LA PAROLE D’AFFAIRES - février 2013 - Page 3 1050, rue Cormier Drummondville (Q
LA PAROLE D’AFFAIRES - février 2013 - Page 3 1050, rue Cormier Drummondville (Québec) J2C 2N6 PUBLICITÉ et RÉDACTION: 819 478-8171 Téléc.: 819 478-4306 www.journalexpress.ca Dépôt légal: Bibliothèque Nationale du Québec. Société canadienne des postes - Envois de publications canadiennes. Contrat de vente de produit no 40005266. Toute reproduction des annonces ou informations, en tout ou partie de façon officielle ou déguisée est interdite sans la permission écrite de l’éditeur. Le journal La Parole ne se tient pas responsable des erreurs typographiques pouvant survenir dans les textes publicitaires mais il s’engage à reproduire uniquement la partie du texte ou se trouve l’erreur. La responsabilité du journal et ou de l’éditeur ne dépassera en aucun cas le montant de l’annonce. Les articles publiés dans La Parole D’affaires sont sous la seule responsabilité des auteurs et la direction ne partage pas nécessairement les opinions émises. 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Jutras n’hésitent pas à donner l’exemple de l’Allemagne qui, après avoir pris le virage vert, pro- duit actuellement plus de 2000 mégawatts d’électricité en priorisant cette alternative à d’autres dont le nucléaire. Selon eux, la méthanisation des engrais de ferme n’a plus rien de sorcier car, en Allemagne, voilà plus de 20 ans que les pro- ducteurs de là-bas y ont recours, si bien qu’aujourd’hui, ils exploitent plus de 4000 centrales au méthane et produisent plus de 1700 mg-watts d’électricité. Autosuffi sance énergétique des campagnes Nos deux technologistes agricoles, qui ont mis sur pied la Fondation Ruest-Cour- tois-Jutras dans un souci envers la relève, ont tellement confi ance en cette avenue qu’ils estiment que les communautés rurales québécoises pourraient devenir autosuffi santes en énergie en développant à grande échelle la valorisation de la bio- masse agricole comme en Allemagne ou dans d’autres pays européens. Dans la lettre adressée à Mme Marois, Yvon Jutras et Jacqueline Courtois affi r- ment que la transposition de ce projet ambitieux au Québec pourrait générer des investissements de l’ordre de 30 milliards $ dans l’ensemble des régions et créer plus de 100 000 emplois spécialisés et perma- nents. Ils estiment que les 1500 projets en découlant permettraient d’ajouter plus de 1500 nouveaux hectares de cultures en serres, celles-ci étant chauffées par l’énergie récupérée par la combustion de méthane à partir des fumiers de ferme, résidus de récoltes, déchets domestiques et toute autre biomasse provenant de la transformation alimentaire. Toujours selon eux, la cogénération serait en mesure de produire plus de 2000 mégawatts d’électri- cité sans compter la récupération de 4000 autres mégawatts d’énergie thermique qui pourraient servir à chauffer usines et maisons ou, tout aussi bien, à sécher les récoltes. Dans ce message à la première ministre, le couple de Bon-Conseil fait valoir qu’un tel projet permettrait éventuellement aux communautés rurales de devenir autosuf- fi santes en énergie et que d’ici 2023, la production de bio-méthane pourrait faci- lement combler dans le respect de l’envi- ronnement plus de 60% des besoins en gaz des Québécois. «En bons vendeurs, nous voyons d’ici 10 ans une agriculture verte et généreuse, qui rayonne partout dans le monde. Toutes les régions rurales du Québec pourront générer assez de richesses pour équiva- loir aux dividendes versés par l’ensemble de nos trois grandes sociétés d’État, telles Hydro-Québec, Loto Québec et la Société des Alcools, et rien de moins», affi rment M. Jutras et Mme Courtois dont copie de la lettre a également été acheminée aux ministres Yves-François Blanchet, Martine Ouellette, François Gendron et Sylvain Gaudreault. Projet pilote Une copie a également été envoyée au préfet de la MRC d’Acton, Jean-Marie Laplante, qui, si le gouvernement Marois donne suite au souhait de la Fondation Ruest-Courtois-Jutras, pourrait être, avec le Centre-du-Québec, le territoire propice à accueillir un projet pilote de bio-métha- nisation à partir du fumier. Le député de Johnson et ministre du Dé- veloppement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, Yves-François Blanchet, a déjà ébruité qu’un tel projet se retrouve dans ses cartons, si bien qu’il va sans doute être le mieux placé pour tra- duire les aspirations des deux Bonconseil- lois à Mme Marois. Reste à voir si les considérations fi nan- cières auront à nouveau raison des visions de Jacqueline Courtois et Yvon Jutras car, en 1981, en dépit de l’oreille attentive du ministre Jean Garon, c’est la fl ambée des taux d’intérêt qui a eu le dernier mot. «Notre proposition vise à bâtir un Qué- bec vert et prospère et nous vous propo- sons nos services pour vous aider à bâtir ce monde nouveau», ont conclu les deux technologistes agricoles à la retraite pour résumer leur motivation et leur foi en la valorisation de la biomasse agricole. En s’inspirant de l’exemple de la réussite allemande en matière de va- lorisation de la biomasse agricole, un couple de Notre-Dame-du-Bon-Conseil revient à la charge auprès du gouver- nement du Québec, 22 ans après une première approche et d’autres vains rappels, et ce, pour inciter nos autori- tés à favoriser de plus en plus rapide- ment une agriculture verte. > Gérard Martin gerard.martin@tc.tc •• DRUMMOND À L’HEURE DU VIRAGE VERT Le fumier pourrait-il devenir l’or brun du Québec? Yvon Jutras et Jacqueline Courtois le croient et en ont fait part à la première ministre Marois. (Photo : Ghyslain Bergeron) Sommaire Les entreprises conviées à acquérir l’accréditation «Ici on recycle!» page 5 Des murs solaires pour minimiser l’empreinte environnementale des industries page 7 Le travailleur autonome et l’impôt page 11 uploads/Finance/ tcdrummond-1erfevrier.pdf
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- Publié le Aoû 21, 2021
- Catégorie Business / Finance
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