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DES JOURNAUX RISQUENT DE FERMER FAUTE DE RECETTES PUBLICITAIRES QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7158 MERCREDI 17 FÉVRIER 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Presse Une décantation douloureuse Louiza Archives/Liberté Pour le foot, pour la liberté ! P .19 MATCH AMICAL ALGÉRIE - PALESTINE AUJOURD’HUI À 17H AU STADE DU 5-JUILLET Le froid et la neige reviennent à l'Est P .8 DES ROUTES COUPÉES ET DES VILLAGES ISOLÉS À BORDJ BOU-ARRÉRIDJ ET À SÉTIF Uno ouvre son premier hypermarché à l’est du pays IL OCCUPE 7 000 M² DU PARK MALL DE SÉTIF Menaces sur le barrage de Taksebt P .14 ANNULATION DES PROJETS DE STATIONS D’ÉPURATION Benachenhou : “Il y a une crise de l’investissement productif” P .7 DÉVELOPPEMENT DES TERRITOIRES P .7 “Les procédures légales ont été respectées” P .4 PROJET DE CONSTRUCTION DE VILLAS À LA CITÉ DU 11-DÉCEMBRE, À DELY IBRAHIM L’Algérie favorable à la réduction de l’offre de pétrole P .2 SUITE À L’ACCORD QUADRIPARTITE CONCLU À DOHA “Le programme des énergies renouvelables est utopique” P .2 NOUREDDINE BOUTARFA, P-DG DE SONELGAZ, JETTE UN PAVÉ DANS LA MARE F.164 P .3 Archives/Liberté NFOR OR OR OR OR OR ORMA MA A MA MA M TION 37 RUE LARB Mercredi 17 février 2016 2 LIBERTE L’actualité en question SUITE À L’ACCORD QUADRIPARTITE CONCLU À DOHA L’Algérie favorable à la réduction de l’offre de pétrole Cette intention fait suite à la décision du gel de la production à son niveau de janvier prise par quatre pays producteurs. L a décision prise hier à Doha par l’Arabie saoudite et la Russie — les deux premiers producteurs de brut au monde — rejointes par le Qatar et le Venezuela, de geler leur production de pétrole à son niveau de janvier semble être une bonne nouvelle pour l’Algérie qui, selon son ministre de l’Énergie, Salah Khebri, œuvre à un consensus afin de poursuivre la réduction de l’offre. “L’Algérie continuera à œuvrer sans relâche pour rappro- cher les points de vue aussi bien au sein de l’Opep que des pays non-membres de cette or- ganisation pour aboutir à des solutions consen- suelles de réduction de l’offre pétrolière en vue de redresser les prix”, a-t-il déclaré, hier, dans une allocution à l’ouverture du 5e symposium de l’Association algérienne de l’industrie du gaz (AIG), qui se tient à Alger. Une déclaration qui fait suite à la décision du gel de la production à son niveau de janvier déjà prise par les quatre pays producteurs, à sa- voir l’Arabie saoudite, un chef de file de l'Opep, la Russie qui n'est pas membre du car- tel, auquel appartiennent le Qatar et le Vene- zuela, représentés à la réunion de Doha respec- tivement par Mohammed Saleh Al-Sada et Eu- logio del Pino. Il convient de préciser que cette rencontre entre le Saoudien Ali Al-Nouaïmi et le Russe Alexan- der Novak, une occasion rare, intervient après que les prix du pétrole ont chuté jusqu'à 70% de leur valeur depuis la mi-2014. Le royaume saoudien, qui entendait avec les autres monarchies pétrolières du Golfe dé- fendre des parts de marché face à l'essor du pé- trole de schiste américain et l’intrusion du pé- trole iranien, exigeait la coopération des pro- ducteurs non-membres de l'Opep, la Russie en tête, pour envisager une réduction de l'offre et tenter de soutenir les prix. Aujourd’hui, c’est chose faite ! Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, qui avait jusqu'ici exclu toute réduction de l’offre pour soutenir les prix, a révélé hier le début du “processus” destiné à stabiliser le marché. “Nous ne voulons pas d'importantes variations des prix, nous ne voulons pas réduire l'offre. Nous voulons répondre à la demande et stabi- liser les prix” sur les marchés internationaux, a-t-il avancé. Comme on lui demandait si les prix bas du pétrole posaient un problème à l’Arabie saoudite, il a répondu que cela ne constituait pas “un problème”, alors que son pays est confronté, faut-il le souligner, à un dé- ficit budgétaire record. Pour sa part, le ministre qatari de l’Énergie, Mohammed Saleh al- Sada, a émis le vœu que les autres grands pro- ducteurs fassent de même. Cette invitation du ministre du Qatar, qui assure la présidence de l’Opep, devrait être soutenue par des contacts “intensifs” avec les producteurs membres et non-membres du cartel, soulignant que “l’ini- tiative est destinée à stabiliser le marché, dans l'intérêt non seulement des producteurs et des exportateurs de brut, mais aussi de l'économie mondiale”. Observant, en outre, que les prix actuels de pétrole sont “déraisonnablement bas”, le ministre a prévenu que “les consé- quences négatives de cette situation sur les pays exportateurs de pétrole sont connues et accen- tuent les risques boursiers et financiers”. Il a qualifié, à cet égard, de “succès” la réunion quadripartite de Doha qui a donné lieu à “une revue de la situation sur le marché pétrolier”. Parmi les contraintes soulevées par la chute des prix du brut figure la baisse importante des investissements dans le secteur pétrolier qui, selon le ministre qatari, ne permettrait pas de répondre à terme à une future hausse de la demande. MOHAMED-CHÉRIF LACHICHI L es interventions inau- gurales du 5e Sympo- sium de l’Association algérienne de l’industrie du gaz (AIG), qui s’est ouvert hier à l’hôtel Sheraton et qui était centré sur la “technologie, moteur de développement des ressources gazières”, n’ont pas manqué de relever les difficul- tés que vit le secteur de l’éner- gie en Algérie. En premier lieu, fut relevé le retard dans la mise en œuvre du pro- gramme des énergies renou- velables. En ce sens, le P-DG de Sonelgaz et président du Comité algérien de l’énergie a jeté un véritable pavé dans la mare : “Il s’agit bien d’un pro- gramme de 22 000 MW à l’ho- rizon 2030 tel qu’annoncé par la commission de régulation de l’électricité et du gaz visant 27% de mix énergétique, et qui privilégie la voie de l’éolien et du solaire en particulier qui, ensemble, représentent 18 600 MW. Programme qu’il faudra bien analyser et dissé- quer soigneusement pour en extraire ce qui est technique- ment raisonnable d’être réali- sé qui semble être au mieux autour de 10% de mix énergé- tique. En effet, sauf révolution technologique, sauf introduc- tion d’au moins 6 500 MW de solaire thermique avec stocka- ge et une limitation du solai- re photovoltaïque et de l’éolien à moins de 8 000 MW, il serait techniquement utopique d’es- pérer atteindre à l’horizon 2030 le mix énergétique visé eu égard aux conditions de fonc- tionnement du système pro- duction-transport.” Ce langage de vérité résume les errements de la politique énergétique du pays depuis 2011. Le programme de réali- sation de 22 000 MW d’éner- gies renouvelables, qui avait été confié à Sonelgaz et qui avait été entériné par le gou- vernement Sellal, s’avère trop ambitieux. En un mot, le plan du gouver- nement en matière de déve- loppement des énergies re- nouvelables est utopique selon le P-DG de Sonelgaz. Ce pro- gramme traîne en raison d’une démarche contestée et de difficultés de financement. Aït Laoussine : “Contrats à long terme : l’Algérie doit être moins rigide” L’Algérie a besoin d’accélérer le développement des énergies renouvelables, a préconisé l’ancien ministre de l’Énergie Aït Laoussine dans une com- munication sur les implica- tions des transformations dans la scène gazière mondia- le sur l’Algérie. En second lieu, face à une re- mise en cause des contrats à long terme par les acheteurs et les risques que Sonatrach per- de ses parts de marché en Europe face à la concurrence qatarie et bientôt de l’Austra- lie et des États-Unis, l’Algérie a besoin d’être moins rigide et moins dogmatique afin d’adapter ses contrats à long terme aux évolutions de la scène gazière internationale, a t-il ajouté. Elle a besoin tout autant de renouveler ses ré- serves et de régler ses pro- blèmes de volume si elle veut maintenir ses parts de marché et ne pas voir ses revenus ga- ziers se réduire comme une peau de chagrin. Quant au ministre de l’Éner- gie, Salah Khebri, il a exprimé la position traditionnelle de l’Algérie : la défense des contrats à long terme. Concer- nant la concertation au sein de l’Opep, il a affirmé que l’Algé- rie poursuivra ses efforts pour rapprocher les points de vue des producteurs de pétrole membres et non-membres de l’Opep, afin de parvenir à une réduction de l’offre en pétro- le en vue de redresser les prix du brut. Amine Mazouzi, P-DG de Sonatrach : “Les cours du pétrole ont atteint les prix planchers” Le P-DG de Sonatrach, Ami- ne Mazouzi a, lui, dans son in- tervention, éludé les difficul- tés que rencontre Sonatrach pour reconduire les contrats à long terme et pour augmenter la production d’hydrocar- bures. Optimiste, il estime que les cours du pétrole ont atteint des niveaux planchers etqu’ilsvontremonteren2016. K. REMOUCHE NOUREDDINE BOUTARFA, P-DG DE SONELGAZ, JETTE uploads/Geographie/ 6-7158-fb246147-pdf.pdf

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