Activité cardiaque et pression artérielle - Ts Classe: Terminale D. Manifestati

Activité cardiaque et pression artérielle - Ts Classe: Terminale D. Manifestation de l'activité a) Chez la grenouille ▶ ▸ Montage expérimental L'activité cardiaque est enregistrée a l'aide d'un appareil appelé : CARDIOGRAPHE qui se compose d'un levier mobile autour d'un axe et terminer par un stylet qui vient effleurer un cylindre enregistreuse entoure d'un papier enfumée et anime de mouvement de rotation. Un deuxième stylet enregistre le temps. Le cardiographe amplifie les battements cardiaques et l'enregistrement obtenu s'appelle cardiogramme. ▶ ▸ Analyse d'un cardiogramme normal Un cardiogramme normal présente deux courbes successives d'amplitude différentes. La première courbe correspondant à l'activité des oreillettes comprend : − − Une portion ascendante ABAB, qui représente la systole auriculaire d'amplitude BB′BB′ sa durée correspond au segment AB′.AB′. − − Une portion descendant BCBC, qui représente le début de la diastole auriculaire. La durée de cette diastole correspond au segment B′EB′E : on constate que les oreillettes se reposent plus qu'elles ne travaillent. La courbe CDECDE correspond au fonctionnement du ventricule et comprend : − − Une portion ascendante CDCD qui représente la systole ventriculaire d'amplitude DDDD, sa durée CD′CD′ est plus grande que celle de la systole auriculaire. − − Une portion DEDE qui correspond à la diastole, sa durée D′FD′F : on voit que le ventricule se repose plus qu'il ne travail. Ce qui explique son infatigabilité. L'ensemble ABCDEABCDE est appelé : cycle cardiaque ou révolution cardiaque b) Chez l'homme L'enregistrement se fait de façon indirecte. On l'appelle l'électrocardiographie. Cette méthode est basée du fait que le fonctionnement du myocarde s'accompagne comme celui de tous les muscles de phénomènes électriques de dépolarisation avec de PAPA qui se propage dans tous le corps. Il est donc possible d'enregistrer les phénomènes électriques du cœur en plaçant des électrodes sur la peau. L'électrocardiogramme correspond à la trace obtenue. Il présente 55 phases conventionnellement désignes par les lettres PP, QQ, RR, SS, TT : l'onde PP déclenche la systole auriculaire suivie d'une plus grande nommée QQ, RR, SS responsable de la systole ventriculaire. En fin on observe une légère déviation appelée : repolarisation TT c) Effet des excitations électriques sur le cœur de grenouille ▶ ▸ Effet des excitations sur le ventricule − − Une excitation sur le ventricule pendant la systole ne produit aucun effet. Le cœur possède donc une période réfractaire qui correspond à la durée d'une systole. − − Une excitation du ventricule pendent la diastole provoque une réponse immédiate appelle extrasystole ; celle-ci est suivit d'un repos long appelé repos compensateur. La durée est-t-elle que la systole suivante arrive au moment précis où elle se serait produite normalement sans excitation ▶ ▸ Effet des excitations sur le sinus veineux Des excitations du sinus provoquent des extrasystoles pendant la diastole. Mais ces extrasystoles ne se sont pas suivies de repos compensateur. Ainsi il y'a un décalage entre les réponses : ce sont des extrasystoles décalantes. N.B : Des excitations répètes du cœur entrainent toujours des extrasystoles ; le cœur ne se tétanise pas (pas de sommation) au contraire sont au muscle squelettique E. La structure du myocarde Dans une préparation microscopique de myocarde, on observe un réseau fibreux pouvant se décomposer en éléments ayant chacun la forme d'un ii grec(y) et paressant se réunir au niveau des stries scalariformes. Dans les mailles du réseau, on trouve un tissu conjonctif et fibres nerveuses. Les cellules musculaires cardiaques se distinguent de celles des muscles squelettiques par plusieurs caractères : − − une répartition différente du sarcoplasme − − un noyau central unique − − la présence de stries scalariforme permettant un contact étroit entre deux cellules successives. B. La pression artérielle 1. Notion de pression artérielle La pression artérielle ou tension artérielle est la force exercée par le sang sur la paroi des artères. En d'autres termes, c'est la force motrice qui fait circuler le sang. Elle s'exprime en CmHgCmHg ou en mmHgmmHg et peut être mesure de façon directe ou indirecte. Mesure de directe avec le MANOMETRE DE LUDWING Elle se fait à l'aide d'un manomètre à mercure muni d'une sonde manométrique introduite par cathétérisme dans une artère. Un stylet inscripteur relié à une tige métallique introduit dans le manomètre permet d'inscrire les variations de la pression artérielle sur le cylindre enregistreur. L'utilisation initiale de manomètre à mercure a conduit à exprimer la valeur de la pression artérielle en cm de mercure (cm Hg)(cm Hg) ou en mmmm de mercure (mm Hg). (mm Hg). Des résultats de mesure ont montré que la pression artérielle varie avec le moment du cycle cardiaque : − − elle est maximale lors de la systole, c'est la pression systolique ou pression artérielle maximale (PM)(PM) − − elle est minimale lors de la diastole, c'est la pression diastolique ou pression artérielle minimale (Pm).(Pm). Mesure indirecte avec le TENSIONMETRE Elle consiste à comprimer l'artère du bras avec un brassard gonflable pour bloquer la circulation du sang puis à décomprimer petit à petit. Lorsqu'on perçoit un bruit au stéthoscope, on note la valeur indiquer par le manomètre c'est la pression maximale (PM).(PM). En continuant à décompresser on n'entend plus de bruit, la valeur est indiquée par le manomètre c'est la pression minimale (Pm).(Pm). N.B : La pression artérielle doit être maintenue entre certaines limites moyennes (12/8 CmHg(12/8 CmHg pour un adulte jeune).). Mais il existe des cas pathologiques qui maintiennent en permanence les valeurs de la PAPA en dessous ou au-delà des valeurs de consignes. Il s'agit respectivement de l'hypotension et de l'hypertension. 1. On gonfle le brassard à une pression supérieur à la pression artérielle maximale ; la compression de l'artère bloquant le passage du sang, aucun bruit n'est perçu à l'aide du stéthoscope. 2. On décompresse peu à peu l'artère en dégonflant le brassard ; dès que la pression sanguine devient supérieur à la pression exercée par le brassard, le sang passe à nouveau et un bruit sourd et intermittent est entendu au stéthoscope. La pression donnée alors par le manomètre correspond à la pression maximale ou pression systolique. 3. En continuant de dégonfler le brassard, le sang s'écoule de manière pulsatile ; le bruit perçu est intense et vibrant. Lorsque la pression exercée par lebrassard devient inférieure à la pression minimale, l'écoulement du sang est silencieux. La valeur relevée sur le manomètre au moment de la disparition du bruit correspond à la pression minimale ou pression diastolique. F. Cours de variation de la pression artérielle Le débit cardiaque Le débit cardiaque (DC)(DC) c'est à dire le volume de sang injectée dans l'aorte en une minute est le produit de la fréquence cardiaque (FC)(FC) par le volume de sang injectée au cours de la systole ventriculaire (Vs).(Vs). DC=l/mn ; FC=bat/mn ; Vs=l/bat.DC=FC×Vs.DC=l/mn ; FC=bat/mn ; Vs=l/ bat.DC=FC×Vs. La fréquence et le volume d'éjection systolique influencent directement la pression artérielle, ainsi tout facteur qui augmente leurs valeurs tant à élever la pression artérielle. La vasomotricité C'est la variation du calibre des vaisseaux sanguins consécutif à la contraction (Vasoconstriction) ou au relâchement (Vasodilatation) des fibres musculaires de leurs parois. Toute variation de la vasomotricité entraine une variation du rythme cardiaque et de la PAPA La volémie C'est le volume de sang dans l'organisme. Si le volume de sang diminue (hémorragie) ou augmente (perfusion) on a respectivement une diminution et une augmentation de la pression artérielle. Autres facteurs de variation − − L'effort physique interne augmente le RCRC et la PAPA − − Quand on passe de la position couchée à la position debout la PAPA augmente. − − Un excès de sel, un stress, une grossesse augmentent également la PAPA − − Le jeune diminue la PAPA N.B : Malgré les actions de tous ses facteurs la PAPA et RCRC sont constants donc sont régulées. G. Régulation de la PAPA et du RCRC Il existe deux mécanismes de régulation de la pression artérielle : un mécanisme nerveux, un mécanisme hormonal et un mécanisme neuro-hormonale. Cependant cette régulation se fait de façon hiérarchisée. Toute modification de la pression artérielle est d'abord corrigée par le mécanisme nerveux, quand celui-ci devient inefficace intervient alors le mécanisme hormonal. Quelque la nature de la régulation différents éléments, que des expériences permettent de distinguer, unissent leur action pour une régulation de la variation de la pression. Expérience − − Chez l'animale, la stimulation électrique du bulbe rachidien entraine une diminution du RCRC (bradycardie) et une hypotension. La destruction du bulbe rachidien entraine une augmentation du PAPA (tachycardie). − − La stimulation de la moelle épinière entraine une tachycardie, une hypertension et une vasoconstriction. La lésion de la moelle épinière entraine une bradycardie et une chute de la PA.PA. Conclusion − − Les 1ères1ères expériences nous montrent que le bulbe rachidien contient un centre cardio- modérateur et hypotenseur. − − Les 2nd2nd prouvent que la moelle épinière renferme une zone cardio-accélératrice et vasoconstrictrice. 2. Les nerfs moteurs du cœur Ils appartiennent à deux catégories : − − Les fibres parasympathiques qui ont leurs péricaryons dans le bulbe. − − Les fibres orthosympathiques qui ont leurs péricaryons dans la moelle uploads/Geographie/ activite-cardiaque-et-pression-arterielle.pdf

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