Tableau de synthèse opposant les logiques néo-classique et keynésienne ANAL YSE
Tableau de synthèse opposant les logiques néo-classique et keynésienne ANAL YSE NEO-CLASSIQUE ANAL YSE KEYNESIENNE Conception de la nature humaine L’individu est naturellement un homo oeconomicus : · rationnel · égoïste Conception : · ahistorique · asociale . Normative L’individu est rationnel , mais sa rationalité est limitée : proche de l’homo sociologicus actif · l’individu imite les autres dans un environnement incertain ( comportements mimétiques ou comportements moutonniers ) · prise en compte de la dimension historique et sociale Pragmatique Conception du marché Le marché existe , c’est un marché de CPP qui vérifie les hypothèses : · transparence · atomicité · homogénéité · mobilité des facteurs · libre-circulation Les différents marchés ( travail , bien , monnaie , capital ) sont interdépendants et assurent un retour à l’équilibre de plein emploi qui est stable dans le long terme , grâce à des capacités d’autorégulation ( les mouvements de prix ) · Keynes : « Il se peut que la théorie classique décrive la manière dont nous aimerions que notre économie se comportât. Mais supposer qu’elle se comporte ainsi c’est supposer toutes les difficultés résolues » . L’économie n’est pas constituée d’un ensemble de marchés interdépendants disposant de capacités d’autorégulation (rigidité des prix à court terme) Cadre du raisonneme nt Microéconomique : l’équilibre résulte de l’agrégation des comportements individuels ( cf A.Smith : la main invisible ) Macroéconomique : les grandes fonctions ou agrégats économiques s’imposent aux agents économiques La somme des actions individuels rationnelles peut générer des effets pervers d’agrégation Tableau de synthèse sur l'opposition des logique libérale et keynésienne sur la nature de la monnaie (rappel d epremière) Néo-Classiques Keynésiens conception de l’avenir l’avenir est connu avec certitude car les individus rationnels (HO) disposent de toutes les informations possibles leur permettant d’agir sur le marché le monde est dominé par l’incertitude face à l’avenir conséquen ces sur l’action des individus les individus qui sont des homo oeconomicus rationnels et égoïstes n’ont alors qu’à optimiser leurs actions en fonction du cadre dans lequel il se situe les individus vont alors essayer de recourir à diverses techniques de réduction de l’incertain qui doivent leur permettre de réduire les risques d’erreurs quant aux décisions telles l’investissement qui engage l’avenir .Mais la rationalité des individus est limitée ; ils vont alors adopter des comportements moutonniers qui les conduisent à se conformer à l’opinion dominante ou à supposer que l’avenir est une simple répétition du présent . Il n’en demeure pas moins que le risque d’erreur est important . raisons de la détention de monnaie Dès lors , la monnaie ne se présente que comme une technique qui permet de faciliter les échanges par rapport au troc ( motif d’encaisses- transactions ) .La monnaie n’est donc qu’un voile . la détention de la monnaie va être déterminée par cette incertitude vis-à-vis de la monnaie . En effet , la monnaie présentant l’intérêt , par définition , d’être totalement liquide , l’individu va la détenir pour des raisons psychologiques :elle lui permet de se rassurer . Plus le risque d’erreur dans les calculs de l’individu sera fort , plus la détention de monnaie sera importante Définition et rôle du taux d’intérêt le taux d’intérêt dépend de la sphère réelle ; il a pour rôle d’inciter à la renonciation à la consommation en rémunérant l’épargne . Dans la logique néo- classique , il n’y a pas de thésaurisation car les individus n’y auraient aucun intérêt , étant donné que la monnaie n’est qu’un intermédiaire des contrairement aux néo-classiques , la monnaie n’est pas seulement un voile, du fait de la préférence pour la liquidité les individus vont détenir de la monnaie pour elle-même, le rôle du taux d’intérêt est alors de compenser le coût psychologique que l’individu subit quand il renonce à la liquidité en opérant un placement . Keynes considère donc que , contrairement aux classiques , le taux d’intérêt n’agit pas dans la sphère réelle ( il n’opère pas la répartition du échanges et n’est pas recherchée pour elle-même revenu entre consommation et épargne ) mais dans la sphère monétaire ( il répartit ce qui est détenu sous forme liquide et sous forme de placement ) COMPARAISON DES ANAL YSE NEO-CLASSIQUE ET KEYNESIENNES DU MARCHE DU TRAVAIL Marché du travail Analyse néo-classique du marché du travail Analyse keynésienne du marché du travail Détermina nts de l’offre de travail L’individu opère un calcul coût-bénéfice : · le coût du travail - l’individu répugne à travailler :la désutilité du travail - plus l’effort et la durée du travail sont importants , plus cette répugnance augmente , plus l’individu va apprécier les loisirs . La désutilité marginale est donc croissante · le bénéfice : les gains permis par le travail qui vont lui permettre d’acquérir des biens de consommation · l’individu qui dispose d’une journée de 24 heures va donc réaliser un arbitrage entre travail et loisirs , c’est-à-dire entre biens de consommation et loisirs , en fonction du salaire réel ( qui est donné) L’offre de travail est donc une fonction croissante du salaire réel : quand le salaire réel augmente , le coût du loisir augmente , la demande de loisirs diminue et l’offre de travail augmente . L’effet substitution l’emporte sur l’effet revenu · Keynes rejette l’idée d’une courbe d’offre de travail croissante avec le salaire réel - Quel que soit le salaire , les salariés ne réduiront pas leur offre de travail , car le salaire est leur seul revenu - Les salariés , quand ils discutent des contrats , ne connaissent pas le salaire réel , ils ne peuvent les anticiper car ils ne connaissent pas le niveau d’inflation dans un monde dominé par l’incertitude. · L’offre de travail est déterminée à long terme par des variables socio- économiques : - la démographie : natalité , solde migratoire - les mentalités : niveau d’éducation , place des femmes Les détermina nts de la demande de travail · les hypothèses du marché de cpp sont vérifiées : - le travail est homogène - l’information est accessible : les entreprises anticipent parfaitement la productivité des salariés embauchés : pas d’asymétrie d’informations · l’employeur est rationnel , il cherche à maximiser son profit : il va donc embaucher des salariés jusqu’au stade où le dernier salarié embauché va lui coûter ( en salaire réel ) ce qu’il lui rapporte ( la productivité marginale ) · d’après la loi des rendements décroissants , plus le nombre de salariés est élevé , plus la productivité marginale du dernier embauché est faible la demande de travail est une fonction décroissante du salaire réel · Keynes est prêt à admettre qu’il existe une courbe de demande de travail telle que la productivité marginale du travail est égale au salaire réel , car l’entreprise ne peut produire à perte · mais il considère que le volume de l’emploi offert par l’entreprise est avant tout fonction du produit attendu par les entreprises : la demande solvable anticipée , c’est-à-dire la demande effective qui est composée de 2 variables : - l’investissement - la consommation (qui dépend de la propension à consommer) Confrontat · la confrontation offre-demande se fait au niveau micro-économique , par le biais d’un marchandage entre les offreurs de travail ( les ménages ) et les demandeurs (les entreprises ) Selon Keyne il n’existe pas de lieu de confrontation de l’offre et de la demande de travail : le marché du travail n’existe pas ion de l’offre et de la demande de travail · il existe un taux de salaire réel d’équilibre qui égalise cette offre et cette demande · cet équilibre est stable : O D flexibilité du salaire réel baisse du salaire réel O et D O = D · les entreprises ne regardent que le coût du travail , car il n’ y a jamais de problèmes de débouchés : loi de Say . L’offre crée sa propre demande : tout ce qui est produit sera vendu ; car les ménages ne détiennent pas la monnaie pour elle-même · sur un marché de CPP , il n’ y a pas à long terme de chômage involontaire . Seuls existent : - chômage frictionnel : résulte d’une information ou d’une mobilité du travail insuffisantes dans le court terme , mais il n’est que passager Il n’existe pas forcément un taux de salaire réel d’équilibre égalisant l’offre et la demande il peut exister un équilibre durable de sous emploi Keynes conteste la véracité de la loi de Say : l’offre ne crée pas forcément une demande équivalente car une partie des revenus peut-être thésaurisé, ce qui représente une fuite. De plus selon lui le salaire a une double dimension : il est certes un coût pour les entreprises mais il est un revenu pour les ménages . Donc diminuer les salairesdes moins qualifiés peut réduire la demande des ménages ayant la propension à consommer la plus forte Il peut exister du chômage involontaire c’est-à-dire des salariés qui accepteraient une baisse de uploads/Finance/ tableau-de-synthese-opposant-les-logiques-neo-classique-et-keynesienne.pdf
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- Publié le Jui 01, 2021
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