Veille Concurrentielle Concurrents directs Les banques traditionnelles Le table

Veille Concurrentielle Concurrents directs Les banques traditionnelles Le tableau ci-dessous présente un comparatif des six plus grands groupes bancaires français. Nombre de salariés Nombres de clients (marché national) 1. Groupe BNP : 191 000 2. Groupe Société Générale : 149 000 3. Groupe BPCE : 105 000 4. Groupe Crédit Mutuel : 83 000 5. Groupe Crédit Agricole : 73 000 6. Groupe Banque Postale : 29 000 1. Groupe BPCE : 29 800 000 2. Groupe Crédit Agricole : 28 300 000 3. Groupe Crédit Mutuel : 26 300 000 4. Groupe Société Générale : 15 000 000 5. Groupe Banque Postale : 10 700 000 6. Groupe BNP : 8 720 000 PNB 2019 (en Md d’€) Coefficient d’exploitation 1. Groupe BNP : 44,597 2. Groupe Société Générale : 24,671 3. Groupe BPCE : 24,3 4. Groupe Crédit Agricole : 18,634 5. Groupe Crédit Mutuel : 18,2 6. Groupe Banque Postale : 5,647 1. Groupe Crédit Agricole : 60.6* 2. Groupe CIC : 61,9* 3. Groupe BNP : 70.27 4. Groupe BPCE : 70.60 5. Groupe Société Générale : 71.85 6. Groupe Banque Postale : 83.8 Nombre d’agences (France) Nombre d’agences (Haute Savoie) 1. Groupe Banque Postale : 14 800 2. Groupe BPCE : 7 800 3. Groupe Crédit Mutuel : 7 600 4. Groupe Crédit Agricole : 7 200 5. Groupe Société Générale : 4 000 6. Groupe BNP : 2 000 1. Groupe Banque Postale : 191 2. Groupe Crédit Agricole : 160 3. Groupe BPCE : 103 4. Groupe Crédit Mutuel : 94 5. Groupe Société Générale : 58 6. Groupe BNP : 23 Le groupe BPCE est le troisième établissement financier Français avec un PNB de 24,671 Md d’€. Le groupe BPN domine ce classement notamment grâce à ses activités à l’internationale. La société générale quant à elle peut compter sur la solidité de son service financier. (Plus de 8Md d’€ de PNB en 2019 pour l’activité Finance) Exception faite de la Banque Postale, qui dispose d’un réseau d’agence très étendue en raison de son activité principale, le groupe BPCE, compte plus de 7 800 agences, soit environ 1 agence pour 8 590 habitants au niveau national et 1 pour 8 057 en Haute Savoie. Le groupe BPCE confirme ainsi son statut de banque de proximité. Au niveau local, nous pouvons constater que le Crédit Agricole dispose d’une implantation très forte en Haute Savoie avec 1 agence pour 5 186 habitants. Dans la zone de chalandise de notre agence nous trouvons 8 concurrents directs, très majoritairement implantés dans l’agglomération d’Evian. Zone primaire : - 8 Agences concurrentes : LCL, Société Générale, BNP, Banque Populaire, CIC, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Banque Laydernier Zones secondaire et tertiaires : - 2 agences concurrentes du Crédit Agricole Les banques en ligne ou néo-banques La croissance du taux d’équipement en smartphones est allée de pair avec le développement de nouveaux acteurs bancaires proposant une distribution entièrement digitale et distanciée. Sur le modèle de Free dans les télécommunications, ces « néo- banques » (N26, Revolut, Nickel…) proposent des tarifs très agressifs. Quelques Euros par an pour un compte courant avec une carte bancaire contre une moyenne de 215€ pour les établissements bancaires traditionnels. En effet, en tant que pure player, les banques en ligne ont des coûts fixes très largement inférieurs, leur permettant de proposer des tarifs attractifs. Toutefois, elles ne disposent d’aucun distributeur d’argent physique. (Sauf exceptions, notamment Orange Bank qui disposent de quelques distributeurs en région parisienne) Les néo-banques doivent donc obligatoirement s’acquitter d’une commission interbancaire de retrait à chaque opération d’un de leur client dans un DAB. Inchangé depuis 2011, ce montant a été revalorisé très récemment (le 1er janvier 2020) par le Groupement d’Intérêt Economique privé Cartes Bancaires. Avec une augmentation de 56%, (de 0.57 à 0.89€) les banques en ligne pourraient être contraintes de répercuter cette augmentation sur leurs clients. Bien qu’en pleine croissance, avec une augmentation du nombre de compte en ligne de 75% en France en 2019, elles ne représentent aujourd’hui que 3% du marché des comptes bancaires Français, avec 3.5M de comptes en 2020. Elles servent majoritairement de banque d’appoint, avec un nombre important de comptes inactifs. En outres, les néo-banques ne proposent pas les services des banques traditionnelles comme le crédit ou bien les chéquiers. Elles se différencient en cela des banques en lignes qui appartiennent à des groupes traditionnels comme Boursorama, (filiale de la société générale et leader des banques en ligne en France) et qui proposent une offre de services bancaires plus étoffée. Le groupe BPCE a également rejoins les autres groupes Français en 2016, via le rachat de Fidor Bank, une néo-banque créée en Allemagne en 2009 revendiquant 250 000 clients Allemands et Britanniques. A cela il faut ajouter que Fortuneo (filiale du Crédit Mutuel) est aujourd’hui la seule banque en ligne rentable en France. Encore marginales, les banques entièrement digitales doivent trouver un modèle économique stable pour pérenniser leur activité. Toutefois compte tenu des évolutions technologiques et sociales, ils risquent de devenir des acteurs de premier plan à moyen ou long terme. Précisions sur le digital La concurrence des banques digitales à poussé les acteurs traditionnels, notamment depuis 2015, à développer l’expérience utilisateur et leur offre digitale. Aujourd’hui devenue indispensable, tous les groupes bancaires proposent une application Android ou Ios, ainsi qu’un espace internet. Permettant au client une grande autonomie dans ses opérations courantes, elles participent à réduire les coûts opérationnels. En effet les établissements bancaires réduisent le personnel du guichet, les clients réalisant eux- mêmes leurs opérations. Cela permet également de réduire le nombre d’établissements physiques, les clients ayant maintenant rarement besoin de se déplacer physiquement en agence. Le groupe BPCE a ainsi déployé sa stratégie digitale visant un objectif de 40% de contrats signés en SED. (Signature électronique à distance) Le tableau comparatif ci- après illustre la progression de cette digitalisation. Banques Nombre de visites octobre 2018 Nombre de visiteurs uniques octobre 2019 Evolution Crédit Agricole 23 148 000 32 654 000 + 41 % Banque Postale 18 679 000 21 675 000 + 16% Caisse d’Epargne 11 055 000 13 082 000 + 18 % Crédit Mutuel 7 851 000 9 9178 000 + 26 % LCL 5 722 000 7 064 000 + 23% On constate une forte augmentation du trafic internet sur tous les sites officiels des banques traditionnelles. Il faut également noter la performance du Crédit Agricole, très en avances sur les autres établissements. Le groupe caisse d’Epargne arrive en troisième position, avec 13M de visites en octobre 2019. Cette progression du trafic démontre une croissance des besoins clients pour les services bancaires digitaux. Dans cette optique, les banques étoffent leur offre de service : elles proposent le pilotage de sa carte bleue directement depuis son smartphone ou encore le paiement sur mobile. Récemment de plus en plus d’applications proposent l’agrégation des comptes, permettant d’avoir une vision globale de ses avoirs. Afin de satisfaire ces nouveaux besoins clients, mais aussi pour disposer d’un avantage concurrentiel, la Caisse d’Epargne déploie depuis 2012 un tout nouveau réseau d’agences hybrides appelées : Mon Banquier en ligne. Ces agences implantées à des endroits stratégiques gèrent des portefeuilles clients sur des zones étendues. Par exemple, l’agence en ligne Caisse d’Epargne d’Annecy s’occupe de l’ensemble de la Haute Savoie. Elles fonctionnent entièrement à distance via l’application mais aussi par chat vocal ou vidéo. Bien que similaire aux banques en ligne, il s’agit d’agences de conseils avec des gestionnaires de clientèle et non des centres d’appel. L’objectif de ces établissements est de décharger les agences classiques des clients utilisant peu ou très peu les services physiques. C’est-à-dire majoritairement des livrets, ou des comptes secondaires mais aussi les clients ayant changé de région mais qui souhaitent conserver leur Caisse Régionale. Cela permet aux conseiller des agences physiques de recentrer leurs portefeuilles vers les clients générateurs de PNB, dégageant ainsi du temps pour améliorer le suivi et la satisfaction client, tout en proposant une offre alliant les avantages propres au numérique tout en assurant une garantie de présence physique au besoin. Les concurrents indirects La banque fait aujourd’hui face à de nombreux concurrents indirects. C’est pourquoi nous évoquerons ici une liste non exhaustive. On peut citer en premier lieu les assureurs comme Swiss Life ou Allianz qui concurrencent directement la banque dans le secteur de l’assurance, leur cœur de métier, mais aussi en matière de placements financiers au travers des assurances vie. En effet, la crise financière de 2008 ayant largement érodé la confiance des ménages dans les établissements financiers : La demande de crédit a été la plus durement touchée, cela associé à la baisse des taux d’intérêts a largement diminué le rendement de l’activité crédit. La croissance du volume de crédits accordé au secteur privé s’est effondrée en Europe passant de près de 10% de 2005 à 2008 à un niveau atone jusqu’en 2016. (Entre 2% et -3%) Les banques ont donc trouvé de nouveaux leviers de croissance en renforçant leur activité d’assurance, développant ainsi le modèle « uploads/Finance/ veille-concurentielle.pdf

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  • Publié le Oct 13, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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