Les accords de Libre- échange entre le Maroc et les pays arabes Réalisé par : M

Les accords de Libre- échange entre le Maroc et les pays arabes Réalisé par : MARRAKCHI Wadii 3758 ALAMI Ghali TOUIRA Sara 3756 BENMOUSSA Mohamed Amine 3684 Decembre 2014 / S3 G 4 Encg SETTAT Economie internationale A. Le Maroc B. Le Libre Echangisme C. Le Libre Echangisme au Maroc D. Les courants d’échanges entre le Maroc et ses partenaires de la ZLEA E. Les accords du libre Enchangisme entre le Maroc et les Pays Arabes i. L’accord d’Agadir ii. L’accord entre le Maroc et l’Egypte iii. L’accord entre le Maroc et les emirates unis iv. L’accord entre le Maroc et Jordanie v. L’accord entre le Maroc et la Tunisie F.Conclusion Sommaire 2 Encg SETTAT Economie internationale Le Maroc officiellement royaume du Maroc est un pays arabe faisant partie de l'Afrique du Nord. Géographiquement, le Maroc est caractérisé par des zones montagneuse et désertique. Il est l'un des seuls pays (avec l'Espagne et la France) à comporter des rives sur la Mer Méditerranée d'un côté et l'océan Atlantique de l'autre. Le Maroc a une population de plus de 33 millions d'habitants et une superficie de 446 550 km². Sa capitale est Rabat, et la plus grande ville est Casablanca. Sa culture est arabe, berbère, africaine avec des influences européennes. Les Marocains sont en majorité de culture arabe ou berbère et de confession musulmane. Le Maroc fait partie de l'Organisation des Nations unies, de la Ligue arabe, de l'Union du Maghreb arabe, de l'Organisation de la coopération islamique, du Groupe des 77 et de l'Union pour la Méditerranée. 1. La croissance économique s’est redressée en 2013 : En 2013, le taux de croissance s’est établi à 4,4%, contre 2,7% en 2012, en raison principalement de la hausse de 20,4% de la valeur ajoutée du secteur primaire. Le secteur tertiaire a maintenu une croissance de 3,3% et la valeur ajoutée du secteur des industries manufacturières a progressé de 0,5%. Le Maroc 3 Encg SETTAT Economie internationale Principal vecteur d’activité, la consommation finale a progressé de 5,5% (après 4,6% en 2012). Cette hausse a pour origine le dynamisme de la consommation des ménages (5,6% après 3,6% en 2012), principalement grâce aux revenus résultant de la bonne campagne agricole. La consommation publique est restée porteuse malgré les hauts niveaux atteints les années précédentes (5,4% après 7,9% en 2012). L’inflation s’est accélérée pour atteindre 1,9% (après +1,3% en 2012), intégrant l’effet de la décision d’indexer partiellement les prix intérieurs de certains produits pétroliers aux cours internationaux du baril de pétrole. 2. Les déficits extérieurs s’atténuent mais demeurent élevés : En 2013, les importations et les exportations ont baissé, respectivement de 2% et de 0,8% par rapport à l’année précédente. Le déficit commercial a ainsi reculé de 3,2%. La baisse des exportations est due au recul de 23,3% des ventes de l’Office Chérifien des Phosphates (les exportations hors phosphates et dérivés affichant une progression de 7,2%). La détente des cours du pétrole a permis de limiter la facture énergétique et ainsi le montant des importations. En 2013 toujours, les recettes du tourisme et des transferts financiers des Marocains non-résidents ont enregistré une légère régression, respectivement de 0,7% et 0,9%. Les opérations courantes ont ainsi affiché un déficit en recul (7,7% du PIB) par rapport à 2012 (10% du PIB). A noter également la bonne tenue des recettes d’IDE, en progression de 25,2%. 4 Encg SETTAT Economie internationale Au total, le Maroc a achevé l’année 2013 sur un stock de réserves de change équivalent à environ 4 mois d’importations de biens et services. Le Maroc est la cinquième puissance économique d’Afrique. Il est la deuxième puissance économique maghrébine, après l'Algérie. Le taux de croissance du Maroc était en 2008 d'environ 6,5 %. Indicateur En 2006 En 2007 En 2008 En 2009 En 2010 En 2011 En 2012 En 2013 Produit intérieur brut en milliards de dollars US 65,64 74,41 85,21 91,41 90,80 99,17 100,3 5 105,5 0 Croissance du PIB (prix constants) 7,8 % 2,7 % 6,5 % * 5,5 % * 3,6 % 4,2 % 3,1 % 4,1 % PIB par habitant en dollars US 2 151* 2 422* 2 901* 2 868 Taux d'inflation 3,3 % 2 % 3,9 % * 4,5 % * Sources : FMI - World Economic Outlook Database 77 5 Encg SETTAT Economie internationale Libre-échange: rapport économique fondé sur le principe que plus les pays échangent des produits, des capitaux et des services, plus leurs économies sont susceptibles de prospérer. Selon ce principe qui se situe au coeur de la mondialisation, la spécialisation de la production est à l'avantage de toutes les parties. Le libre-échangisme est donc une doctrine opposée au protectionnisme. Il existe plusieurs modalités d'entente entre les pays. Dans une zone de libre-échange, les pays s'entendent pour abaisser les barrières commerciales existantes entre eux avec l'objectif de faciliter le développement des échanges au sein de la zone. Une entreprise productrice d'un bien déterminé pourra ainsi le vendre dans tous les pays participants. Son marché est ainsi plus grand; il en va de même de ses concurrents. Les tenants du libre- échange estiment que cet élargissement de la compétition commerciale incite davantage à l'innovation qu'un marché protégé par des mesures protectionnistes. Généralement, les pays membres d'une zone de libre-échange n'ont pas adopté une politique commerciale commune vis-à-vis des autres pays, ceux qui sont extérieurs à la zone. Exemple: l'Asociación Latinoamericana del Libre Comercio (ALALC) ou, en français, l'Association latino-américaine de libre- échange(ALALE). Ses premiers membres furent: l'Argentine, Le libre échangisme 6 Encg SETTAT Economie internationale le Brésil, le Chili, le Mexique, le Paraguay et l'Uruguay. Par après, la Bolivie, la Colombie, l'Équateur, le Pérou et le Venezuela. Au cours des années, cette organisation va évoluer vers une plus grandes intégration et former l'Association latino-américaine d'intégration (ALADI) formée de douze pays : l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, la Colombie, le Chili, l'Équateur, le Mexique, le Paraguay, lePérou, l'Uruguay, le Venezuela, et Cuba, depuis 1998. Une union douanière va plus loin. Non seulement le libre- échange doit-il prévaloir entre les pays membres, mais les pays ont aussi établi une politique commerciale commune à l'endroit des pays extérieurs à la zone. L'intégration est plus forte. Exemple: L'Union douanière et économique de l'Afrique centrale regroupant leCongo, le Gabon, la République centreafricaine et le Tchad. Le marché commun va encore plus loin en matière d'intégration puisqu'il ajoute aux critères précédents celui de la mobilité des facteurs de production. Non seulement les produits doivent-ils circuler librement, mais aussi les investissements et les travailleurs. Dans un marché commun, il est ainsi possible pour un individu de travailler dans un autre pays que le sien. L'union économique constitue quant à elle la dernière forme d'intégration. S'ajoute alors des politiques fiscales communes. Une politique monétaire commune est aussi instaurée, ce qui facilite les échanges de toutes sortes. Dans certains cas, les monnaies nationales peuvent être remplacées par une monnaie commune. L'Union européenne est évidemment l'exemple classique pour les deux derniers cas. Elle illustre aussi le caractère dynamique du processus. La Communauté économique 7 Encg SETTAT Economie internationale européenne (CEE) a été fondée par le Traité de Rome (1957). En 1992, est née l'Union européenne selon les règles du Traité de Maastricht. Avec la création de l'Euro -monnaie mise en place en janvier 2002-, l'union économique existe bel et bien, voire davantage puisque le niveau d'intégration des pays a dépassé la sphère économique. Par exemple, les pays membres ont mis en place une Politique étrangère et de sécurité commune (PESC). On y trouve aussi des ententes en matière de Justice et affaires intérieures, lesquelles permettent une coopération policière et judiciaire. En un mot, le processus d'intégration amorcé après la Seconde Guerre mondiale a conduit l'Europe à se «fédéraliser», du moins jusqu'à un certain point. Le libre echange au Maroc 8 Encg SETTAT Economie internationale Maroc et accords de libre echange : un marché d'un milliard de consommateurs ! Dans le cadre de sa stratégie globale d’ouverture et de libéralisation, le Maroc a procédé, durant la dernière décennie, à l’actualisation du cadre juridique régissant ses relations commerciales avec ses partenaires à travers la conclusion d’accords de libre échange aussi bien avec son principal partenaire qui est l'Union européenne «UE» qu’avec un certain nombre de pays arabes de l’association européenne pour le libre échange «AELE» et la Turquie. Accord d'Association Maroc-Union européenne : Signé le 26 février 1996 et entré en vigueur le 1er mars 2000, l’accord d’association entre le Maroc et l'Union européenne prévoit l'instauration progressive d'une zone de libre-échange industrielle à l'horizon 2012 et une libéralisation progressive des échanges agricoles. 9 Encg SETTAT Economie internationale Pour les produits industriels, l'accord prévoit un démantèlement progressif sur 12 ans pour les produits originaires de l'UE dans le cadre de 3 listes contre un accès libre pour les produits industriels marocains. Par ailleurs, des négociations bilatérales ont été menées en vue de l'adaptation de l'accord d'association suite à l'élargissement de l'UE à dix nouveaux pays (ces négociations ont été achevées le 16 avril 2004). Accord de libre-échange avec les Etats-Unis : Le Maroc uploads/Geographie/ accords-libre-echange-entre-le-maroc-et-les-pays-arabes.pdf

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