DK NEWS QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - Mardi 10 Juillet 2012 N° 12

    DK NEWS QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - Mardi 10 Juillet 2012 N° 12 - Première année - Prix : Algérie 10 DA. France : 1 euro / ISSN : Le secteur industriel privé de- meure un investisseur potentiel et contribue fortement à la création de la richesse et de l'emploi, a affirmé lundi le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investis- sement, M.Mohamed Benmeradi. Le ministre a estimé dans un en- tretien à l'APS à l'occasion du cin- quantenaire de l'indépendance de l'Algérie que le secteur privé national avait réalisé «des progrès significa- tifs en termes d'investissements». Le secteur de l'Industrie a réalisé 1.205 milliards de DA d'investisse- ments durant la période 2002-2010, soit 60% du montant global des in- vestissements réalisés dont 57% par le secteur privé. «Donc, nous pou- vons bien dire que le secteur privé demeure un investisseur potentiel et contribue fortement à la création de la richesse et d'emplois», a-t-il dit. Le ministre a expliqué la concen- tration du secteur privé sur certaines filières comme l'artisanat et l'agroa- limentaire par leurs «spécificités in- trinsèques». «Ce sont généralement des filières très profitables, pas très capitalistiques, à faible niveau tech- nologique et de main d’œuvre», a-t- il ajouté. L’investissement dans ces filières «ne requiert pas de ce fait la mobili- sation de ressources financières im- portantes tout en ayant un retour rapide sur l’investissement», ex- plique encore M. Benmeradi. En outre, le caractère familial des entreprises privées a fait que le choix de la filière se fait avec une grande prudence en prenant le minimum de risques, a-t-il ajouté. «Ces deux éléments ont produit une situation où l’on constate une concentration d’opérateurs privés dans des filières au détriment d’au- tres. Cela est valable aussi pour le secteur des services, où on constate, par exemple, la concentration des investissements privés dans le trans- port», a-t-il résumé. Un tiers de la valeur ajoutée du secteur industriel (plus 197 milliards de DA) est généré par les industries agroalimentaires, qui emploient plus de 145.000 personnes, soit 40% de la population active industrielle exerçant dans plus de 24.000 entre- prises. M TEWFIK KHELLADI, DG DE L’ENTV Gros plan sur le ramadhan et le cinquantenaire de l'indépendance M. RAOUIA, DG DES IMPÔTS Amélioration de la prise en charge des contribuables Les ministres maghrébins des Af- faires étrangères ont été unanimes, lundi à Alger à l'ouverture des tra- vaux de leur réunion, à souligner la nécessité d'une approche commune face aux défis sécuritaires qui se po- sent à la région. A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Me- delci a jugé nécessaire de définir un concept commun des menaces qui représentent un danger et d'œuvrer à «adopter une approche complé- mentaire et cohérente de la coopéra- tion maghrébine axée sur des bases solides et efficaces». LES MINISTRES MAGHRÉBINS DES AE SE CONCERTENT À ALGER Une approche commune face aux défis sécuritaires p5 LE PROFESSEUR DJOUDI MERABET, RECTEUR DE L’UNIVERSITÉ A. MIRA DE BÉJAIA «Pour l’émergence d’un nouvel art d’entreprendre» p6 Lire p. p. 8 et 9 M. BENMERADI, MINISTRE DE L'INDUSTRIE, DE LA PME ET DE LA PROMOTION DE L'INVESTISSEMENT À L'APS «La relance de l’industrie exige la participation du privé» SANTÉ :Les bienfaits de la tomate p. 5 p. p. 12 - 13 RAMADHAN Nuit du doute le 19 juillet p24 p3     2 NATION Mardi 10 juillet 2012 DK NEWS Le conseiller chargé de l'informa- tion et de l'orientation à l'université des sciences et des technologies Houari Boumediene (USTHB), M. Ab- delwahab Dahel a affirmé, lundi à Alger, que les nouveaux lauréats du baccalauréat 2012 «sont libres de choisir, pour leurs préinscriptions, entre Internet et le déplacement à l'université». En marge des portes ouvertes sur l'université, organisées du 9 au 13 juillet 2012, à l'initiative de l'USTHB, M. Dahel a expliqué que les nouveaux bacheliers (session juin 2012) étaient libres de choisir entre Internet et le déplacement à l'université pour leurs préinscriptions. Il a souligné que les parties concernées n'ont pas mis en garde contre les inscriptions par Internet mais qu'elles ont jugé «préférable» pour les étudiants de profiter de ces portes ouvertes pour procéder à leurs préinscriptions, afin de bénéficier des informations fournies par les en- cadreurs concernant l'orientation et les spécialités disponibles. Il a indiqué, dans ce sens, que des portes ouvertes sont organisées à tra- vers plusieurs universités du pays et que tous les moyens sont mis en place pour assurer le bon déroule- ment de cette opération. A cet effet, un guide des différentes formations de l'enseignement supé- rieur ainsi que toutes les informa- tions sur les préinscriptions et l'orientation sont mis à la disposition des bacheliers. La préinscription consiste à remplir la fiche de vœux comportant 10 choix en ligne sur le si- teWeb http://www.orientation.esi.dz, souligne un des encadreurs. L'opération d'inscription se dé- roule en 4 phases, la première celle des préinscriptions s'étalera du 9 au 13 juillet, la deuxième étape du 14 au 15 juillet concerne la confirmation de la préinscription alors que les affecta- tions et les recours auront lieu entre le 22 et 24 juillet et les inscriptions fi- nales se feront du 26 au 30 juil- let.(SUIVRA) Dans le cadre du principe d'une place pédagogique pour chaque bachelier d'une part et dans le souci de répondre à la revendica- tion sociale diverse d'une autre part, le ministère de l'Enseigne- ment supérieure et de la re- cherche scientifique a mis à la dispositions des nouveaux bache- liers une fiche de vœux sur les toutes les filières disponibles aux dif- férentes universités du pays. Il s'agit notamment de l'enseigne- ment dans le cadre licence-master- doctorat (LMD), dispensé dans toutes les universités et centres universi- taires du pays. Pour accéder aux grandes écoles, les nouveaux bacheliers peuvent éga- lement rejoindre les classes prépara- toires et les classes préparatoires intégrées dont la durée de formation varie d'une à deux années. Il s'agit de l'Ecole nationale poly- techniques (ENP), l'Ecole nationale vétérinaire (ENV), l'Ecole nationale d'Agronomie, l'Institut supérieur des sciences de la mer et de l'aménage- ment du littoral (Ismal) ainsi que les écoles supérieures normales (Kouba, Bouzareah, Constantine, Oran, Skikda, Laghouat). L'orientation de l'enseignement supérieur et de la recherche scienti- fique repose sur trois critères à savoir le choix, la branche et les résultats obtenus au baccalauréat outre les ca- pacités d'accueil des établissements universitaires. Bouadallah F. Les fins d’année sont affaire de bilan. C’est aussi une occasion pour évoquer le palier de l’enseignement universitaire et de la recherche scientifique, s’interroger sur l’évolution de cette grande et noble institution. Vue d’une certaine distance, l’Université algérienne n’apparaît pas seulement comme une grande institu- tion, mais en fait elle est plus complexe qu’elle n’y paraît, parfois minée par les contradictions, situation renvoyant à des tendances conservatrices en son sein, et d’autres tendances tournées vers le pro- grès qu’elle ne sait pas toujours en dessi- ner les contours. Et pourtant, l’Université doit se mesurer à d’immenses défis : D’abord faire face aux besoins nou- veaux et à des effectifs toujours en pro- gression ; D’autre part l’Université est de plus en plus insérée dans un monde où la science et la Technologie ordonnent la marche du monde. La mondialisation impose ensuite à l’Université de s’intéresser à ce qui se fait de fondamental dans le monde, d’être en phase avec un environnement extraordi- naire, complexe et qui ne pardonne rien aux faibles. La démocratisation de l’ensei- gnement qui a été la grande revendication de l’Algérie post – indépendance est une réalité palpable. Elle permet l’accès gra- tuit à toutes et à tous aux différents stades de l’enseignement. Aujourd’hui d’ail- leurs, l’on ne parle plus de l’Université al- gérienne mais des Universités algé- riennes. Le pays, en vertu de cette démocratisa- tion et d’un intérêt qui n’a jamais failli concernant le secteur de l’Enseignement et de l’Education, de la part des pouvoirs publics, il a permis au plus grand nombre d’Algériens d’accéder au savoir. Lors d’une récente rencontre organi- sée par le parti du FLN pour honorer de jeunes chercheurs et de jeunes entrepre- neurs, le Secrétaire Général du FLN s’est déclaré fier de voir de jeunes Algériens, purs produits de l’Ecole algérienne parve- nir à cette remarquable maîtrise des pro- cessus scientifique et technologiques, Mr Abdelaziz Belkhadem a rappelé que notre pays était pleinement intégré dans cette économie du savoir et que cela faisait naî- tre de grandes responsabilités. Ce sont aux universités nées de la dé- mocratisation de l’enseignement d’y faire face. Le secteur de la recherche doit impé- rativement s’adapter à la nouvelle situa- tion. Le partenariat Universités – monde des entreprises nécessite qu’une grande coopération s’instaurent entre les deux parties qui s’ignorent totalement au- jourd’hui. Ils doivent travailler en étroite collabo- ration. L’Enseignement Supérieur est assez dense en infrastructures doit trou- ver auprès des entreprises les éléments de la collaboration et surtout comment faire pour avancer. Cela nécessitera un encadrement scientifique accru. Karim H. La question de l’état est inscrite au cen- tre des préoccupations uploads/Geographie/ 16-13-dknews10072012 1 .pdf

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