LES DOSSIERS DE JEAN-MARC DUPUIS ET SON ÉQUIPE Cancer : toutes les solutions na
LES DOSSIERS DE JEAN-MARC DUPUIS ET SON ÉQUIPE Cancer : toutes les solutions naturelles s a n t é n at u r e i n n o vat i o n dossier spÉcial JUIN 2013 L’île « anti-cancer » _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ p. 1 Les 3 piliers anti-cancer _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ p. 4 La micronutrition anti-cancer _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ p. 9 L’importance capitale de l’équilibre hormonal _ _ _ _ p. 12 Zoom sur le cancer du sein _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ p. 16 Zoom sur le cancer de la prostate _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ p. 20 L e cancer fait peur, le mot lui-même fait peur. A cela, malheureu- sement, des raisons objectives : le cancer tue quelque huit mil- lions de personnes dans le monde chaque année, ses effets dévas- tateurs étant supérieurs à ceux du sida et du paludisme réunis. Dans la plupart des pays développés, le cancer est désormais la deuxième cause de décès après les maladies cardio-vasculaires, et compte tenu de l’augmentation de la population générale et de son vieillis- sement, on pense que le nombre de morts par cancer dans le monde devrait atteindre quinze millions en 2030 (nous serons alors près de neuf milliards d’individus sur Terre). Ces chiffres sombres expliquent que, pour beaucoup d’entre nous, avoir un cancer signifie que l’on va mourir bientôt. Le mot cancer est alors synonyme d’une fin proche. Mais c’est faux. Il n’y a rien d’iné- luctable à cela. Au contraire, il y a 101 choses que nous pouvons faire pour avoir de plus grandes chances d’éviter un cancer ou contrer son évolution. C’est ce qui va vous être expliqué dans ce dossier. Et c’est ce que montre, pour commencer, cette histoire assez in- croyable parue dans Le New York Times. Jean-Marc Dupuis s a n t é n at u r e i n n o vat i o n 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . cancer : toutes les solutions naturelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’île où les hommes oublient de mourir L e New York Times a publié en octobre 2012 un article extraordinaire intitu- lé « L’île où les gens oublient de mourir » (The Island Where People Forget To Die). Il rapporte l’histoire d’un combattant de la seconde Guerre mondiale d’origine grecque, Stamatis Moraitis, qui partit s’ins- taller aux États-Unis après l’Armistice. Alors qu’il avait adopté le style de vie américain, avec villa en Floride, deux voitures, trois en- fants, Stamatis Moraitis apprit en 1976 qu’il avait un cancer des poumons. Neuf méde- cins confirmèrent le diagnostic et lui don- nèrent neuf mois à vivre. Il avait 62 ans. Il décida alors de retourner avec son épouse sur son île natale d’Icare, en mer Egée, pour être enterré aux côtés de ses ancêtres dans un cimetière ombragé surplombant la mer. Stamatis s’installa dans une maisonnette blanchie à la chaux, au milieu d’un hectare de vignes escarpées, sur la côte nord-est d’Icare, et se prépara à mourir... Il se prépare à mourir, puis... D ’abord, il passa ses journées au lit, soigné par sa mère et sa femme. Mais bientôt, il redécouvrit la foi de son enfance, et commença à se rendre, chaque dimanche matin, à la petite chapelle grecque orthodoxe en haut de la colline, où son grand-père avait été pope. Lorsque ses amis d’enfance apprirent son retour, ils commencèrent à lui rendre visite chaque après-midi. Leurs conversations pouvaient durer des heures, et s’accompagnaient in- variablement d’une ou deux bouteilles de vin du cru. « Autant mourir heureux », se disait Stamatis. Pendant les mois qui suivirent, quelque chose d’étrange se produisit. Il dit qu’il commença à sentir ses forces le regagner. Un jour, se sentant entreprenant, il planta quelques lé- gumes dans son jardin. Il ne projetait pas de les récolter lui-même, mais il appréciait le soleil, et respirer l’air de la mer. Il faisait cela pour sa femme, pour qu’elle puisse profiter des légumes quand il serait parti. Six mois s’écoulèrent. Stamatis Moraitis était toujours vivant. Loin d’entrer en ago- nie, il avait agrandi son potager et, sentant ses forces revenir, il avait aussi nettoyé la vigne familiale. S’accommodant de mieux en mieux du rythme de vie paisible de la petite île, il se levait le matin quand bon lui semblait, travaillait à la vigne jusqu’en dé- but d’après-midi, se faisait un bon déjeu- ner, puis enchaînait sur une longue sieste. Le soir, il prit l’habitude de se rendre à la taverne du coin, où il jouait aux dominos Le cancer n’est pas la fin proche de notre vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . cancer : toutes les solutions naturelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . s a n t é n at u r e i n n o vat i o n 2 JUIN 2013 jusqu’à une heure avancée. Les an- nées passèrent. Sa santé continua à s’améliorer. Il ajouta quelques pièces à la maison de ses parents. Il dévelop- pa la vigne jusqu’à produire 1500 litres de vin par an. Aujourd’hui, 35 ans plus tard, il a atteint 97 ans (selon un do- cument officiel qu’il conteste ; car lui affirme en avoir 102) et il n’a plus le cancer. Il ne suivit jamais de chimio- thérapie, ne prit aucun médicament d’aucune sorte. Tout ce qu’il fit fut de partir pour Icare. Son cas est-il représentatif ? L e cas de Stamatis Moraitis, et de l’île d’Icare, est rapporté par un scientifique de la National Geographic Society (éditrice du fameux magazine National Geographic), qui s’est spécia- lisé dans l’étude du mode de vie des populations bénéficiant d’une longévi- té exceptionnelle. Toutes sortes de belles histoires ont été racontées sur les habitants de la vallée de Vilcabamba en Equateur, les Hounzas dans le nord du Pakistan, et les monta- gnards du Caucase en Géorgie, supposés vivre au-delà de cent ans en moyenne. Mais on sait aujourd’hui qu’à l’origine de ces mythes, il y a le simple fait que la plu- part des habitants ne connaissaient pas leur âge, et que des explorateurs un peu rêveurs se laissèrent abuser, peut-être volontairement ! En revanche, il est bien établi aujourd’hui que les femmes qui vivent le plus longtemps au monde sont sur l’île d’Okinawa, au Japon. Concer- nant les hommes, c’est la province de Nuoro, en Sardaigne, qui compte la plus haute concentration de centenaires. Au Costa-Rica, sur la péninsule de Nicoya, une population de 100 000 métis a été découverte, ayant un taux de mortalité plus bas que la moyenne à 50 ans. Et il existe une ville en Californie, Loma Lin- da, où habitent des Adventistes du Sep- tième-Jour (une église inspirée par le christianisme), dont l’espérance de vie dépasse de 10 ans la moyenne améri- caine. Sur la ville d’Icare, le démographe belge Michel Poulain a déterminé que les ha- bitants atteignent l’âge de 90 ans deux fois et demi plus souvent que les Amé- ricains, dans une étude menée avec l’Université d’Athènes. Les hommes, en particulier, ont même quatre fois plus de chance d’atteindre 90 ans que les hommes Américains, et sont en géné- ral en meilleure santé. Plus beau en- core, ils vivent 8 à 10 ans de plus avant de mourir de cancer ou de maladie car- diovasculaire, ils souffrent moins de dépression, et leur taux de démence sénile n’est que d’un quart celui de la population américaine ! Les secrets d’Icare S elon le Docteur Leriadis, qui vit et soigne les habitants d’Icare, leur Le cancer n’est pas la fin proche de notre vie 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . cancer : toutes les solutions naturelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . uploads/Geographie/ 06-les-dossiers-jmd-cancer.pdf
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- Publié le Sep 20, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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