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Connaissez-vous l’origine de votre nom de famille ? Votre patronyme vous rend c

Connaissez-vous l’origine de votre nom de famille ? Votre patronyme vous rend curieux et vous voulez savoir combien vous êtes à porter votre nom et où ils habitent en France ? Flashez le QR Code ou rendez-vous sur https://genealogie.ouest-france.fr Reportage. En Haute-Ariège, les bergers et la peur de l’ours Presque tous les éleveurs de moutons en Haute-Ariège sont contre l’ours. Mais ils doivent désormais faire avec. Page 5 O u s p h g r a p h i d a n s l s P y é n é e s C é d i t : A l a in V i c t o rPHOTO : ALAIN VICTOR Cannes. Une Palme d’or du rire et un festival retrouvé En Cultures Ligue des champions. Samedi soir, pourquoi un tel chaos Engorgements, faux billets … Il y a eu un gros dysfonctionnement dans l’organisation, samedi, au Stade de France. Cahier Sports Ouest © A m a v y / e A s o m g p o o f a s t k u t s e t g r u n d s o w t h e d u ig e U A C a m p o s e a g u e F n a l a t t h S e d e , P a P u d a t S a t d a y M a y 2 8 , 2 0 2 2 . * * * F R A N C E O N L Y * * *PHOTO : PRESS ASSOCIATION IMAGES/MAXPPP Une partie des céréales ukrainiennes, qui ne peuvent plus passer par Odessa ou Marioupol, s’exportent via Constanța (photo), en Roumanie. Mais ce n’est pas simple. Vladimir Poutine le sait et utilise la situation alimentaire mondiale critique pour tenter de faire lever les sanctions sur son pays. Page 2 A p y w o a g s a d d i p c a l r a n p g b o u n d f o E g y p t ,t h e B a c S a p o r t o f C o n s t n t a , R o m a , M a y 1 , P c u t a e M a y 1 1 , 2 0 2 2 R E U T E R S / O l i m p i u G h e o r g h i uPHOTO : STAFF, REUTERS Exportationsdeblé: lechantagedePoutine Commentaire par Laurent Marchand (*) Du nouveau à l’est de l’Europe Quand on accueille un être humain, tous les migrants en font l’expérience, on accueille aussi, qu’on le veuille ou non, une histoi- re. Souvent douloureuse, toujours complexe. Il est non seulement irrespectueux de prétendre effa- cer la mémoire du nouvel arrivant, c’est illusoire. Elle resurgit tou- jours, quel que soit le degré d’inté- gration. Et quand on accueille un pays dans une organisation à plusieurs États, comme l’est l’Union europé- enne (UE), en va-t-il autrement ? Probablement pas. La guerre en Ukraine nous en donne une illus- tration, depuis trois mois. Tout le continent est percuté par cette guerre en direct. Pour deux rai- sons, outre la compassion : parce que Poutine a aussitôt agité la menace nucléaire, et parce que l’Ukraine est un enjeu stratégique majeur pour l’Europe et l’Otan. Pour les pays de la première frontière, les Pays Baltes, la Polo- gne, la Hongrie, la Roumanie, le choc a bien sûr été encore plus existentiel. Le risque réel d’engre- nage est aux portes de ces pays. Les menaces et les mensonges de la Russie y sont très bien con- nus, puisqu’ils ont dû les subir durant plusieurs décennies. L’invasion russe de l’Ukraine rani- me le vent de l’Histoire. Et cette perception est particulièrement claire dans l’esprit des acteurs et des observateurs des pays de l’Est. Accueillis comme de nou- veaux membres de l’UE en 2004, ces pays ont toujours eu un senti- ment mêlé vis-à-vis de leurs parte- naires de l’Ouest. D’un côté, une gratitude pour avoir pu sortir des griffes de l’emprise soviétique et d’avoir pu monter à bord, même si cela s’est fait au prix de nombreux sacrifices trop peu entendus. De l’autre, un sentiment d’incompré- hension sur le tragique de l’Histoi- re, largement refoulé à l’Ouest, et pourtant encore tout frais à l’Est. Le vent de l’Histoire La guerre en Ukraine a brisé le silence qui voilait et séparait le continent en deux. À Varsovie, à Bucarest, à Vilnius ou à Tallinn, on n’a pas été surpris par la violence de Poutine. On considère même ne pas avoir été suffisamment entendus. Surtout, ces pays limi- trophes sont de nouveau face à des menaces russes bien réelles, et dès lors pétris d’un devoir d’engagement existentiel. Le patri- otisme des Ukrainiens est large- ment documenté dans les médias. Il est aussi très puissant chez les voisins. Dernièrement, les Lituaniens ont répondu massive- ment, et en trois jours, à une col- lecte de fonds pour financer un drone (5 millions d’euros) destiné à l’Ukraine. Dans ce contexte, les gestes de solidarité ont été immédiats avec les Ukrainiens. De la part de petits pays comme l’Estonie comme de la Pologne. La récente visite à Kiev du président polonais a bien mon- tré le rapprochement historique entre les deux pays, accéléré par les événements. Par contraste, les positions française et allemande sont jugées ambiguës. Surtout quand Paris parle d’éviter « l’humi- liation » de la Russie, une expres- sion irrecevable pour tous les pays qui ont subi dans leur chair le joug de Moscou. Les visions stratégiques peu- vent différer entre Européens, mais pas au point d’ignorer les dynamiques déjà à l’œuvre à l’est. L’Ukraine aspire inexorablement à l’Europe. Les millions d’Ukrai- niens émigrés en Pologne et en Allemagne ces dernières années étaient comme des éclaireurs d’un vent de l’Histoire qu’aucun calcul diplomatique, français ou allemand, ne pourra refréner. Le choix des Finlandais et des Sué- dois de rejoindre rapidement l’Otan donne la mesure des enjeux stratégiques et renforce la cohésion des pays de l’espace baltique autour d’intérêts vitaux partagés. Paris et Berlin doivent y songer. (*) Rédacteur en chef délégué à la rédaction Ouest-France de Paris, en charge de l’international. Justice et Liberté + Sports Ouest 1,20 € Lundi 30 mai 2022 Service clients : votrecompte.ouest-france.fr Tél: 02 99 32 66 66 Fondateur du Comité éditorial : François Régis Hutin N°23908www.ouest-france.fr Edition France Ouest-France Solidarité Vous pouvez adresser vos dons à Un euro versé = un euro donné (envoi d’un reçu fiscal début 2023) ou via Internet : ouestfrance-solidarite.org Aide aux Ukrainiens, 10, rue du Breil 35 051 Rennes Cedex 9 Aide aux Ukrainiens Aux Palaos, banco pour le touriste écolo ! Confiné depuis deux ans, l’archipel du Pacifique met ses visiteurs au vert. Seuls les plus vertueux accéderont aux pépites. Des Bruxellois remontés pour leur marais Près de la gare de Bruxelles Midi, a jailli un marais. Menacé par la construction de logements, ses défenseurs montent au créneau. L’histoire Au diable les gros billets pour profiter du monde d’après ! Deux ans de con- finement et six décès liés au Covid- 19, ont fait émerger une nouvelle idée du tourisme, chez les 21 000 îliens des Palaos, en Océanie. Depuis sa réouverture au monde, en avril, la petite république refuse de dorloter les plus dépensiers. Sans renoncer à la manne touristique qui fait vivre ses 300 îles, elle dit vouloir choyer les visiteurs respectueux de l’environnement et de la culture loca- le. Charge à eux de le prouver : en se tartinant d’une crème solaire sans danger pour les coraux, en arpentant les musées, en dînant de produits du crû, etc. Chaque geste vertueux leur vaudra des points bonus, via une application sur leur téléphone. Le jackpot ? Le privilège de parta- ger des moments habituellement réservés aux locaux : nager dans une grotte secrète, assister au rituel du baptême d’un enfant, partager un repas… Les dangers d’un tourisme incon- trôlé s’étaient imposés aux îliens dès 2015. Cette année-là, 150 000 badauds avaient débarqué. Deux ans plus tard, chacun était sommé, à son arrivée, de s’engager par écrit, auprès des enfants de Palaos, à laisser « une empreinte la plus légère possible ». Premier pays au monde à graver le rejet du nucléaire dans sa Constitu- tion, dès 1979, les Palaos ont aussi innové en ouvrant, dès 2017, un sanc- tuaire marin de 500 000 km2. Même le capitaine Scott Arni, roi de la plongée touristique, admet que la pandémie – qui l’a cloué au port – a offert un répit salvateur. 135 espèces de requins et de raies y batifolent, se réjouit-il sur la BBC : « Les coraux sont florissants, les récifs magnifi- ques… » Alors mollo sur la crème solaire. Cécile RÉTO. Vue aérienne des Palaos. | PHOTO : ARCHIVES REUTERS Après le chantage au gaz, celui du blé. Et de toutes les autres produc- tions alimentaires d’Ukraine. Vladimir Poutine n’a uploads/Geographie/ 2022-05-30-ouest-france-edition-france.pdf