Accès à l’eau potable. 5ème 1. Concepts et problématiques L'eau potable est une

Accès à l’eau potable. 5ème 1. Concepts et problématiques L'eau potable est une eau qui ne contient pas d'agents pathogènes ou d'agents chimiques à des concentrations pouvant nuire à la santé, sa définition a changé dans le temps. La Banque mondiale (indicateurs de développement) évalue la proportion de la population qui a un accès raisonnable à une quantité adéquate d’eau potable (20 litres par jour et par personne). Par accès raisonnable à l'eau, on entend un éloignement de moins de quinze minutes de marche du point d'approvisionnement. Dans les régions urbaines, la source d’eau peut être une fontaine publique ou une borne-fontaine située à moins de 200 mètres. Dans les régions rurales, cela suppose que les membres du ménage n’aient pas à consacrer une part disproportionnée de leur journée à chercher de l’eau. L'indicateur d'accès à l'eau potable représente la part de la population qui dispose de cet accès. (source géoconfluences) En découle inévitablement l’idée de ressource naturelle: composante d’un milieu valorisée par une société dans un contexte donné, la ressource permet ou facilite la réussite d’une activité humaine. Ici, c’est l’idée de vivre sur la terre, utiliser ses ressources pour subvenir à ses besoins rudimentaires. (manger, boire) parler de ressource, c’est également évoquer l’idée de contraintes également car c’est une nécessité pour l’homme et sa vie en dépend. La question de la disponibilité de la ressource est centrale et au coeur des défis de demain. Accès renvoie à l’idée de l’accessibilité: capacité de répondre à ses besoins. Inégale répartition dans le monde. Questionner les inégalités engendrées: différence entre régions du monde dans l’accès à l’eau potable. A l’Échelle mondiale, cela revient à poser la question du niveau de développement d’un pays et à sa capacité de répondre à ses besoins. Cela pose alors la question des politiques menées. La notion de dévelopment durable est pensée depuis la conférence de RIO en 1994 et le rapport Brundland  mener une réflexion à toutes les échelles pour prendre en compte la durabilité des ressources. De plus, la question ne se pose pas de la meme façon selon pays développés ou pays en voie de dévelopment ainsi que le climat qui s’opère sur ces espaces. De plus, hormis la question de la suffisance, se pose le problème de l’eau polluée parfois par l’activité de l’homme. Accroche: 11 % de la population mondiale, soit 844 millions de personnes, n’a pas accès à l’eau potable contre 19 % en 2000 selon l’observatoire des inégalités. Cela montre que c’est un défi majeur de demain. (On retrouve ici la définition de la Banque mondiale.) Problématique : Comment répondre durablement aux besoins croissants en eau ? 1. L’eau, une ressource renouvelable apparemment abondante Idée 1: le cycle de l’eau C’est la masse d’eau présente dans la terre. Euax continentales, océaniques et atmosphériques. Eau se renouvelle dans un circuit fermé, nommée cycle de l’eau. La chaleur entraîne l’evapotranspiration d’environ 50000 km cube par an. 1 En s’élevant, l’eau sature en vapeur d’eau et qui par condensation forme des nuages. Puis par précipitations, elle est restituée à la surface terrestre. Ces précipitations prennnet des forms différnetes selon altitude ( pluie, neige, grêle), ells tombent pour 2/3 sur les oceans alors qu’elles représentaient 85% de l’évaporation des oceans. Cela permet donc dessalinisation et purification de l’eau qui se retrouve ensuite sur le continent et permet la vie sur terre. Idée 2 : abondance ne veut pas dire disponibilité L'eau recouvre 72% de la surface du globe pour un volume total estimé à 1 400 millions de Km3. Au cours des siècles passés, l'homme n'a pas endommagé la disponibilité en l'eau. Mais, le monde moderne, les aménagements et la maîtrise de l'eau disponible dans la nature ont transformé le régime des eaux et perturber leurs fonctions naturelles. L’ensemble des eaux douces représente donc 2,8% du volume global. Dans ce faible pourcentage, les glaces et les neiges permanentes représentent 2,1% et l’eau douce disponible 0,7%. 2. Mais qui est inégalement répartie dans le monde Idée 1 : inégale répartition spatiale de la ressource Bien entendu, la répartition géographique réelle de l’eau sur la Terre montre une réalité bien éloignée de ces moyennes. La surface océanique est nettement plus importante au Sud qu’au Nord. Une calotte épaisse de glace couvre tout le continent antarctique, alors qu’au Nord, il n’y a, en plus de la calotte du Groenland, que la glace qui flotte sur l’océan Arctique. Ces contrastes dans la répartition de l’eau liquide et solide renforcent les disparités dans la répartition de l’eau atmosphérique. Il existe, en effet, de grandes différences régionales liées aux variations de rayonnement solaire, qui ont une incidence entre les pôles et l’Equateur et d’Est en Ouest, selon les circulations atmosphériques et les barrières de reliefs. L’essentiel de l’eau atmosphérique se trouve particulièrement le long des Tropiques, zones d’intense évaporation des eaux chaudes de la surface océanique. Au final, l’homme ne peut utiliser que moins d’1% du volume total d’eau douce présent sur Terre, soit environ 0,028 % de l’hydrosphère. Ceci englobe les cours d’eau, les réservoirs naturels ou artificiels (lacs, barrages…) et les nappes souterraines dont la faible profondeur permet l’exploitation à des coûts abordables. Idée 2: des inégalités en fonction de l’occupation de l’homme Certaines ressources en eau facilement accaessible se trouvent en effet dans des déserts humains: fleuves sibériens, le congo ou même l’Amazone sont sous-exploités. Certaines régions , bien pourvues en eau sont aussi trés peu peuplées. Ainsi la question de la densité est un facteur explicative des difficultés parfois à accede à l’eau. Mais malgré forte densité en Europe, pas de problèle smajeurs mais davanatage chez certains pays africains en plaine croissance démographique: phénomène qui se retrouve surtout dans villes géantes des pays en développement et mégalopoles des pays industrialisés. Deficit en eau selon saison, irrigation et afflus de tourists ( exemple de la Tunisie) Idée 3: consommation inégale selon modèle de vie Un habitant français consommé 150 l par an, un américain 450 l, inversement, pays pauvres et surtout en milieu rural, les habitants ne disposent pas d’eau potable. 10% consommatin domestique, 2/3 pour l’activité agricole surtout (croissance en Asie du sud avec les révolutions vertes dans les années 60’) + activités industrielles pour ¼ chez les pays développés et indutrialités contre 10% pays en développement.  développement des pays est intrinsèque avec besoins croissants en eau potable. 3. Une ressource à préserver pour l’avenir 3.1. des contraintes multiples 2 Idée 1: Une pollution accrue en raison des activités de l’homme - Problème industrialisation (rejet de matières dangereuses) ou responsable d’accidents (risque technologique par usine chimique). - Rejets domestiques : concentration dans la ville en raison de la concentration des homes + - Agriculture: pollution sols en raison des pesticides et engrais chimiques qui polluent les nappes phréatiques. Cela rend certaines eaux impropres à la consummation ( cf Tunisie et Oasis de gabès) - Pollution atmosphérique et pluies acides : dangereuses pour vegetation ( cf fôrets canadiennes, scandinaves) Idée 2: des conflits d’usage Agriculture contre tourisme ( photo doc photo Ville : pollution contre approvisionnement Environnemnt: aménagement contre milieu naturel 3.2. qui imposent une politique de l’eau Idée 3: des aménagments pour une meilleure gestion - construction de barrages ( stockage et regularisation) - dvt meilleure système d’irrugation ( goutte à goutte etc) Idée 3: s’impose donc une politique de protection ( Dvt Durable) 2. AUTEURS ET ÉPISTÉMOLOGIE - Le centre d’information sur l’eau  chiffres et info sur situation actuelle. Sources de documents expoitables en cours ( video-docu, articles, carte interactive) https://www.cieau.com BAUD, BOURGEAT, BRAS, Dictionnaire de géograpphie, hatier, 1997 BLANCHON D, l’eau, une ressource menacée, La Documentation Photographique, 2010, Dossier n°8078 BRUNEL S. ( 2004), Le développement durable, Paris, PUF, coll. Que sais-je ? n° 3719 EUZEN A, JANDEL E, MOSSERI R, L’eau à découvert, Editions du CNRSGALLAND F. ( 2008), l’eau, géopolitique, enjeux et stratégies, Editions CNRS, Paris.LEVY J. & LUSSAULT M. (2003), Dictionnaire de la géographie, de l’espace et des sociétés, Paris, Belin. 3. PLACE DANS LE PROGRAMME SCOLAIRE ET PROPOSITION DIDACTIQUE Pré-requis: les élèves sont sensibilisés à la thématique du développement durable dePuis les cycle 3 en primaire; ils connaissent également le cycle de l’eau. Ils connaissent également que l’eau est présente sur la terre en des formes différentes ( solide, vapeur, liquide). Thème 2: des ressources limitées, à gérer et à renouveler, CLASSE DE CINQUIEME Thème 2 3 Des ressources limitées, à gérer et à renouveler L'énergie, l'eau: des ressources à ménager et à mieux utiliser. L'alimentation : comment nourrir une humanité en croissance démographique et aux besoins alimentaires accrus ? La question des ressources est aujourd'hui une des plus importantes qui soient et la géographie l'aborde de façon efficace. On peut ainsi insister sur l'importance des espaces ruraux et agricoles, en tant qu'ils contribuent à la fourniture des ressources essentielles, notamment alimentaires, alors qu'une partie de l'humanité est toujours sous-alimentée ou mal alimentée. On montre les enjeux liés à la recherche de nouvelles formes de développement économique, susceptibles d'assurer une vie matérielle décente au plus grand uploads/Geographie/ acces-a-leau-potable.pdf

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