Lycée Technique de Fès Mme Mokadem Amina Année scolaire 2011 /2012 Mme Mokadem

Lycée Technique de Fès Mme Mokadem Amina Année scolaire 2011 /2012 Mme Mokadem Amina Page 1 Economie générale et statistique TRAVAUX DIRIGES/LA POLITIQUE MONETAIRE EXERCICE 1 : Evolution des composantes M3 et PIB (en millions de DH) Année Monnaie fiduciaire Monnaie scripturale Placements à vue Placements à terme M1 M2 M3 PIB 2005 89 364 227 213 59 147 99 094 316 577 375 724 474 818 527 679 2006 108 601 262 686 65 077 119 161 371 287 436 364 555 525 577 344 2007 119 844 327 743 72 048 125 130 447 587 519 635 644 765 616 254 2008 127 877 353 649 79 368 153 774 …....... …..... …...... 688 843 2009 136664 391831 87604 146149 …...... …..... …...... 736206 Rapport de Bank Al Maghrib 2010, www.finances.gov.ma Consigne : 1- Calculez les montants qui manquent dans le tableau. 2- Donnez un exemple de placement à vue. 3- Calculez l’indice d’évolution de la masse monétaire et du PIB en 2007 et 2008, base 100 en 2005. 4- Comparez l’évolution des deux indicateurs. EXERCICE 2 : La politique monétaire L’objectif primordial de la politique monétaire est d’assurer la stabilité des prix à moyen terme, contribuant ainsi au maintien d’une croissance saine et soutenable. A cet effet, les décisions de politique monétaire prises trimestriellement par le Conseil de Bank Al-Maghrib sont fondées sur des analyses approfondies des évolutions et des perspectives d’inflation, ainsi que d’un ensemble d’indicateurs relevant des sphères monétaire et réelle, permettant d’évaluer les risques inflationnistes pesant sur l’économie. L’année 2008 a été marquée, en particulier, par le relèvement du taux directeur de 25 points de base à 3,50%, décidé par le Conseil lors de sa réunion de septembre, à la lumière des analyses et des prévisions qui ont fait ressortir une accentuation des risques inflationnistes. Par ailleurs, compte tenu de l’ampleur et du caractère durable du besoin de liquidité sur le marché monétaire et au regard des prévisions d’évolution des facteurs de liquidité, le Conseil a décidé, en décembre, de réduire le taux de la réserve monétaire de 3 points de pourcentage, pour le ramener à 12% à partir du 1er janvier 2009. ….La hausse du taux directeur s’est répercutée sur l’ensemble des taux pratiqués dans l’économie. Les taux assortissant les bons du Trésor à court terme sur le marché primaire se sont inscrits en accroissement en septembre, après le mouvement baissier observé depuis le début de l’année, tandis que la hausse des taux créditeurs s’est accélérée. De même, les résultats de l’enquête de Bank Al-Maghrib auprès des banques indiquent que les taux débiteurs ont, en moyenne, légèrement augmenté après les baisses constatées durant les deux dernières années. Rapport de Bank Al Maghrib 2008, www.finances.gov.ma Consigne : 1- Expliquez comment la politique monétaire peut être un instrument de régulation conjoncturelle. 2- Relevez du document, en expliquant, deux instruments utilisés par Bank Al Maghrib pour agir sur le marché monétaire. 3- Dégagez et justifiez deux objectifs assignés à cette politique monétaire. 4- Citez et expliquez deux autres instruments de la politique monétaire. Lycée Technique de Fès Mme Mokadem Amina Année scolaire 2011 /2012 Mme Mokadem Amina Page 2 EXERCICE 3: Bank Al Maghrib baisse la réserve obligatoire à 10% et garde le taux directeur à 3,25% La baisse était presque acquise, on hésitait juste sur l’ampleur. Le conseil de Bank Al-Maghrib, qui a tenu sa réunion trimestrielle mardi dernier, a finalement décidé de réduire le taux de la réserve monétaire de 2 points à 10%. «Cette baisse devrait prendre effet à compter du 1er juillet et permettra au système de récupérer 7 à 8 milliards de DH», annonce le gouverneur de BAM. Il justifie la révision de la réserve obligatoire autant par «l’ampleur et le caractère durable du besoin de liquidités sur le marché monétaire» que par «les prévisions d’évolution des facteurs de liquidités». Pas de révision en revanche pour le taux directeur maintenu à 3,25%. «Le niveau actuel du taux directeur paraît approprié compte tenu de l’ensemble des données disponibles», justifie le conseil de la banque centrale. Cette décision donne donc raison à ceux qui estimaient que la banque centrale attendrait la confirmation de la tendance baissière de l’inflation. Pourtant, c’est bien une modération sensible des pressions inflationnistes au cours des prochains trimestres qui est anticipée, notamment compte tenu de l’affaiblissement des pressions émanant de la demande qui pourrait persister dans le contexte de dégradation plus importante que prévu de l’activité et des incertitudes sur l’évolution de la croissance mondiale. Toutefois, la croissance globale, au vu des dernières données disponibles sur la campagne agricole, devrait se situer entre 5 et 6% en 2009, un niveau comparable à celui réalisé en 2008. www.lavieeco.com, Edition du 22-06-2009 Travail à faire : 1- Relevez du document les justifications des mesures prises par la BAM, 2- Déduire les conséquences de ces décisions sur l’économie nationale ; 3- Relevez du document un objectif intermédiaire et un objectif final de la politique monétaire EXERCICE 4 : Les taux d'intérêt en baisse Après des mois de politique monétaire restrictive dictée par la remontée de l’inflation, c’est aujourd’hui le spectre de la déflation qui hante les banques centrales. Dans ce contexte, elles sont amenées à prendre des décisions exceptionnelles par leur ampleur. C’est ainsi que la Fed, la banque centrale des Etats-Unis, alors qu’elle avait déjà procédé à dix baisses successives de son taux directeur depuis le début de la crise financière, vient de ramener son taux entre 0 et 0,25 point. Dans la zone euro, la BCE a voulu elle aussi montrer sa détermination en procédant à une baisse jamais vue de ses taux directeurs de 0,75 point, ce qui les ramène à 2,50%. Pourtant exceptionnel, ce geste semble timoré au regard de celui de la Fed, mais laisse pourtant à la BCE une possibilité d’agir si la zone euro s’enfonce dans la récession dans les mois à venir. Quel impact ? Dans une analyse publiée jeudi, Cyril Blessons, Directeur de la recherche économique de Seeds Finance, se félicite de détente monétaire en cours qui est une des moyens de traiter la crise du crédit. « En abaissant, très vite ses taux la BCE cherche à relancer l'offre de crédit dans un contexte de contraction de la production de crédit, explique-t-il. Plus les taux courts (auxquels les banques empruntent) sont inférieurs aux taux longs (auxquels elles prêtent), plus les banques sont incitées à prêter car leur marge d'intermédiation augmente. » « Plus généralement, poursuit-il, la BCE cherche à combattre la fuite vers les placements liquides des investisseurs et épargnants, en abaissant fortement leur rémunération. » Ce qui aura pour effet de faciliter les placements à long terme dont a besoin l'activité économique pour se développer. Lycée Technique de Fès Mme Mokadem Amina Année scolaire 2011 /2012 Mme Mokadem Amina Page 3 L'Expansion.com consulté le 01/02/2009 Travail à faire : 1- Proposez une définition pour le terme souligné. 2- Identifiez puis expliquez l’instrument de politique monétaire utilisé par la FED et la BCE pour agir sur l’activité économique. 3- Caractérisez le contexte de décision de la FED et la BCE. 5- Quel est l’objectif de la FED et la BCE en maniant cet instrument ? 4- À partir de vos connaissances, appréciez la capacité de l’instrument utilisé à relancer l’activité économique en USA et en Europe. Exercice 5 : le choix du régime de change revêt une grande importance. Il doit s’engager sur des règles de politique économique et être cohérent avec les politiques monétaire et budgétaire. Il met en cause la politique économique d’un pays. Il implique, également, les partenaires du pays qui sont sensibles aux conséquences d’un régime de change sur leur compétitivité relative. C’est ainsi que la flexibilité du taux de change est déterminante, pour l’attractivité des investissements étrangers vers un pays précis ainsi que pour son insertion dans le commerce mondial. Par contre, son adoption par un pays à économie faible ou émergente risque d’accroître considérablement la fragilité de ce pays vis-à-vis de la spéculation internationale. En effet, jusque là, le système de change entrepris par le Maroc a été largement administré. Le taux de change ne peut fluctuer en dehors d’une fourchette déterminée régulièrement par BAM. Le système de cotation au Maroc se fait sur la base d’un panier définissant le Dirham. La reconversion vers un marché des changes tout à fait libre, où les taux de change du dirham sont déterminés en fonction de l’offre et de la demande et sans limites fixées par la banque centrale, nécessite une assise économique et financière assez solide. La souplesse d’un taux de change est certes, une donnée bénéfique qui peut se traduire par de nombreux avantages. Notamment, l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale, la diversification des portefeuilles des agents économiques à l’échelle internationale, le rendement accru de l’épargne, la protection contre le risque de change, une meilleure efficacité de l’intermédiation financière nationale, ou encore, l’intégration de l’économie nationale dans l’économie mondiale... Mais, les risques d’un régime plus flottant sont, également, nombreux. Il a été vérifié, suite aux uploads/Finance/ td-politique-monetaire 1 .pdf

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  • Publié le Dec 25, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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