QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7318 JE
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7318 JEUDI 25 AOÛT 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER L’ex-P-DG de la Cnan reste en prison P .2 APRÈS UNE DÉTENTION PRÉVENTIVE DE PRÈS DE 5 ANS Enlèvements d’enfants : un dispositif d’alerte mis en place LE GOUVERNEMENT RÉAGIT ENFIN FACE À L’AMPLEUR DU PHÉNOMÈNE Yahia/Archives Liberté Tébessa enterre... encore les victimes des inondations P .4 LA MÊME TRAGÉDIE EST SURVENUE EN OCTOBRE 2015 AMINA BELABED, COMÉDIENNE, À “LIBERTÉ” “J’ai pleuré l’arrêt de Jornane El-Gosto” P .12 IL A DÉTRUIT PARTIELLEMENT TROIS VILLAGES AU NORD-EST DE ROME Violent séisme en Italie : au moins 73 morts P .4 LIGUE 1 MOBILIS (2e JOURNÉE) DEMAIN À 17H45 Les Kabyles déterminés à se racheter face au NAHD P .19 Publicité LORS D’OPÉRATIONS MENÉES À BATNA, À TAMANRASSET ET À IN-GUEZZAM Un terroriste neutralisé, des armes et des munitions récupérées “Notre parcours démontre que la réussite en Algérie est une réalité” P .7 JOSEPH GED FAIT LE BILAN D’UNE DÉCENNIE À LA TÊTE D’OOREDOO P .3 D. R. AF P .2 e P .12 Jeudi 25 août 2016 2 LIBERTE L’actualité en question APRÈS UNE DÉTENTION PRÉVENTIVE DE PRÈS DE 5 ANS L’ex-P-DG de la Cnan reste en prison Le procès d’Ali Boumbar, ancien P-DG de la Cnan en détention préventive depuis mars 2012, a été encore renvoyé hier et ses avocats ont décidé de se retirer après le 28e rejet de la demande de liberté provisoire introduite par le collectif de défense. S es avocats l’avaient presque prédit la veille : le procès de l’ancien P- DG de la compagnie nationale de navigation (Cnan), Ali Boumbar, en “détention préventive” depuis mars 2012, soit 53 mois, a été, une fois de trop, renvoyé, hier, au tribunal de Sidi- M’hamed, par le juge de siège du pôle judi- ciaire spécialisé du Centre, au 21 septembre prochain. Ce juge, qui rentrait de vacances a, du coup, rejeté la demande de liberté provisoire formu- lée, pour la énième fois, par le collectif de dé- fense de l’accusé. Ce dernier doit ainsi purger au moins un mois supplémentaire. Toujours sous mandat de dé- pôt ! Du banc des accusés, M. Boumbar, âgé de 70 ans, mine défaite, n’a pu qu’esquisser un regard triste envers ses proches et quelques-uns de ses anciens collègues, pré- sents dans la salle d’audience. Le renvoi du procès a été prononcé d’emblée par le juge mettant en avant un manque de documents à produire dans le cadre du complément d’in- formations qu’il avait demandé lors des deux précédentes audiences, l’une tenue le 10 juin 2015 et l’autre le 13 juillet 2016. Ce complément d’informations, demandé donc par deux fois, a été contesté par les avo- cats de cet ancien cadre de la Cnan. “Je ne me souviens pas avoir vu un juge demander deux compléments d’information”, s’indigne, lors de sa longue plaidoirie, Me Miloud Bra- himi qui mettra à exécution sa menace, ex- primée la veille, de se retirer de cette affaire, aussitôt le rejet de la demande de liberté pro- visoire annoncé par le juge, pour la 28e fois. Une décision partagée par le deuxième avo- cat de M. Boumbar, Me Djamel Belloula, alors que le troisième avocat formant le collectif, à savoir Me Khaled Bourayou, occupé par une autre affaire, n’était pas présent à cette audien- ce. Par documents à produire dans le cadre du complément d’information demandé, le juge faisait allusion à des documents liés à un contrat “non conforme aux lois de la Répu- blique”, chef d’inculpation retenu contre l’accusé, outre la “dilapidation” de derniers publics, et “le trafic d’influence”. L’affaire re- monte à 2007. Le contrat invoqué par la jus- tice concernerait la privatisation de l’une des filiales de la Cnan. Néanmoins, ce contrat a été, avant son exé- cution, bel et bien adopté par le Conseil des participations de l’État et par le Conseil des ministres. D’où le raisonnement logique de Me Belloula, jugeant que ce dossier devait être tranché par la commission de contrôle des opérations de privatisation et jamais par la justice. Me Belloula met en avant l’article 26 de la loi sur la lutte contre la corruption. Cela d’autant plus que, rappellent les deux avocats, la demande du procureur de la Ré- publique tendant à “criminaliser” cette affai- re a fait l’objet d’un rejet de la Cour suprême depuis le 20 novembre 2014. L’affaire ayant été déjà déclarée “non criminelle” par le juge d’instruction et par la chambre d’accusation. Qu’à cela ne tienne, Me Belloula et son confrère Me Brahimi ont, tout le long de leur plaidoirie, mis l’accent, notamment, sur la dé- tention préventive de leur client, dépassant de loin les délais requis par la loi pour le ju- gement de cette affaire qui n’a rien de crimi- nel. “Il n’est ni trafiquant ni malfaiteur, en- core moins criminel pour qu’il reste autant d’années (4 ans et demi) en détention provi- soire, soit plus de la moitié de la peine requi- se dans l’article 29 de la loi sur la lutte contre la corruption, pour ce genre d’affaires écono- miques. C’est une détention illégale !”, s’est exclamé devant le juge et le procureur de la République, non sans rendre, diploma- tiquement, hommage au juge qui, faute d’ar- guments valables, tarde encore à trancher cette affaire et encore moins à condamner l’accusé. Me Brahimi ne manque pas de demander au juge : “Comment se fait-il que cette affaire soit clôturée à l’instruction avant que tous les élé- ments ne soient collectés ?” En ce sens qu’il rap- pelle au même juge que s’il n’avait pas enco- re condamné M. Boumbar, c’est qu’il a “conscience” qu’il est face à un dossier “humi- liant, scandaleux” pour la justice algérienne. FARID ABDELADIM AF U n terroriste a été neutralisé et un pistolet automatique de type Kalachnikov, une grenade, ainsi qu'une quantité de munitions ont été récupérés par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) mardi soir à Batna, a indiqué, hier, le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. “Dans le cadre de la lutte antiterroriste et suite à une embuscade tendue dans la localité de Guedjati au sud-est de la wilaya de Batna (5e Région militaire), un détachement de l'Armée nationale populaire a neutralisé un terroriste, hier 23 août 2016 à 21h45. L'opération a permis également de récupérer un pistolet automatique de type Kalachnikov, une grenade et une quantité de munitions”, précise le ministère de la Défense. Par ailleurs, dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements combinés de l'ANP “ont arrêté à Tamanrasset et In-Guezzam (VIe Région militaire), 32 contrebandiers et récupéré 1 pistolet automatique de type Kalachnikov, une quantité de munitions, un camion, 5 véhicules tout-terrain, 15 tonnes de denrées alimentaires et 2 détecteurs de métaux”, a indiqué encore la même source. À Djanet (IVe Région militaire), un autre détachement “a intercepté 6 contrebandiers, 1 véhicule tout-terrain et 1 détecteur de métaux”, tandis qu'à Biskra (IVe Région militaire), et Skikda (Ve Région militaire), des éléments de la Gendarmerie nationale “ont arrêté 4 contrebandiers et saisi 5 041 unités de différentes boissons”, ajoute le communiqué. LORS D’OPÉRATIONS MENÉES À BATNA, À TAMANRASSET ET À IN-GUEZZAM Un terroriste neutralisé, des armes et des munitions récupérées D. R. Me Miloud Brahimi, l’un des défenseurs de l’ex-P-DG de la Cnan. Publicité Jeudi 25 août 2016 3 LIBERTE L’actualité en question LE GOUVERNEMENT RÉAGIT ENFIN FACE À L’AMPLEUR DU PHÉNOMÈNE Enlèvements d’enfants : un dispositif d'alerte mis en place Le dispositif est mis en place suite à une instruction adressée par le Premier ministre à plusieurs ministères, corps de sécurité et organismes publics. Il a été élaboré par un groupe de travail multisectoriel, sous l'égide du ministère de la Justice. L e phénomène de kid- napping d’enfants a pris une ampleur effrayante ces dernières années. Des dizaines d’enfants, voire plus, ont été vic- times de rapts suivis parfois d’assassinats. Ce type de crime abject est devenu une réalité inquiétante, tant le kid- napping d’enfants est l’une des ex- pressions la plus infâme et la plus ignoble des atteintes à la vie d’autrui. Inspirant une violente répulsion et condamnation unanime de la part des citoyens, les différents cas de cet- te sauvagerie ont remis au goût du jour la nécessité à toutes et à tous de se mobiliser pour mettre un terme à ces crimes odieux. Ainsi, les auto- rités ont, enfin, mis en place “un dis- positif national d'alerte”. L’objectif : mobiliser la société dans son en- semble pour parer à toute velléité d’attenter à la vie d’un enfant. Ce dis- positif, qui vient enfin comme un rempart contre les criminels, est aussi une réponse aux inquiétudes des familles qui vivent dans l’an- goisse permanente depuis l’appari- tion de ce phénomène, sera déclen- ché à chaque fois qu'un cas de rapt et/ou de disparition d'enfant sera uploads/Geographie/ 6-7318-a98bb1b7-pdf.pdf
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- Publié le Jui 15, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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