau de l’évaluation de l’apport en nature. Enfin, il faut procéder à l’évaluation d’un apport de manière prudente. Les biens récents achetés avec une facture sont relativement simples à évaluer, de même que les biens que l’on rencontre en quantité sur le marché de l’occasion. Par contre, d’autres éléments sont plus compliqués à évaluer, comme un fonds de commerce, des actions ou des parts sociales par exemple. Dans ce cas, il est préférable de sous-traiter l’évaluation à un professionnel et de nommer un commissaire aux apports. Des risques à anticiper Les contours de l’apport en industrie doivent être très précisément définis en amont avec un conseil spécialisé. En effet, ils doivent respecter un cadre strict pour limiter les risques pour la société comme pour l’apporteur. Par exemple, dans le cas d’un apport en industrie sous forme de travail, les conditions d’exercice et l’absence de rapport de subordination doivent être clairement explicitées pour éviter la requalification de l’apport en contrat de travail. Par ailleurs, l’apport en industrie s’accompagne d’un certain nombre de devoirs et de limites pour l’associé apporteur. Ce dernier doit effectivement réaliser pour la société les services définis dans le cadre de son apport. Ses possibilités d’exercice d’une activité concurrente sont généralement limitées. Risque sur débiteurs : Les actions sont du capital à risque. L’investisseur n’a aucune garantie de récupérer son argent. En cas de faillite, les actions peuvent perdre la totalité ou une partie de leur valeur. Risque sur le cours Modéré à élevé, en fonction de la volatilité de l’action. Celle-ci est dans une large mesure fonction de la qualité, de la société, de l’évolution du secteur auquel la société appartient et de l’évolution boursière générale. Les actions spéculatives (par exemple, les très jeunes entreprises technologiques) comportent plus de risques que les actions de sociétés aux activités plus stables (par exemple d’utilité publique). Le risque de volatilité du cours étant élevé, il se peut que les investisseurs doivent se dessaisir d’une action en essuyant une perte. 1. Le risque de la volatilité Les marchés boursiers peuvent être volatils et les investisseurs font souvent face à des hausses et à des baisses imprévisibles. Lorsque le cours d’une action fluctue rapidement et de manière significative, cette volatilité peut avoir de grandes répercussions sur un portefeuille. La diversification pourrait aider à réduire le risque associé au placement dans une seule société ou un seul secteur. 2. Le risque de la concentration Investir dans un petit nombre d’actions signifie que si l’une des sociétés détenues éprouve des difficultés, c’est l’ensemble du portefeuille qui court un risque. La probabilité qu’une seule société connaisse des ennuis est plus élevée que celle que l’ensemble du marché ne s’effondre. Comment éviter le risque de la concentration Investir dans une combinaison d’actions augmente la diversification et peut contribuer à réduire le risque associé au placement dans des sociétés individuelles. Nous pouvons ainsi investir dans des sociétés de tailles différentes, provenant de pays et de secteurs divers. 3. Risque de la liquidité La liquidité détermine dans quelle mesure il est facile d’acheter et de vendre un placement. Si peu d’acheteurs sont intéressés à l’action que vous détenez, la vendre pourrait être problématique. Les actions associées à de faibles volumes de négociation peuvent être plus difficiles à vendre et présenter un risque, car vous pourriez être incapable de les vendre au moment qui vous convient. . Le risque de change Les investisseurs qui détiennent des placements étrangers s’exposent à la fluctuation des taux de change. Lorsque vous achetez ou vendez des titres libellés en monnaie étrangère, la variation du taux de change peut en influencer le rendement. Par exemple la dépréciation du dollar est susceptible d’augmenter le rendement des placements étrangers Et à noter que de nombreuses études démontrent que les fluctuations des taux de change tendent à avoir une grande incidence sur le rendement à long terme que sur le rendement à court terme. 5. Le risque géopolitique La stabilité politique et la solidité financière des différents pays peuvent influer sur les cours boursiers. Les enjeux politiques, les nouvelles lois, la réglementation financière, les politiques fiscales et les différends commerciaux, 6. Le risque de la marge Direct et que vos placements sont cédés en garantie de votre emprunt. Avoir recours à une marge tend à accroître la volatilité du portefeuille et présente d’autres risques associés aux taux d’intérêt. Par exemple, une hausse des taux d’intérêt augmente le coût de l’emprunt, ce qui peut peser sur le 7. Le risque de taux d’intérêt La hausse des taux d’intérêt peut nuire aux actions de diverses façons. Par exemple, elle peut entraîner une hausse des coûts d’emprunt pour les sociétés, ce qui risque d’influer sur le rendement du capital investi.. Conclusion Lorsqu’une entreprise génère de bonnes performances, et que la demande pour ses actions augmente, la valeur de votre investissement aura tendance à augmenter également. En revanche, si la société dégage de faibles performances, vos actions peuvent perdre de la valeur, voire ne plus rien valoir. En d'autres termes, lorsque vous investissez, vous partagez potentiellement les bénéfices de l'entreprise, ainsi que les pertes. Gardez toujours à l'esprit que vous prenez le risque de perdre la totalité uploads/Finance/ risques-de-surevaluation.pdf

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  • Publié le Mar 25, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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