www.comptoirlitteraire.com présente ‘’Les misérables’’ (1862) roman de Victor H
www.comptoirlitteraire.com présente ‘’Les misérables’’ (1862) roman de Victor HUGO (1490 pages) pour lequel on trouve un résumé puis une analyse de : - la genèse (page 16) - l’intérêt de l’action (page 19) - l’intérêt littéraire (page 29) - la langue (page 29) - le style (page) - l’intérêt documentaire (page 71) - l’intérêt psychologique (page 87) - l’intérêt philosophique (page 109) - la destinée de l’œuvre (page 118) - des commentaires de passages (pages 125-) Bonne lecture ! 1 RÉSUMÉ Première partie : ‘’Fantine’’ Livre premier : ‘’Un juste’’ Évêque de Digne depuis 1806, M. Myriel, qui avait eu une jeunesse agitée avant de devenir Monseigneur Bienvenu, et qui, jusque dans son âge viril, montra un caractère passionné, violent, reflète un grand esprit de simplicité (il «faisait durer trop longtemps ses soutanes», et «faisait garder sa maison» par deux femmes, sa sœur, Mlle Baptistine, et une servante, Mme Magloire) et un esprit de charité vraiment évangélique, qu’il déploie dans son «dur évêché». Son incarnation des vertus évangéliques l’amène à reconnaître, à travers un vieux conventionnel mourant, la lumière de la Révolution, et même à lui demander sa bénédiction, sans qu’il soit «un évêque philosophe» ou «un curé patriote». En effet, c’est un fervent royaliste qui ne cessa de témoigner au régime impérial une réserve hostile, qui ne désarma pas même en 1815. Cependant, il n’a rien d’un prélat politique, et n’est point courtisé, connaît la solitude car il ne sert les ambitions de personne. Livre deuxième : ‘’La chute’’ «Dans les premiers jours du mois d’octobre 1815», arrive à pied à Digne un voyageur inquiétant parce que, farouche et hagard, il présente un aspect si «misérable» qu’il ne trouve asile nulle part. Alors que la nuit tombe, il sort de la ville, réduit à l'état de bête errante, et prêt à devenir un vrai criminel. Mais la campagne lui paraît hostile, et il revient sur ses pas. Une «bonne femme» l’invite à frapper à une porte, qui est celle de l’évêque. Il se présente : «Je m’appelle Jean Valjean. Je suis un galérien», et se raconte. Pour avoir, en 1795, volé du pain pour des neveux qui n'avaient rien à manger depuis plusieurs jours, il avait été, en 1796, condamné à cinq ans de bagne, recevant à Toulon le numéro 24.601. Ses tentatives d'évasion retardèrent à plusieurs reprises sa libération, sa peine étant alors triplée. Il ne sortit du bagne de Toulon qu'au bout de dix-neuf ans, et il en a quarante-six. Du fait de son «passeport jaune» d'ancien forçat qui le rend partout suspect, il n’a pu obtenir du travail à Grasse, et il a été, à Digne, repoussé de partout. M. Myriel l’accueille, l’appelant «monsieur», le traitant comme un égal, sans même s'informer d'où il vient et qui il est. Cette confiance l’émeut, mais plus encore le trouble et le gêne. Comme il doit se rendre à Pontarlier, «itinéraire obligé», l’évêque lui donne force «détails sur les fromageries» de la région, afin de lui suggérer d’y chercher un emploi. On apprend quel fut son passé. Né en 1769 dans une famille de pauvres paysans de Faverolles, dans la Brie, il n’avait pas, dans son enfance, appris à lire. Devenu orphelin, il avait soutenu de son travail sa sœur, qui était restée veuve avec ses sept enfants. Suivant la saison, il se louait comme moissonneur, manœuvre, bouvier, homme de peine, émondeur. Vint, en 1795, un hiver plus rude que les autres où il n’eut plus de travail, ne put plus donner de pain à ses neveux. Au cours de la nuit, repris par ses hantises, il vole «six couverts d’argent». Le lendemain, il est ramené par les gendarmes qui ont trouvé les objets volés. M. Myriel affirme avec tranquillité lui en avoir fait présent, y ajoute même «deux gros flambeaux d’argent massif». Jean Valjean, stupéfait par tant de charité, croit à un véritable prodige. En quittant Digne, il marche tout le jour au hasard, en proie à un trouble profond. Ayant rencontré un petit Savoyard, Petit-Gervais, comme inconsciemment, il lui vole une pièce de monnaie, puis, se réveillant, il en vain l’appelle pour la lui rendre. Mais il éprouve de cruels remords, et, l’admirable geste miséricordieux de l'évêque faisant son chemin dans son âme obscure, il décide de se réhabiliter. Une singulière métamorphose commence chez ce paria qui n'avait connu jusqu'ici que les rigueurs de la loi et la méchanceté des hommes. Livre troisième : ‘’En I'année 1817’’ 1817, c’est l’année que Louis XVIII qualifia de «la vingt-deuxième de son règne». La réaction antibonapartiste triomphait. On insultait les proscrits de 1815. On s’enivrait de traditionalisme. Cependant, l’avenir s’élaborait mystérieusement. 2 C’est aussi en 1817 que l’étudiant parisien Tholomyès rompit sa relation avec Fantine, une jeune fille qu’il avait séduite, et l’abandonna : la trentaine venue, il lui fallait bien mettre fin à ce libertinage. Elle était née à Montreuil-sur-mer (dans le Pas-de-Calais) de père et de mère inconnus ; elle n’avait donc point de nom ; quelqu’un l’appela «la petite Fantine». Fillette, jeune fille, elle travailla pour vivre. «Elle était belle et resta pure le plus longtemps qu’elle put. C’était une jolie blonde avec de belles dents.» Un jour, elle rencontra Tholomyès : «Amourette pour lui ; passion pour elle.» Tholomyès lui laissa sur les bras une enfant de deux ans, Cosette. Livre quatrième : ‘’Confier, c’est quelquefois livrer’’ À Montfermeil, «une façon de gargote» appelée ‘’Au sergent de Waterloo’’ «était tenue par des gens appelés Thénardier, mari et femme», deux «figures louches». Un jour du printemps de 1818, alors que la Thénardier, sorte de colosse d’un aspect peu avenant, surveillait avec amour ses deux fillettes, et berçait son dernier-né en fredonnant une romance à la mode, une jeune femme se présenta, qui portait, elle aussi, un enfant de trois ans dans ses bras. «Elle avait la mise d’une ouvrière qui tend à redevenir paysanne.» «C’était Fantine». Désespérée, à bout de force, elle demanda à la Thénardier de prendre en pension la petite Cosette. Le marché fut conclu, mais à des conditions très dures pour Fantine : six mois d’avance à 7 francs, plus 15 francs de provision pour les premiers frais, même si elle avait fourni sa fille d’un magnifique trousseau préparé avec amour. Il fut mis au Mont-de-piété, et, bien vite, Cosette fut traitée comme une servante. Et les Thénardier ne cessèrent d’exiger des sommes considérables de Fantine. Livre cinquième : ‘’La descente’’ On apprend qu’à la fin de 1815 était arrivé à Montreuil-sur-mer un homme mystérieux, à qui, puisque, le jour même, il avait sauvé d’un incendie les deux enfants du capitaine de gendarmerie, on n’avait pas demandé son passeport. Il se fit appeler M. Madeleine. Grâce à une innovation dans I'industrie des «verroteries noires», ayant bâti une grande fabrique où il emploie beaucoup de monde, il était devenu honnêtement riche, ayant, en 1820, six cent trente mille francs placés chez le banquier Laffitte. Répandant autour de lui la prospérité, et multipliant les actes charitables, il avait été nommé maire de la ville, et avait reçu la Légion d'honneur. Mais, d’autre part, lui qui avait été «en deuil» en 1821 à l’annonce de la mort de M. Myriel, répand autour de lui la prospérité, multiplie les actes charitables, ayant dépensé plus d’un million pour la ville et pour les pauvres (lits à l’hôpital, école, asile, caisse de secours). Observé d’abord avec une curiosité malveillante, puis résolument ignoré par le «microscopique faubourg Saint-Germain» de Montreuil, M. Madeleine, à son corps défendant, est devenu maire, car sa simplicité, sa générosité toute chrétienne, ses manières douces et tristes lui ont ouvert le cœur des pauvres gens, lui ont fait conquérir I'estime générale. Il habite une chambre dont l’unique ornement consiste en deux flambeaux d’argent posés sur la cheminée. Il a recueilli Fantine, qui a été quelque temps ouvrière chez lui, puis a été renvoyée à la suite d'une dénonciation, et il essaie de réparer le mal qu'on lui a fait en son nom. Arrivé dans la petite ville vers 1819, l’inspecteur Javert y est à peu près le seul à demeurer, à l‘égard du maire, dans une réserve méfiante, car il croit parfois reconnaître en lui un ancien forçat. Or, un jour de cette année-là, un vieil homme, le père Fauchelevent, étant tombé sous sa charrette dont le cheval s'était abattu, allait périr écrasé. Il aurait fallu un cric pour le tirer de là, ou encore qu'un homme assez vigoureux se glissât sous la charrette et la soulevât. Javert, qui a débuté comme adjudant garde- chiourme à Toulon, en regardant M. Madeleine, dit y avoir vu un tel homme, le forçat Jean Valjean, qui était surnommé Jean le Cric pour avoir un jour, soutenu à lui tout seul une des cariatides de Puget qui s'était descellée et allait tomber sur les passants. M. Madeleine soulève la voiture, et trouve une place de jardinier à Paris pour Fauchelevent, qui est estropié. Fantine est employée comme ouvrière dans la fabrique lorsque une commère, Madame Victurnien, apprend qu’elle a une fille uploads/Geographie/ 585-hugo-les-miserables.pdf
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- Publié le Fev 26, 2022
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