1 PLAN 2 I-INTRODUCTION : -----------------------------------------------------
1 PLAN 2 I-INTRODUCTION : ------------------------------------------------------ 6 II- OBJECTIF DE L’ETUDE : ------------------------------------------------ 8 III- L’HISTOIRE NATURELLE DU CANCER DU COL UTERIN : ---------------------- 8 A-Le papillomavirus : -------------------------------------------------- 8 1-La structure : ----------------------------------------------------- 8 2-Les types HPV et sous types: ---------------------------------------- 9 3-Mode de transmission --------------------------------------------- 11 B-Cancérogenèse : --------------------------------------------------- 12 1-Mécanismes d’oncogenèse des HPV : -------------------------------- 13 2-Les interactions des protéines dans le processus d’oncogenèse virale: ----- 14 2-1-Activités de la protéine E6 des HPV à haut risque ------------------- 15 2-1-Activités de la protéine E7 des HPV à haut risque : ------------------ 16 2-2-Activités de la protéine E5des HPV à haut risque : ------------------ 17 3-L’histoire naturelle du cancer du col utérin ---------------------------- 18 IV- CLASSIFICATION BETHESDA 2001 : ------------------------------------ 26 MATERIEL ET METHODES ------------------------------------------------ 28 A-Population d’étude : ------------------------------------------------ 29 B-Méthodes : -------------------------------------------------------- 29 1. Méthode cytologique: Le frottis cervico-vaginal : ---------------------- 30 1-1-Définition : -------------------------------------------------- 30 1-2-Technique de prélèvement: ------------------------------------- 31 1-3-Résultats du frottis cervico-vaginal : ----------------------------- 42 3-3- Atrophique : ------------------------------------------------ 46 3-4- Hémorragique : ---------------------------------------------- 46 3-5-Cytolytique : ------------------------------------------------- 47 3-6- LIBG : ------------------------------------------------------ 47 3-7- ASCUS : ---------------------------------------------------- 48 3-8- ASC-H : ---------------------------------------------------- 48 3 3-9- LIHG : ------------------------------------------------------ 49 3-10- CIS : ------------------------------------------------------ 49 2-Méthode clinique : Colposcopie : ------------------------------------ 50 3-Méthode de biopsie : ---------------------------------------------- 54 4-Méthode de conisation : ------------------------------------------ 54 C-LES RESULTATS DE L’ETUDE: ----------------------------------------- 57 1-Description générale : --------------------------------------------- 57 2-Données de l’examen gynécologique : ------------------------------- 62 3-Résultats des frottis cervico-vaginaux : ------------------------------ 63 4-Résultats des biopsies: -------------------------------------------- 66 4-1-Sensibilité et spécificité : --------------------------------------- 71 5-Corrélations des résultats du frottis cervico-vaginal et les différents paramètres étudiés: ------------------------------------------------- 72 5-1- L’âge: ------------------------------------------------------ 72 5-2- Ménopause : ------------------------------------------------ 73 5-3- Parité : ----------------------------------------------------- 74 5-4- Contraception : ---------------------------------------------- 75 5-5- Les symptômes : --------------------------------------------- 77 DISCUSSION ---------------------------------------------------------- 79 PERCPECTIVES : ------------------------------------------------------- 88 CONCLUSION --------------------------------------------------------- 91 BIBLIOGRAPHIE: ------------------------------------------------------ 100 4 ABREVIATIONS : ADN:acide Désoxyribonucléique. AGC :Atypies des cellules glandulaires. AIS :Adénocarcinome endocervicale in situ. ARN : acide ribonucléique. ASC-H: anomalies des cellules malpighiennes ne permettant pas d’exclure une lésion de haut grade. ASC-US: atypies des cellules malpighiennes de significations indéterminées. CIN I: néoplasie cervicale intra épithéliale de grade 1 ou dysplasie légère. CIN II: néoplasie cervicale intra épithéliale intermédiaire. CINIII : néoplasie cervicale intra épithéliale sévère. CIS : carcinome in situ. DIU :dispositif intra utérin. FCV: frottis cervico-vaginal. FDA: Food and Drug administration. HES: Hématéine-Eosine-Safran. HPV: papillomasvirus humain. LIBG: lésion intra épithéliale de bas grade. LIHG: lésion intra épithéliale de haut grade. LSIL : lésion malpighienne intra-épithéliale de bas grade. OMS: Organisation mondiale de la santé. PCR : amplification génique par réaction de polymérisation en chaîne. PNN : Polynucléaires neutrophiles RLU : relative light unit. RCC : radio-chimiothérapie concomitante. 5 INTRODUCTION 6 I-INTRODUCTION : Le cancer du col est le deuxième cancer féminin le plus fréquent dans le monde [1]. En 2008 le nombre de nouveaux cas était estimé à 529 409, soit 15,2 nouveaux cas par 100000 femmes avec 274 883 décès dans le monde [2], ce qui représentait environ 8% du fardeau mondial du cancer chez les femmes [2]. L'incidence du cancer du col est significativement plus élevée dans les pays en développement (respectivement 9 et 17,8 nouveaux cas pour 100.000/an dans les pays développés et en développement). Plus de 80% du cancer du col se trouve dans les pays en développement [2]. Dans ces pays, les programmes de dépistage organisé du cancer du col utérin sont absents ou limités rendant ainsi ce cancer le premier qui affecte la femme [3, 4]. Bien qu’elle soit une maladie évitable, le cancer du col constitue toujours un vrai problème pour les systèmes de santé dans les pays en développement car le diagnostic se fait souvent à des stades avancés et incurables. La maladie reste par conséquence largement non contrôlée à cause de l’insuffisance du dépistage [3]. Au Maroc, le cancer du col de l’utérus représente le deuxième cancer féminin après le cancer du sein [5]. Selon les données de GLOBOCAN 2008 [6], l’incidence standardisée sur l’âge du cancer du col chez la femme marocaine est de 14,1 nouveau cas/100000 femme /an (1979 nouveau cas/an) et la mortalité liée à ce cancer est de 8,4 pour 100 000 (1152 nouveau cas/an). Le cancer du col de l’utérus a la caractéristique de se présenter sous forme de lésions précancéreuses et asymptomatiques pendant de nombreuses années. Le plus souvent, ces lésions vont régresser spontanément et seul un petit nombre d’entre 7 eux va progresser vers un cancer invasif. L'évolution naturelle du cancer du col, la possibilité d'effectuer des prélèvements réguliers et la disposition d'un traitement efficace des lésions pré invasives font que ce type de cancer se prête bien au dépistage. La cytologie (Frottis cervical ou Pap-test) est la technique la plus répandue permettant de dépister les lésions précancéreuses. Elle a permis de diminuer de manière spectaculaire l'incidence des cancers invasifs et la mortalité dans la plupart des pays développés. En effet, les pays Européens ayant mis en place un programme de dépistage organisé (Finlande, Grande-Bretagne, Danemark, Suède, Islande, Pays- Bas et la France) [3], ont démontré que ces programmes sont généralement supérieurs en termes d'efficacité par rapport au dépistage opportuniste, notamment en raison d'une participation plus importante des femmes et des contrôles de qualité rigoureux. 8 II- OBJECTIF DE L’ETUDE : L’objectif de ce travail est de mettre en évidence : - La concordance cyto-histologique des résultats du frottis cervico-vaginal. - Evaluer la sensibilité et la spécificité de ce test. III- L’HISTOIRE NATURELLE DU CANCER DU COL UTERIN : A-Le papillomavirus : 1- La structure : Les papillomavirus (HPV) sont des virus de petite taille (de 45 à 55nm de diamètre), non enveloppés. Leur génome est constitué d’une molécule circulaire d’ADN double brin de 8000 paires de bases environ, avec un seul brin codant et trois régions génomiques : [7] Figure 1 : La structure de l’HPV en trois dimensions. [10] 9 Le virus se compose de la région L (Late ou tardif) code pour les protéines de structures L1 et L2 composant la capside, la région E (Early ou précoce) code pour sept protéines non structurales E1à E7, la dernière région, non codante, contient les promoteurs des gènes précoces et des séquences de régulation de la réplication et de la transcription. [8, 9] Figure 2 : Structure génique de l’HPV 16. [11] 2- Les types HPV et sous types: La diversité génomique des HPV a permis d’individualiser plus de 200 génotypes qui ont été catalogués, et seulement 45 types peuvent infecter les muqueuses ano-génitales. [12,13 ,14] Certains d’entre eux sont dits à bas risque de transformation maligne (6, 11, 30, 34, 40, 42, 43, 44, 53), surtout détectés dans les condylomes acuminés voir les condylomes plans et les dysplasies de bas grade avec des modifications cytologiques caractéristiques : les Koilocytes. Ces lésions de bas grade peuvent évoluer vers une régression spontanée donc une guérison et rarement vers une progression en dysplasie sévère et invasion. [12, 13] 10 Par ailleurs 15 d’entre eux (16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, 68, 73, et 82) sont considérés à fort potentiel oncogène (haut risque) pour le col utérin. Parmi ceux-ci, 8 génotypes d’ HPV (16, 18, 31, 33, 35, 45, 52, et 58) sont impliqués dans 95% des cancers du col utérin. [12,13] LESIONS TYPES D’HPV ASSOCIÉS Verrues cutanées 1, 2, 3,7,63 (26,27) Condylomes acuminés 6, 11 Néoplasies cervicales intra-épithéliales, Cancers du col, cancers anogénitaux 16, 18, 31, 33, (68, 45) Papillomatose orale, papillomatose Laryngée récurrente 6, 11 Carcinome laryngé 16, 18 Figure 3 : Exemples de maladies associées aux papillomavirus humains, lien avec le type HPV. [14] Ainsi l’ HPV 16 type le plus courant, est impliqué dans 50 à60% des cas du cancer du col. L’ HPV 18 second type, est mis en cause dans 10 à 12% des cas. [15,16] Les génotypes HPV à haut risque varient en fonction des régions géographiques : l’HPV16 est retrouvé dans 70% des cancers du col en Europe et en Asie du sud-ouest, alors que l’ HPV 18 est retrouvé dans 32% des cas en Amérique du nord et en Afrique. [15,17,18,19] 11 3- Mode de transmission Les infections et maladies à HPV sont diverses et variées de par leurs localisations anatomiques et des types spécifiques qui leur sont associés. Les papillomavirus humains sont essentiellement transmis par contact direct de peau à peau ou de muqueuse à muqueuse. La transmission indirecte par les mains, le linge ou objets contaminés, ou par un sol souillé pouvant jouer le rôle d’hôte intermédiaire (ex : les verrues plantaires) est également possible. Il est à noter que certains HPV se comportent comme des virus dits « commensaux » isolés de la peau, voire des ongles, c’est-à-dire que ce sont des hôtes habituels de la peau qui n’entraînent pas de maladies. L’infection HPV entraînera en fonction du type viral et de la localisation de l’infection, soit une disparition spontanée du virus (encore appelée clairance), soit une persistance asymptomatique, soit des lésions bénignes (verrues, verrues génitales…), soit uploads/Finance/cancer-du-col-uterin.pdf
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- Publié le Nov 16, 2022
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