Corrigé du devoir n°1 E. Ferrer C. Ughetto 1-1003-CT-PA-01-10 E. Ferrer C. Ughe
Corrigé du devoir n°1 E. Ferrer C. Ughetto 1-1003-CT-PA-01-10 E. Ferrer C. Ughetto O Ce corrigé-type a été rédigé par des professeurs. Vous y trouverez des compléments méthodologiques et littéraires utiles. Ne vous inquiétez pas, des devoirs aussi complets ne sont pas attendus de vous le jour de l’examen. DAEU A et B FRANÇAIS Corrigé du devoir n° 1 CORRIGÉ DU SUJET N°1 : RÉSUMÉ - VOCABULAIRE – DISCUSSION C. Ughetto Actualisation E.Ferrer Texte : L’homme et la ville de M. Ragon 1. Résumé : (/8 points) Conseils : • Vous devez respecter le nombre de mots imposés. N'oubliez pas que vous avez toujours droit à un écart de + ou - 10% par rapport à ce nombre. Vous deviez donc écrire un résumé de 108 à 132 mots. En fin de résumé, vous devez indiquer le nombre exact de mots utilisés. • Vous devez procéder à une sélection. Pour cela, il fallait supprimer les exemples des lignes 24 à 29. Quant aux exemples des lignes 4 à 9, il fallait les remplacer par l’argument qu’ils illustrent. • Vous devez reformuler les idées essentielles du texte, c'est-à-dire vous exprimer avec vos propres mots. • Vous devez respecter le circuit argumentatif (= l'ordre des idées) du texte. Une fois que vous avez souligné dans le texte les idées essentielles, dégagez ce circuit du texte. Pour cela, soyez attentifs aux articulations logiques. Encadrez-les, cela vous aidera à suivre le raisonnement. • N’hésitez pas à revoir la séquence 4 du tome 1 « Réussir le résumé ». a) Le circuit argumentatif du texte : Thèse réfutée : Les villes, à l’exception de quelques-unes, semblent attirer la critique. • Contre argument 1 : Mais l’absence de critique de ces villes prétendument parfaites est souvent due à une absence de liberté d’expression. • Contre argument 2 : De plus la ville est plus souvent objet de critique que le monde rural parce qu’elle est le lieu privilégié pour s’exprimer. Thèse soutenue: De fait, les cités ont été créées par les divers exodes et l’attirance irrésistible qu’elles exercent. • Argument 1 : Le sentiment de rejet provient de ce que la ville représente un rêve mouvant, qui change au rythme des nouveaux arrivants. Or, cette instabilité inquiète. Pourtant, elle est indispensable afin que la ville ne périclite pas. • Argument 2 : Bien plus, c’est parce qu’elle change, à l’image de l’homme, qu’elle est d’autant plus fascinante. b) Organisation du résumé : Les paragraphes de votre résumé doivent mettre en évidence ce circuit argumentatif. Ici, 2 paragraphes paraissent souhaitables pour présenter les 2 thèses. c) Rédaction du résumé : Les grandes villes sont fréquemment perçues négativement. Mais les cités parfaites sont des cités où les habitants n’ont pas la liberté de s’y exprimer. Par ailleurs, il est naturel que le monde urbain, espace de liberté, génère plus de reproches que le monde rural. De fait, c’est l’exode des campagnes et l’attirance irrésistible que les cités exercent qui ont créé ces villes. Celles-ci sont donc le fruit d’un rêve mouvant au gré des migrations c’est pourquoi elles engendrent un rejet. Ces continuels changements, objet de tant de critiques, sont pourtant vitaux pour éviter leur déclin. Et, paradoxalement, c’est parce que tout change sans cesse, à l’image de l’homme, que la ville fascine. (123 mots) 2. Vocabulaire: (2 points) Conseils : • N’hésitez pas à revoir la séquence 5 du tome 1 « Réussir les questions de vocabulaire ». • Il faut rédiger les réponses. Trop souvent, les étudiants négligent de le faire. • L’expression doit être expliquée d’abord dans son sens habituel, puis dans le contexte de l’extrait. La ville concrétise des fantasmes collectifs : Cette expression est formée d’une antithèse puisqu’elle associe des termes qui s’opposent fortement. En effet, « concrétiser » est un verbe dont le sens signifie « rendre possible », « rendre réel », alors que « les fantasmes » sont des productions imaginaires qui permettent d’échapper à la réalité. Par ses réalisations, ses constructions, ses monuments, la ville permet de donner corps aux rêves des hommes. Ce corps de pierre : Cette expression est une périphrase métaphorique pour désigner la ville. Là encore, il existe une opposition entre « corps » et « pierre ». En effet, le corps évoque un être vivant, qui peut se mouvoir, tandis que la pierre appartient au monde de l’inanimé, du minéral, de l’immobile. Par cette métaphore, la ville donne l’impression de se comporter comme un être humain qui vit, bouge et peut mourir. Ce sont ses bâtiments, ses constructions, son architecture sans cesse mouvante qui font sa vitalité. Dès lors qu’une ville cesse d’évoluer, elle décline. 3. Discussion: (/10 points) Se reporter au corrigé du sujet N°3. CORRIGÉ DU SUJET N°2 : ÉTUDE DE TEXTE ARGUMENTATIF - DISCUSSION C.Ughetto Actualisation E.Ferrer Texte : L’homme et la ville de M. Ragon 1. Questions sur le texte argumentatif: (/10 points) Conseils : • Vous devez soigner la rédaction de vos réponses. Veillez à ce qu’elles soient complètes et dans une langue correcte. • Elles doivent commencer par une phrase introductive qui précise le sujet de la question. Elles se terminent par une phrase conclusive qui rappelle l’intérêt dans l’argumentation. • N’hésitez pas à revoir la séquence 3 du tome 1 : « Réussir l’étude de texte argumentatif ». a) Le quatrième paragraphe contient plusieurs oppositions. Relevez-les et expliquez-les. (3 points) Conseil : Soyez attentif à respecter toute la consigne. Ici, on vous demande de relever les oppositions, il faut donc citer le texte avec précision et indiquer les lignes pour faciliter le travail du correcteur. Mais il vous faut aussi expliquer en quoi ces expressions s’opposent. On trouve dans le quatrième paragraphe toute une série d’oppositions. La première d’entre elles explique les sentiments contradictoires que suscite la ville avec d’une part, le rejet exprimé par des mots comme « déception » « dégoût », « haine » à la ligne 17 ou encore « fatigue », « déroute » à la ligne 23, « se lamenter », « se chagrine » ligne 25 et d’autre part, l’attrait que la cité exerce par les possibilités et les richesses qu’elle offre : « elle pétrifie les rêves » (l.18), « incarne les idées » (l.18, 19), « concrétise les fantasmes » (l.19). Ces trois dernières expressions contiennent elles-mêmes une opposition. En effet « pétrifie » s’oppose à « rêves », « incarne » à « idées » et « concrétise » à « fantasmes ». Ces associations inattendues montrent que la ville réalise l’impossible : donner par ses constructions, ses monuments une réalité concrète aux rêves des hommes. Vient ensuite une troisième série d’oppositions entre le mouvement et l’immobilisme. Si la ville est essentiellement faite de pierre comme l’indiquent les termes « pétrifie » (l.18) et « corps de pierre » (l.23), elle n’en est pas moins Phrase introductive un lieu de mouvement, idée développée par un champ lexical important du changement : elle est le lieu de l’ « instabilité » (l.20), de l’ « agitation » (l.23), elle « bouge sans cesse, se transforme, se métamorphose » (l.22). Cet « être vivant » (l.23) et sa « vitalité » (l.21) s’opposent aussi à l’immobilisme du village « immuable » (l.22) ainsi qu’à celui de la mort. La ville n’a d’autre choix pour survivre comme le montre la dernière phrase du paragraphe : « C’est seulement si Paris n’avait pas changé que Paris serait mort. » Ces oppositions soulignent le caractère paradoxal de la ville et annoncent le dernier argument du texte : la ville se comporte comme un être humain, changeante et pétrie de contradictions, c’est ce qui la rend si fascinante. b) À quels indices comprend-on que l’auteur prend la défense des villes ? (3 points) Conseils : • N’hésitez pas à revoir dans le tome 1, le chapitre 2.2.2.1 «l’énonciation », ainsi que le chapitre 3.2.3. « Étudier l’implication du locuteur/destinataire ». • N’oubliez pas d’indiquer les lignes, ce qui facilite le travail des correcteurs. Bien que le locuteur dans ce texte reste discret, certains indices permettent de connaître sa position. On peut à cet égard relever des termes positifs se rapportant à la ville, en plus grand nombre que les termes négatifs. Ainsi est-elle associée à l’idée de liberté : « Cette liberté de jugement est à mettre à l’actif de la grande ville » (l.11, 12), puis à l’idée de vie reprise plusieurs fois : «vitalité » (l.21), « être vivant » (l.23), « survécu » (l.28). Le mot « fascination » est employé à 2 reprises aux lignes 15 et 30. Les verbes « incarne » (l.18), « concrétise» (l.19), « se métamorphose » (l.22) qui insistent sur les nombreuses possibilités de la ville sont également des termes mélioratifs. De même, on peut relever à la fin de l’extrait un double effet d’amplification avec l’expression hyperbolique « lourdes de toute la mémoire du monde » (l.34) suivi de l’adverbe intensif « si » pour insister sur le lien étroit qui unit l’homme uploads/Geographie/ 11003ctpa0110-devoir-1-pdf.pdf
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- Publié le Jan 12, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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