INSTITUT SUPERIEUR DE GESTION DEPARTEMENT FINANCE ET COMPTABILITE COURS ÉVALUAT
INSTITUT SUPERIEUR DE GESTION DEPARTEMENT FINANCE ET COMPTABILITE COURS ÉVALUATION DES ENTREPRISES MOUNIR BEN SASSI ANNÉE UNIVERSITAIRE 2014‐2015 2 I IN NT TR RO OD DU UC CT TI IO ON N L’évaluation d’entreprise s’impose à l’occasion de nombreuses opérations économiques, dont notamment ; les cessions des entreprises, fusions, privatisation, offres publiques d’achat ou de vente, apports partiels d’actifs, introductions en bourse, etc.… Étant donnée que la vie économique actuelle se caractérise par la multiplication des travaux d'évaluation financière : du particulier intéressé par la bourse à la multinationale qui se développe par croissance externe en passant par les experts indépendants qui évaluent les actifs des sociétés cotées, les nécessités d'évaluer des biens sont innombrables. Chaque évaluation est située dans son environnement économique afin d'aider les intervenants, selon leur secteur d'activité, à mesurer la pertinence de leur approche. Les méthodes d'évaluation ‐ approches intrinsèques par les flux, patrimoniales ou analogiques, voire formules mixtes ‐ sont comparées et, en fonction du contexte, certaines sont préconisées. Que vous soyez acheteur, vendeur ou conseil, qu'il s'agisse d'une succession, d'une introduction en bourse ou d'une cession, vous aurez les clés pour maîtriser le processus, choisir la méthode la plus pertinente et l'utiliser au mieux. Cette discipline présente un grand intérêt pour l’activité économique et le fonctionnement du marché financier, elle constitue également un instrument de gestion pour le chef de l’entreprise. La valeur de l’entreprise peut être estimée selon plusieurs approches (patrimoniale, économiques du Goodwill et boursière). Le choix de l’une de ces caractéristiques spécifique (secteur d’activité, ancienneté,…) ainsi que la disponibilité de l’information et les possibilités de son traitement, son choix dépend aussi de l’optique dans laquelle on se trouve. L’évaluation est une étape préalable à toute opération d’ingénierie financière, elle repose sur une démarche qui consiste à considérer l’ensemble des éléments constitutifs de l’entreprise afin d’en déterminé une valeur. L’évaluation des entreprises n’est pas un problème simple à résoudre, car de nombreux acteurs de la vie économique : épargnants, banquiers, traiteurs, dirigeants, administrateur fiscal, chercheur et experts, …, s’intéressent, chacun dans un but particulier, pour des besoins d’information spécifique sur la valeur de l’entreprise. Un même objectif de connaissance avec une multitude de points de vue. Dans la théorie financière, deux grands courants de pensées ont existé : - le courant de la structure optimale qui conduit à la maximisation de la valeur ; - le courant de la structure neutre où il y a séparation entre valeur et structure du bilan. Le choix d’une méthode d’évaluation est lié à l’optique dans laquelle on se place : - soit celle d’un investisseur qui cherche à rentabiliser ou a contrôler son entreprise ; - soit celle d’un liquidateur qui cherche à évaluer le poids économique des actifs ; - soit celle d’un administrateur fiscal qui cherche à déterminer la valeur qui sert d’assiette à l’impôt sur les sociétés. Quelle que soit l’optique, l’évaluation d’une entreprise ou d’un actif devrait tenir compte des forces propres à l’entreprise, en résumé la règle des 5 M : Men (les hommes) ; Money (les liquidités) ; Market (le marché) ; Machine (l’outil de production) ; 3 Materlals (les matières premières). Les 5 M sont complétées par l’appréciation des forces concurrentielles auxquelles est soumise l’entreprise : l’entrée sur le marché d’un nouveau concurrent ; la menace des produits de substitution ; le pouvoir de négociation des dirigeants (vis‐à‐vis des fournisseurs et clients) ; les rivalités entre concurrents dans le secteur. Une bonne évaluation devrait donc contenir l’ensemble des éléments, aussi bien les forces propres à l’entreprise que les éléments liés à son environnement. Une telle combinaison est rarement réussie, aussi la plus part des méthodes d’évaluation, ne permettent de déterminer que des valeurs partielles de l’entreprise ; valeurs qui permettent d’avoir un point de départ afin d’évaluer la valeur globale de l’entreprise. Toutes les valeurs reposent sur trois (3) aspects : l’entreprise a une valeur parce qu’elle possède des éléments de patrimoine ; l’entreprise a une valeur parce qu’elle possède un appareil de production capable de générer des revenus ; l’entreprise a une valeur qui résulte d’un compromis entre les considérations patrimoniales et les flux de revenus. La valeur ne devait jamais être confondue avec le prix, qui est le montant auquel s’effectue la transaction. L’évaluation peut être utilisée pour plusieurs nombres d’objectifs : Dans les opérations d’achat et de vente de l’entreprise Pour l’acheteur, l’évaluation lui indiquera le prix qu’il devrait payer. pour le vendeur, l’évaluation lui indiquera le prix le plus faible qu’il devrait être prêt à vendre. l’évaluation des entreprises cotées L’évaluation est utilisé pour comparer la valeur obtenus selon les différent méthodes d’évaluation au prix de marché et de décider si on doit vendre, acheter ou encore gardé ces titres. L’évaluation de certaines entreprises est aussi utilisée comme un moyen pour faire des comparaisons entre elles. Par exemple, si un investisseur pense que les cours future de l’action de l’entreprise A sera mieux que l’entreprise B, il peut alors acheter les de l’entreprise A et vendre celle de B. les facteurs clefs affectant la valeur : croissance, rendement, risque et taux d’intérêt Selon les différent études dont celle de Copeland, koller et Murrin (2000) la valeur du fond propre dépend à la fois des flux futures espères et du rendement du fond propre. D’autre part, la croissance des flux future dépend du rendement des investissements. Cependant le rendement dépend à la fois des flux futurs espérés et du rendement des fonds propre. Cependant le rendement des fonds propre dépend d’une variable sur laquelle l’entreprise n’a aucun contrôle : le taux d’intérêt sans risque et le risque des fonds propres qu’on peu diviser en un risque d’activité et risque financier. les méthodes d’évaluation des entreprises Les trois facteurs peuvent donc se subdivisé a leur tour en : un rendement des investissements, un taux d’intérêt sans risque, une prime de risque du marché, un risque financier et un risque d’activité. Il est très 4 important que l’entreprise puisse identifier les paramètres fondamentaux qui on le plus influence sur la valeur de ses action et la création de la richesse .Manifestement l’importance de chaque facteur va varier au sein de l’entreprise elle‐même a travers les différent divisions. L’évaluation d’entreprise s’impose à l’occasion de nombreuses opérations économiques, dont notamment ; les cessions des entreprises, fusions, privatisation, offres publiques d’achat ou de vente, apports partiels d’actifs, introductions en bourse, etc.… Étant donnée que la vie économique actuelle se caractérise par la multiplication des travaux d'évaluation financière : du particulier intéressé par la bourse à la multinationale qui se développe par croissance externe en passant par les experts indépendants qui évaluent les actifs des sociétés cotées, les nécessités d'évaluer des biens sont innombrables. Définition économique: ‘’Évaluer tout ou partie d'une entreprise consiste à déterminer le prix le plus probable auquel une transaction pourrait se conclure dans des conditions normales de marché‘’. Définition juridique: L'évaluation est une opération consistant à calculer et à énoncer une valeur d'après des données et des critères déterminés : chercher et chiffrer ce que vaut votre argent, un bien ou un avantage (évaluation d'un patrimoine, évaluation d'un profit) ou la somme d'argent que représente une perte (évaluation d'un dommage) à une date donnée. Chaque évaluation est située dans son environnement économique afin d'aider les intervenants, selon leur secteur d'activité, à mesurer la pertinence de leur approche. Les méthodes d'évaluation ‐ approches intrinsèques par les flux, patrimoniales ou analogiques, voire formules mixtes ‐ sont comparées et, en fonction du contexte, certaines sont préconisées. Que vous soyez acheteur, vendeur ou conseil, qu'il s'agisse d'une succession, d'une introduction en bourse ou d'une cession, vous aurez les clés pour maîtriser le processus, choisir la méthode la plus pertinente et l'utiliser au mieux. Cette discipline présente un grand intérêt pour l’activité économique et le fonctionnement du marché financier, elle constitue également un instrument de gestion pour le chef de l’entreprise. La valeur de l’entreprise peut être estimée selon plusieurs approches (patrimoniale, économiques du Goodwill et boursière). Le choix de l’une de ces caractéristiques spécifique (secteur d’activité, ancienneté,…) ainsi que la disponibilité de l’information et les possibilités de son traitement, son choix dépend aussi de l’optique dans laquelle on se trouve. L’évaluation est une étape préalable à toute opération d’ingénierie financière, elle repose sur une démarche qui consiste à considérer l’ensemble des éléments constitutifs de l’entreprise afin d’en déterminé une valeur. Pourquoi est‐il nécessaire de mesurer la valeur ? La réponse est simplement car le manager doit maximiser la valeur de la firme (ingnacio, valez et pareja 2001) Et ceci dans créé de la richesse pour les actionnaires et pour les autres partenaires de la firme (employée, le gouvernement : les clients, les créditeurs, les fournisseurs, les bailleurs fonds et la société en générale) Généralement la valeur d’une entreprise est différente pour l’acheteur et le vendeur. 5 INTRODUCTION DE LA NOTION DE VALEUR En évoquant l’évaluation d’entreprise, on évoque le uploads/Finance/cours-evaluation-d-x27-entreprise-2014p.pdf
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- Publié le Mai 09, 2021
- Catégorie Business / Finance
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