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35e année, numéro 16 Mercredi, 21 avril 2004 PauL Martin de passage à L'ISMER L

35e année, numéro 16 Mercredi, 21 avril 2004 PauL Martin de passage à L'ISMER Le directeur de l'ISMER, Serge Demers, lePremier ministre Paul Martin etlevice- recteur à la formation et à la recherche à l'UOAR, Jean Ferron, étaient les inter- venants lors de l'annonce d'une contribution dugouvernement fédéral à l'ISMER. (Page 3) La ministre Liza FruLLa annonce deux Chaires de recherche du Canada La ministre Liza Frulla a présenté les titulaires des deux plusrécentes Chaires de recherche du Canada à l'UOAR. De gauche à droite: le vice-recteur Jean Ferron, letitulaire Réjean Tremblay, Mme Frulla, letitulaire David Doloreux, etledirecteur exécutif des Chaires de recherche du Canada, M. René Durocher. (Page 2) Le Prix ADUQAR à MarjoLaine Castonguay Marjolaine Castonguay, une diplômée en biologie de l'UQAR, a reçu cette année le . prix de l'ADUOAR. Elle est ici entourée de Josée Lévesque, présidente de l'ADUOAR, et de Jean Ferron, de l'UOAR. (Page 4) La Soirée du Mérite étudiant à Rimouski Laura Ducheman a été nommée personnalité culturelle à l'UOAR cette année alors que Julie Boucher estlapersonnalité sportive. (Détails en pages 8 et9.) La Soirée des bénévoLes à Lévis Caroline Chartier, une étudiante auBaccalauréat en administration à Lévis, apar- ticipé à la soirée des bénévoles, le 25 mars. Membre du club entrepreneur étu- diant (CEE), elle aime bien quand toutestauniveau! (Page 7) • L'UQAR compte maintenant cinq Chaires de recherche du Canada L'Université du Québec à Rimouski a fait connaître à la presse régionale, le 15 avril, les titulaires de ses deux plus récentes Chaires de recherche du Canada. Le chercheur David Doloreux estletitulaire de la nouvelle Chaire de recherche en développement régional (innovation et savoir) alors que le chercheur Réjean Tremblay est le titulaire de la Chaire de recherche en aquaculture. La présentation de ces deux spécialistes s'est faite en présence de la ministre du Développement social du Canada, Mme Liza Frulla, du directeur du programme de Chaire de recherche du Canada endéveloppement régional (innovation et savoir), sous la direction de David Doloreux Originaire de Montréal, David Doloreux vient de terminer un stage post- doctoral au Dépar- tement des études en design del'Université de Lund, en Suède. Auparavant, il a obtenu un baccalauréat en géo- graphie à l'UQAM, une maîtrise en géographie à l'Université de Montréal, puis, en 2002, un doctorat en études urbaines à l'Université de Waterloo, en Ontario. En plus de la géographie économique et industrielle, il a toujours été passionné par les questions touchant le développement régional et parles systèmes d'innovation. Il a été boursier du Conseil de recherche du Canada en sciences humaines (CRSH) et du Fonds québécois pour la Formation des chercheurs et l'aide à la recherche (FCAR), en plus de recueillir quelques bourses d'excellence dans ses études universitaires. Même si sa carrière de scientifique est encore jeune, il a déjà collaboré à la prépa- ration de plus de 70 publications d'articles ou de communications publiques, ici et à l'étranger. En Europe, il adonné des cours et dirigé quelques thèses de maîtrise. Il fait aussi partie de différents réseaux de recherche dans les pays nordiques européens. Chaires de recherche du Canada, M. René Durocher, du vice-recteur .M. Jean Ferron, et de plusieurs invités, . ' Au total, l'UQAR compte maintenant neuf Chaires de recherche, dont cinq dans le domaine maritime, deux en développe- ment régional, une en relation avec la forêt et une en conservation des écosystèmes nordiques. À propos du financement, cinq de ces Chaires ontété accordées parlepro- gramme de Chaires de recherche du Canada [www.chaires.gc.ca]. deux par Pêches et Océans Canada et deux par le gouvernement du Québec. L'économie dusavoir « Les recherches menées dans le cadre de cette Chaire visent à mieux comprendre les enjeux auxquels les régions sont confron- tées dans l'économie du savoir, explique M. Doloreux. Elles visent aussi à mieux com- prendre la dynamique spatiale de l'é- conomie de ces régions et à proposer des outils d'aide au développement. Le pro- gramme de la Chaire s'oriente autour de trois axes de recherche. » 1) Dynamiques territoriales et mutations économiques. Nous vivons dans une économie axée sur laproduction de biens et services plus complexes qu'avant et où le savoir et la connaissance jouent un grand rôle. Ainsi les territoires peuvent-ils com- mencer à être saisis comme étant des réseaux de coordination au sein desquels les acteurs expriment des intentions vis-à- vis des autres. Quels sont les facteurs qui font que certaines régions se développent ' alors que d'autres semblent bloquées? 2) Innovation, dynamiques productives et territoires. La recherche récente montre que l'innovation estun processus territoria- lisé, stimulé non seulement par les ressources locales, mais également par le contexte social et institutionnel dans lequel elle évolue. La région prend donc une dimension dynamique dans la mesure où elle constitue un espace de relation entre la technologie, les marchés, le capital produc- tif, les savoir-faire, la culture technique, les représentations, etc. Autrement dit, la région produit les conditions et les ressources nécessaires à l'innovation. Quelles sont les relations à faire entre l'ac- Selon le vice-recteur M. Jean Ferron, l'obtention de ces chaires de recherche dé- montre que' <~ l'UQAR 'peut attirer des chercheurs de grande qualité, en appui au développement de créneaux spécifiques dans lesquels l'Université entend assurer un leadership national. M. Doloreux et Trem- blay joindront leurs efforts à ceux des au- tres chercheurs et des étudiants en développement régional eten sciences de la mer, permettant ainsi à l'UQAR d'agircom- me moteur de développement régional. » tivité économique et les processus d'inno- vation? L'approche des Systèmes Ré- gionaux d'Innovation (SRI) sera ici pri- vilégiée, dans l'intention de comparer entre elles différentes régions des pays nor- diques. 3) L'évaluation des politiques régionales d'innovation. Les travaux récents du titu- laire portenfsur les liens entre apprentis- sage et innovation. Ils cherchent à mieux comprendre lerôle des politiques régionales à cet égard. L'objectif estde mieux cibler la dimension régionale des politiques d'inno- vation et des programmes de manière à prendre en compte les traits et caractéris- tiques régionaux pour améliorer l'environ- nement technologique indispensable aux succès des régions. « Cette Chaire s'inscrit très bien dans les orientations d'enseignement etde recherche de l'UQAR dans le domaine du développe- ment régional, constate le titulaire. Nous souhaitons contribuer à la formation, au transfert de connaissances et aux activités déjà en cours, notamment avec leCentre de Recherche sur le Développe-ment Territorial (CROT), avec la Chaire de recherche en développement rural (du titulaire Bruno Jean) etavec les programmes d'études. Les chantiers de recherche proposés par la Chaire permettront d'intégrer les étudiants et des chercheurs intéressés. » Chaire de recherche du Canada en aquaculture, sous la direction de Réjean Tremblay Déjà intégré à l'ISMER, le chercheur Réjean Tremblay est le titulaire de la Chaire de re- cherche du Canada en aquaculture. Après un bac- calauréat en biologie à l'UQAC (Chicoutimi), Réjean Tremblay a obte- nu une maîtrise en océanographie à l'UQAR (Rimouski), étudiant la biochimie des bivalves avec la chercheure Jocelyne Pellerin. Il a ensuite fait un doctorat en biologie àl'Université Laval, surlaphysiolo- gie et la génétique des bivalves, puis un postdoctorat à l'Université Laval en collabo- ration avec l'Université Duke, aux États- Unis. Il était jusqu'à récemment chercheur au Centre aquacole marin de Grande-Rivière, en conchyliculture (élevage des pétoncles et des moules), dans lecadre d'un partenariat MAPAQ-UQAR. Il était également directeur adjoint à la recherche et au développement à la Société de Développement de l'1 ndus- trie maricole (SODIM), située à Gaspé, où il gérait un fonds en R&D de 9 M$sur 5 ans, pour favoriser le développement des entre- prises aquacoles. Pratiques d'élevage La Chaire que dirigera M. Tremblay s'orientera principalement autour d'un axe en physiologie et en génétique. Elle vise l'approvisionnement en juvéniles plus per- formants et l'utilisation de pratiques d'éle- vage plus efficientes, respectant les principes de développement durable. « Notre premier objectif, affirme M. Tremblay, consiste à mesurer l'impact des facteurs nutritionnels et génétiques qui influencent le développement larvaire et post-larvaire et les facteurs qui contribuent au succès de métamorphose. » Le pro- gramme de recherche étudiera également les mécanismes permettant la différentia- tion génétique des stocks à petite échelle et le développement de marqueurs de per- formance. « Ces travaux visent à identifier les mécanismes de sélection lors des pra- tiques d'élevage et leurs impacts sur lapro- ductivité et les population naturelles » , explique-t-il. Dans le cadre de cette chaire, les travaux se réaliseront essentiellement au laboratoire de l'ISMER, à laStation aquicole de Pointe-au-Père et au Centre aquacole marin de Grande-Rivière (MAPAQ). Des col- laborations sont également prévues avec la Station technologique maricole des Îles-de- la-Madeleine (MAPAQ) et l'Institut Maurice- Lamontagne (MPO) ainsi que d'autres labo- ratoires hors Québec. Les travaux seront réalisés en liens avec l'industrie maricole québécoise et par l'implication d'étudiants gradués (maîtrise et doctorat). Au Canada, l'aquaculture (l'élevage des organismes aquatiques) est une activité qui a connu une croissance importante au cours des deux dernières décennies, se traduisant par l'emploi d'environ 14000 tra- vailleurs et la production de près de un mil- liard $ par an en revenus d'activités économiques directes et indirectes. uploads/Geographie/ 2004-04-21.pdf