COURS SUR LE CREDIT MANAGEMENT PRESENTE PAR MR GODIH DJAMEL TORQUI 1 Section 1
COURS SUR LE CREDIT MANAGEMENT PRESENTE PAR MR GODIH DJAMEL TORQUI 1 Section 1 : Les différentes catégories de banques. Avec le développement de l’économie mondiale et la mondialisation financière ; la profession bancaire est devenue nécessaire pour toute nation moderne. En Occident, on distingue généralement trois catégories de banques, il s’agit en l’occurrence : des banques de dépôts, des banques d’investissement et les banques d’affaires 1.1.Les banques de dépôts : Les banques de dépôts sont celles dont l’activité principale consiste à effectuer des opérations de crédits et à recevoir du public des dépôts de fonds à vue et à terme . 1.2. Les banques d’investissement Les banques d’investissement sont celles dont l’activité principale consiste à octroyer des crédits dont la durée est au moyen égal à deux ans. Elles sont appelés également banques de crédit à moyen et long terme 1.3. Les banques d’affaires Les banques d’affaires sont- celles dont l’activité principale est outre l’octroi de crédit, la prise et la gestion de participations dans des affaires existantes ou en formation. Elles ne peuvent investir dans celles ci des fonds reçus à vue ou à terme inférieur à 2 ans. Les opérations de financement engagées par les banques d’affaires, immobilisent les capitaux pour une longue période. Section 2 : Les critères de classification des entreprises 2.1 : La classification selon la nature de l’activité II existe globalement deux classifications : la classification par branche et la classification par secteur. 2.1.1. La classification par branche Cette classification permet :- -l’analyse par produit, -l’analyse des techniques de production, le calcul des coefficients techniques… On ventile les activités de l’entreprise entre les branches : biens d’équipement, bâtiment, génie civil, services marchands etc. 2.1.2. La classification par secteur Cette classification permet :- -la prise en compte de la réalité d’ensemble de l’entreprise, -l’identification des centres de décision, 2 -l’analyse des stratégies et des décisions en matière de financement, d’investissement, de concentration… Parmi la classification par secteur ; on peut regrouper par exemple les divers activités de l’entreprise dans le secteur : biens d’équipement. 2.1.3 : la classification selon la taille Quel que soit leur secteur d’activité, les entreprises ont des structures, des formes d’organisation, des comportements très variés selon leur taille. Différents critères de taille peuvent être retenus :- -Critères fondés sur la production réalisée : le chiffre d’affaires, la valeur ajoutée -Critères fondés sur les moyens utilisés : les effectifs de salariés, le capital engagé 2.1.4. : la classification selon les formes juridiques -En Algérie ; le code de commerce met en évidence les règles de fonctionnement des diverses sociétés commerciales, on distingue à cet effet :- - Le chapitre préliminaire, met en relief les dispositions générales : (Articles 544-550) -Le titre I met en lumière les règles de fonctionnement des diverses sociétés commerciales : -Le chapitre I situe la société en nom collectif (Articles : 551-563). -Le chapitre I bis traite des sociétés en commandite simple (articles 563 bis- 563 bis 10). -Le chapitre II met en exergue la société à responsabilité limitée, entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (articles 564-590 bis 2). -Le chapitre III aborde la société par actions (articles 592- 715 bis). -Le chapitre III traite des sociétés en commandite par actions (articles 715 ter- 715 ter 10) -Le chapitre IV met en évidence les dispositions communes aux sociétés commerciales dotées de la personne morale (Articles 716-795) -Le chapitre IV bis traite de la société en participation (articles 795 bis 1-795 bis 5) -Le chapitre V explique le groupement (articles 796-799 bis 4) Section 3 : Les Crédits à court terme Les opérations de crédit se caractérisent par l’objet et les besoins auxquels ils répondent. Les besoins d’exploitation ou de fonctionnement sont financés par des crédits à court terme. Ceux-ci doivent remédier à des insuffisances temporaires de capitaux et ne doivent que compléter les moyens propres de l’entreprise. Cette notion découle du principe que le financement à court terme est destiné à compléter un fonds de roulement temporairement 3 insuffisant ; Le crédit à court terme est classiquement considéré comme n’excédant pas deux ans. Cette durée correspond à la nature des besoins de l’entreprise. Les crédits d’exploitation ou crédits à court terme financent donc l’actif circulant du bilan, plus précisément les valeurs d’exploitation et ou le réalisable. Le remboursement d’un crédit d’exploitation ; dont la durée est généralement d’une année, elle peut cependant atteindre deux ans, est assuré par les recettes d’exploitation. Le crédit d’investissement ou crédit à moyen et long terme finance l’actif immobilisé du bilan. La durée d’un crédit d’investissement à moyen terme est de deux ans à sept ans. Au- delà commence le crédit d’investissement à long terme ; crédit qui ne dépasse que rarement vingt ans. Aussi, les besoins d’investissement ou d’équipement sont financés par des crédits à long ou moyen terme. Ils ont pour objet de financer l’outil de production : leur remboursement proviendra donc du bénéfice que procurera la vente des biens produits. Il n’en demeure pas moins que la durée dépend de l’objet financé et de son amortissement qui détermine l’époque de remboursement. C’est précisément ce critère qui distinguera les crédits à moyen terme des crédits à long terme ; l’objet de ces deux catégories de crédit demeure identique. 3.1. Les crédits d’exploitation On distingue dans le domaine bancaire plusieurs formes de crédits par caisse qui sont expliqués dans les paragraphes qui suivent et intitulés respectivement :- -Financement global des actifs circulants de l’entreprise ; -Financement des valeurs d’exploitation ; -Financement du poste client ; -Quelques techniques récentes de mobilisation des comptes clients. 3.1 1: Financement global des actifs circulants de l'entreprise 4 A. La facilité de caisse La facilité de caisse permet à une entreprise de pallier de courts décalages entre ses dépenses et ses recettes. Elle est essentiellement destinée à donner à la trésorerie une élasticité de fonctionnement. Le caractère essentiel de la facilité de caisse est sa très courte durée (quelques jours par mois) ; bien qu'il puisse être accordé pour une année, ce concours se caractérise par des utilisations brèves et successives. Le montant maximum d'une facilité de caisse dépend du chiffre d'affaires mensuel de l'entreprise. En général, il représente 60 à 70 % de ce chiffre d'affaires. B. Le découvert La notion du découvert est fort imprécise. Les entreprises utilisent généralement ce terme en pensant à une aide bancaire par caisse, plus ou moins longue, sans faire de distinction ni dans le temps, ni dans l'objet entre la facilité et le découvert. Les banquiers ont coutume de dire qu'un compte en position débitrice est "à découvert». Le découvert permet à une entreprise de faire face temporairement à un besoin en fonds de roulement dépassant les possibilités de son fonds de roulement. Dans une conception très classique, le découvert est considéré comme un palliatif venant compléter un fonds de roulement temporairement insuffisant. -Aux Etats-Unis, le découvert n'est pas pratiqué. Les entreprises se financent en émettant des billets à l'ordre de banques ou de leurs autres créanciers. Pour honorer ces billets, les banques américaines exigent que l'entreprise conserve en dépôt sur son compte une fraction de la somme emprunté. Ceci a pour effet d'accroître le taux réel d'intérêt de la somme empruntée. Le découvert peut être utilisé en permanence (compte fonctionnant en position débitrice continue) jusqu'à son échéance. La crainte pour le banquier est de devenir commanditaire de l'entreprise, autrement dit de ne pas être remboursé à l'échéance et voir son concours à terme se transformer en crédit à moyen ou long terme. Le découvert peut se matérialiser par des billets souscrits à l'ordre de la banque par le bénéficiaire du crédit. Dans ce cas, le découvert est dit "mobilisable". Le montant du découvert est fonction du chiffre d'affaires réalisé par l'entreprise, de sa structure financière, de son activité et de la confiance du banquier en ses dirigeants. 5 C. Le crédit relais Empruntant souvent la forme du crédit par caisse et logé sur un compte spécial, il accompagne généralement une opération d’investissement. Il permet à l'entreprise de couvrir immédiatement une fraction, plus ou moins importante, selon les cas, de sa part d'autofinancement courante. Lié à une opération ponctuelle hors exploitation, le crédit-relais est destiné à permettre à l'entreprise d'anticiper une rentrée de fonds à provenir, soit de la cession d'un bien (immeuble ou fonds de commerce) soit d'une opération financière (augmentation de capital ou déblocage d'un emprunt obligataire). D. Le crédit de campagne Le crédit de campagne est accordé dans le cas où sont saisonniers soit le cycle de fabrication, soit le cycle de vente de l'entreprise, soit les deux successivement. C'est le crédit d'exploitation par excellence de l'agriculture. Mais certaines activités industrielles ou commerciales, soumises elles aussi à un cycle saisonnier, font également appel à lui. Le crédit de campagne permet aux exploitations et entreprises de faire face aux dépenses de plantation, d'ensemencement, ou encore de fabrication et de stockage, en attendant la vente de leurs produits. Le crédit de campagne ne finance que partiellement une campagne, c'est un outil de financement des produits en stock dans uploads/Finance/credit-management 1 .pdf
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- Publié le Jan 17, 2021
- Catégorie Business / Finance
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