• Questions : 1. Présente-toi et parle nous de tes stages ? 2. C’est quoi l’aud

• Questions : 1. Présente-toi et parle nous de tes stages ? 2. C’est quoi l’audit en général ? 3. C’est quoi la différence entre l’audit contractuel et l’audit légal ? 4. Parle nous de l’audit légal (CAC – certification des comptes) ; 5. Les opinions d’un CAC (certificat avec réserve, en revue de certification, impossibilité de certification) ; 6. C’est quoi la différence entre gain de change et perte de change et écart de conversion actif et écart de conversion passif ; 7. Donner des exemples des charges non déductibles ; 8. Quels sont les 7 principes comptables ? ; 9. Quels sont les assertions d’audit ? ; 10. Quelles sont les phases d’audit ? ; 11. Quels sont les risques présents dans chaque cycle ? (Voir les risques d’ESIG) ; 12. Quelle est la signification du contrôle interne ? ; 13. Quelle est la différence entre expert-comptable et commissaire aux comptes ? • Réponses : 1. Signification de l’audit en général : L’audit c’est un examen auquel procède un professionnel compétent et indépendant en vue d’exprimer une opinion motivée sur la régularité et la sincérité du bilan et des comptes de résultat d’une entreprise donnée. Il existe différents types d’audit, on peut les classifier selon deux critères : 1.1. Critère relatif à la nature d’audit : • Audit comptable et financier : c’est un examen qui porte sur les comptes de l’entreprise, à propos desquels l’auditeur exprime une opinion sur leur conformité et leur régularité ; • Audit opérationnel : c’est un examen d’une entité en fonction de sa finalité et ses objectifs en vue d’évaluer les réalisations, en identifiant les pratiques non-économiques, improductives et inefficaces, dans le but d’émettre des recommandations d’amélioration. On peut distinguer différents domaines couverts par l’audit opérationnel selon l’approche adoptée : - Approche fonctionnelle (exemple : audit marketing, audit de la production, audit des ressources humaines) ; - Approche systémique (exemple : audit du système d’information, du système de contrôle). 1.2. Critère relatif au statut de l’auditeur : • Audit financier externe : Il s’agit de l’examen pratiqué par un professionnel externe à l’entité sur les comptes de laquelle l’opinion est exprimée. Dans le contexte marocain, l’audit financier externe se concrétise dans deux situations distinctes : - L’audit financier externe contractuel : réalisé à la demande d’une entité ou d’un individu, pour des fins qui sont définies dans la convention avec l’auditeur ; - Le commissariat aux comptes (parfois dénommé audit financier légal), prescrit par les lois. • Audit financier interne : l’audit financier tel qu’il a été défini peut-être réalisé par un professionnel interne à l’entité sur l’information financière de laquelle l’opinion est exprimée. ➔ L’auditeur étudie la qualité de l’information. Quelles informations ? : - Analytiques ou synthétiques ; - Historiques ou prévisionnelles ; - Internes ou externes à l’activité émettrice ; - Quantitatives ou qualitatives ; - Formalisées ou informelles. ➔ Les techniques d’audit sont au nombre de 4 : 1. L’observation et l’inspection ; 2. La technique de confirmation ou de circularisation ; 3. La procédure analytique : Il s’agit de revenir dans le temps pour étudier l’évolution des comptes dans le temps. L’importance est donc la référence, le point de référence. Il faut toujours revenir au passé et prendre en considération l’environnement (par exemple la conjoncture économique). 4. Le sondage. ➔ Différence entre inspection et contrôle : - L’inspection est un examen de failles ou erreurs et la détection fondée sur des preuves. L’inspection est liée à la sanction, càd en cas d’inconformité par rapport à des normes, il y aura une sanction) ; - Le contrôle est plutôt une supervision, une vérification d’une situation ou des tâches précises afin de s’assurer qu’elles sont effectuées comme requis. (Il n’est pas lié à la sanction mais à des incitations à éviter des éléments qui mènent à la non application de tâches selon l’état de l’art). ➔ L’audit comptable c’est le contrôle de la comptabilité. Il s’agit de la révision des comptes par rapport à un référentiel (il comprend les normes, la loi, les standards), des principes, des lois comptables. ➔ L’auditeur représente une opinion motivée càd qui elle est basée sur des éléments probants. ➔ La mission principale de l’auditeur financier consiste à porter une appréciation sur les états financiers et son jugement se fonde principalement sur le niveau des erreurs et anomalies, d’où la nécessité pour lui d’avoir un repère que les professionnels ont désigné par un seuil de signification. Le seuil de signification (également appelé seuil de matérialité) est le niveau au-dessous duquel les erreurs ou risques d’erreurs relevés ne sont pas de nature à remettre en cause la régularité et la sincérité des états financiers sur lesquels l’auditeur est amené à porter une opinion. ➔ Les principes fondamentaux qui caractérisent la démarche de l’auditeur financier sont : - La méthodologie utilisée est fondée sur l’approche par les risques : cette démarche consiste essentiellement à vérifier si les pratiques comptables de l’entité correspondent au référentiel comptable applicable à celle-ci et comprendre l’entité et identifier les secteurs nécessitant une attention particulière, tels que la gestion des risques d’entreprise par l’entité, sa nature, le respect des lois, du règlement et les risques de la fraude. - L’objectif de la mission est l’émission d’une opinion motivée. ➔ Les normes d’audit : Les normes d’audit représentent pour les auditeurs les fondements de la démarche qu’ils doivent suivre et renforcent leur crédibilité et pour les tiers elles offrent une certaine sécurité. On parle généralement de 4 normes d’Audit : 2 normes nouvelles et 2 normes révisées : - Les normes nouvelles sont la norme ISA 315 et norme ISA 330. A. La norme ISA 315 impose à l’auditeur d’acquérir une compréhension des objectifs et stratégies de l’entité, et des risques d’entreprise pouvant entraîner des anomalies significatives dans les états financiers. B. Quant à la norme ISA 330, il s’agit des procédures mises en œuvre par l’auditeur en réponse aux risques évalués. - Les normes révisées sont la norme ISA 200 et la norme ISA 500. A. ISA 200 : il s’agit des objectifs et principes généraux en matière d’audit d’états financiers. B. Quant à la norme ISA 500, elle est relative aux éléments probants. Cette norme définit la notion d’assertion et précise qu’il incombe à la direction de présenter sincèrement des états financiers qui reflètent la nature et les activités de l’entreprise. Afin de tirer des conclusions raisonnables sur lesquelles il pourra fonder son opinion, l’auditeur réunit des éléments probants en mettant en œuvre des procédures d’audit visant à lui permettre : A. D’acquérir une compréhension de l’entité et de son environnement y compris de son contrôle interne, afin d’apprécier les risques d’anomalies significatives au niveau des états de synthèse et au niveau des assertions (désignées dans la norme ISA par l’expression Procédures d’évaluation des risques) ; B. De tester, lorsque c’est nécessaire ou lorsque l’auditeur juge bon de le faire, l’efficacité du fonctionnement des contrôles visant à prévenir ou à détecter et corriger, les anomalies significatives au niveau des assertions (désignées dans la norme ISA par l’expression tests de contrôle) ; C. D’étayer les assertions ou de détecter les anomalies significatives au niveau des assertions (désignées dans les normes ISA par l’expression contrôles substantifs et comprennent des tests détaillés des catégories d’opérations, des soldes de comptes et des informations fournies dans les états financiers, ainsi que des procédures analytiques). • Les sources des normes : →Au niveau de l’audit externe : - Au niveau international, on a l’IFAC (International Federation of Accountants) qui a été créée en 1977. Elle a pour objectif d’œuvrer pour l’avancement d’une profession comptable mondiale et pour l’harmonisation de ses recommandations et the International Auditing practice qui est un comité chargé des normes. Au niveau d’USA, on trouve l’AICPA (American Institue of Certified Public Accountants) qui a été créé en 1957 et au Canada on a l’ICCA (Institut Canadien des comptables agréés). En France, on a la CNCC (Compagnie Nationale des commissaires aux comptes) et l’OECCA. Au Maroc, on a le CNC (Conseil National de la comptabilité institué en 1986 qui est un producteur national et officiel de la norme comptable et on a l’OEC (ordre des experts comptables) institué par la loi 15-89 et dont l’objectif est de mieux organiser la pratique de l’expertise comptable et de l’audit externe. Il édite tout règlement pour l’accomplissement de sa mission et il exerce ses attributions par l’intermédiaire du Conseil National. ➔ Au niveau de l’audit interne : - Au niveau international, on parle de l’IIA (Institue of Internal Auditors) qui a comme principaux objectifs : assurer la défense de la profession, établir les normes de l’audit interne, développer la recherche par les publications, les conférences et les séminaires, etc. On a également ECIIA (Confédération européenne des instituts d’audit interne) et l’UFAI (Union francophone de l’audit interne). - Aux niveaux locaux, en France par exemple on a l’IFACI (Institut Français des Auditeurs et Consultants Internes) et au Maroc, on a l’AMACI (Association marocaine des auditeurs et consultants internes) qui uploads/Finance/ questions-entretien.pdf

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  • Publié le Mai 20, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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