Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Nouvelle réponse du pr

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Nouvelle réponse du prince des israélites Rothschild Ier [Bon James de Rothschild] à un pamphlétaire, suivie d'une [...] Rothschild, James de (Bon). Auteur du texte. Nouvelle réponse du prince des israélites Rothschild Ier [Bon James de Rothschild] à un pamphlétaire, suivie d'une dissertation sur la catastrophe du 8 juillet, par M. P. de R.. 1846. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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Rothschild pour entrer dans l'arène où un obscure pam- phlétaire vient de lui jeter le gant sans oser se présenter devant son ennemi qu'ilattaque par un pseudonyme. Mais nous avons une mis- sion intime à remplir ; celle de rétablir la vé- rité , de dire les choses telles qu'elles sont, et de repousser de toute nos forces les insinua- tions odieuses , jetées dans les esprits faibles , à la face de la France , sur le compte de l'un de ses plus grands citoyens ; cette mission est celle de l'honnête homme, nous n'hésitons pas à l'accepter. — 4 — Il fut un temps où les Athéniens élevaient des statues à la calomnie; grâce aux moeurs de nos jours , vous n'aurez pas de statue, Mon- sieur le pamphlétaire , c'est de l'injustice , di- rez-vous, car vous en méritez bien une , mais notre siècle ne le veux pas : sic vos non vobis. En abordant votre écrit, nous ne savons pas trop comment le prendre; nous com- mençons , nous lisons , nous relisons , mais au milieu de tout ce galimathias de paroles, de dynastie, de Cornes de Moïse, de Napoléon et de Louis XVI, qui doivent être fort étonnés de se trouver là, par votre invention, de la manne électorale, de tableaux rouges, bleus et jaunes à tant la toise, de tous vos hélas ! et de la ca- lomnie que vous assumez sur les électeurs qui reçoivent les faveurs de M. Fould, nous ne sa- vons pas si nous devons continuer notre tâche, car on se salit les mains en touchant' une pa- reille brochure , on se ternit la vue en la lisant et l'on perd son temps et son esprit en cher- chant à la comprendre : « Soyez plutôt maçon si c'est votre métier. » « Avant d'être Roi, Rothschild Ier fut le pre- — 5 — » mier Baron juifde l'Europe, etc. » Vous avez bien mordu à l'hameçon, M. le pam- phlétaire , en prenant le mot Roi au sérieux , M. de Rothschild, en homme d'esprit, a dû beaucoup rire lorsque la première fois quel- ques niais de Paris lu décernèrent cette royauté financière ; quant à ses titres de no- blesse il y aurait mauvaise foi à les contester ; la noblesse allemande a toujours valu la noblesse française et en ce qui concerne la religion, qu'on soit israélite, protestant, catholique ou quaker , on a droit au respect et à l'admiration des hommes quand on marche dignement dans la voie d'une cons- cience pure, et que l'on fait le bien sans s'in- quiéter à qui on le fait. Vous répondrez à cela, comme d'autres personnes mal informées , que M. de Rothschild, ne fait de bien qu'à ses coreligionnaires; qu'il a fondé un hospice à Paris, où beaucoup d'Israélites malades vont retrouver la force et la santé; qu'il a pourvu d'emplois un grand nombre de ceux qui pro- fessent sa religion , que chaque jour ses nombreuses munificences s'étendent sur eux. C'est déjà beaucoup, cela, Monsieur, et nous ne voyons pas trop que dans notre religion, à laquelle nous tenons beaucoup aussi, ces exemples là soient fréquemment imités. Mais il y a erreur dans cette assertion, M. Roths- child a étendu ses bienfaits sur toutes les classes, sur toutes les religions, sur toutes les infortunes quand il les a connues ; c'est là une page brillante de son histoire qui lui fera autant d'honneur que ses grands et gigantes- ques travaux. Nous reviendrons tout à l'heure sur M. de Rothschild, car nous devons dire aussi quel- ques mots de M. Fould, auquel vous vous faites l'honneur de parler, nous doutons qu'il vous fasse l'honneur de vous répondre. Quel est donc le démon qui vous possède, Mon- sieur ! pour attaquer ainsi un nom respecta- ble , connu, comme celui de M. de Roths- child, par les services qu'il a rendus au com- merce , à l'agriculture, à l'industrie, aux sciences? Quand M. Fould fut nommé dé- puté, il le dut à la grande majorité du collége où il se présenta (1); les nombreuses voix qu'il eut, lui furent acquises par son mérite (1) Basses-Pyrénées. — 7 — personnel, par sa position et par cette modé- ration politique qui l'a toujours tenu éloigné des brouillons et des intrigants. Son caissier, dites-vous , sait bien ce qu'il en a coûte ; nous doutons que le caissier de M. Fould vous ait jamais montré les livres où vous avez puisé cette calomnie. Quant aux électeurs , vous les calomniez également, nous les croyons trop gens d'honneur pour avoir accepté de sem- blables propositions si elles avaient été faites. Pour ce quiregardel'honorablefamille Fould , il y a chez vous un dégoûtant cynisme à cher- cher à la tourner en ridicule par des épithètes puériles qui ne vont ni à sa taillenià son rang, et qui ne peuvent que retomber sur celui qui les prodigue si grossièrement. Revenons à M. de Rothschild. — 8 — à entasser calomnies sur mensonges et men- songes sur calomnies dans un écrit qui ne vivra pas une heure à côté de l'immense ré- putation qu'il ose attaquer. Nous connaissions comme vous, Monsieur, l'anecdote du Landgrave de Hesse et la belle conduite de la maison Rothschild en cette circonstance ; tout cela nous était parfaite- ment connu, mais ce qui ne nous était pas venu à l'idée, c'était qu'on put jeter du ridi- cule sur une action qui en tous les temps, dans tous les pays du monde, honore ceux qu'elle fait connaître et qui en sont les au- teurs. Par le temps qui court , Monsieur, pensez-vous qu'on reçoive toujours le capital chez certains individus? Nous ne parlons pas des intérêts , c'est trop minime , nous devri- ons pourtant en parler uploads/Geographie/ nouvelle-reponse-du-prince-des-rothschild-james-bpt6k5660456v.pdf

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