La Pensée (Paris) Source gallica.bnf.fr / La Pensée Centre d'études et de reche
La Pensée (Paris) Source gallica.bnf.fr / La Pensée Centre d'études et de recherches marxistes (France). La Pensée (Paris). 1939. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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KARL MARX : Descartes et les sources du matérialisme français 3 Paul LABÉRENNE ; Une discussion sur l'astronomie en U.R.S.S 8 I. PROKOFIEVA : S^ Conférence sur les questions idéologiques de l'astronomie xo Georges COGNIOT : Où va la science soviétique ? ai Henri CLAUDE : La dévaluation de la livre 33 Prosper ALFARIC : Le décret anticommuniste du Saint-Office. II 4* Christopher HILL : L'oeuvre des historiens marxistes anglais sur l'histoire britannique du xvr 3 et du xviie siècles -• • • 5i Samuel BERNSTEIN: De l'utopisme au marxisme 63 Charles PARAIN : Commenton fraude l'histoire. La Fronde parlementaire 71 CHRONIQUE PÉDAGOGIQUE: Pour une lutte organisée contre les mensonges des manuels, par Roger GARAUDY ." 81 ^CHRONIQUEÉCONOMIQUE,par Jean BABY et René CREUSSOL. 85 CHRONIQUE HISTORIQUE, par Jeanne GAILLARD g5 CHRONIQUE PHILOSOPHIQUE : , Récentes traductions de Georges Lukacs, par Marc SORIANO 99 CHRONIQUE POÉTIQUE : Les collections Pierre Seghers, par Jacques GAUCHERON io4 CHRONIQUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE : Corneille et Pascal, par Pol GAILLARD 109 CHRONIQUE ARTISTIQUE : Réflexions d'un vieil artiste, par Francis JOURDAIN '. n5 DOCUMENTS : I. — Premiers contacts avec la jeune République démocratique allemande, par Jacques NICOLLE. ia3 II. — Un témoignage sur le traître Rajk, par Jeanne GAILLARD 12S LES REVUES : Par H.W., Maxime RODINSON, Ernest KAHANE et Jean DRESCH i3i LES LIVRES : Par René-Louis REY, Sylvain MOLINIER, Pierre-Bernard MARQUET, Jean DRESGH et Marcelle BARJONET i4x NOTES BIBLIOGRAPHIQUES : Par E. SCHATZMAN, E. KAHANE, S. MOLINIER, P. et J. GAILLARD, P. ALFARIC et R. MAUBLANC i53 QUELQUES LIVRES RÉCENTS i5g NOTE DE LA REDACTION Il est indispensable que notre revue développe au cours de l'année qui commence son influence et son rayonnement. Malgré la très légère augmentation des prix du numéro et de l'abonnement, la Pensée reste incontestablement la moins coûteuse des revues, sous le rapport du format et du nombre des pages — sans parler de la richesse de son contenu. C'estpourquoi nous adressons un pressant appel à tous nos abonnés et à tous nos lecteurs pour qu'ils fassent connaître la Pensée à tous ceux qui l'ignorent encore. Un bon moyen est à cet égard de Zeuiv montrer un numéro ancien, un numéro de 1946 ou 1947 : on sera frappé de voir combien est durable l'intérêt des articles qui y sont contenus, et même combien certains d'entre eux apparaissent plus justes, plus lucides, plus convaincants avec quelque recul. Pour poursuivre celte oeuvre, nous avons besoin de faire toujours de nouveaux abonnés en France et à l'étranger : nous comptons fermement sur tous UGS amis pour nous y aider. Dans nos prochains numéros, nous donnerons une série d'articles sur deux grands anniversairesqui tombent en 1950 : le tricentenaire de la mort de Descartes, le bicentenaire de la publication de VEncyclopédie; deux dates essentielles dans l'histoire du rationalisme français. Nous pouvons annoncer aussi un article de Marcel Prenant sur Buffon, ainsi que de nouveaux fragments de la Dialectiquede la nature de Friedrich Engels. Au moment où les épreuves du présent numéro sont envoyées à l'imprimerie pour la mise en pages, les milieux universitaires et l'opinion démocratique sont tlvement émus de l'inqualifiable chantage exercé par le minisire de l'Education nationale sur trois hauts fonctionnaires de son administration, dont l'un, Georges Teissier, est membre du Comité directeur de la Pensée. Il s'agit, sous menace de révocation, de les forcer à quitter la présidence d'honneur de l'Union française universitaire, groupement né de la Résistance et fidèle à l'esprit de la -Résistance, sous prétexte que l'U.F.U. a pris nettement position contre la politique abjecte de provocation menée par le gouvernement contre les démocraties populaires, et spécialement contre la République de Pologne. Les menaces ministériellesprouvent à quel) point le gouvernement que nous subissons actuellement trahit à la fois l'intérêt de la France, l'intérêt de la paix, la liberté de l'esprit et la véritable démocratie. Nous reviendrons bien entendu dans notre prochain numéro sur cette grave affaire. DESCARTES et les Sources du Matérialisme Français par Karl MARX Descartes est mort à Stockholm le 11 février 1650. La Pensée publiera dans ses prochains numéros plusieurs articles à l'occasion de cet anniversaire. Mais dès à présent nous avons tenu à reproduire ici le développement célèbre consacré aux origines du matérialismefrançais, issu pour une part de Descartes, tel qu'on le trouve au chapitre VI, paragraphe III de la Sainte-Famille, chapitre rédigé par Karl Marx. Etant donné les lacunes et les erreurs de la version Molitor (édition Costes, 1927), nous en donnons une traduction nouvelle. Les très nombreuses italiques sont dans le texte original. ...Dans sa physique, Descartes avait prêté à la matière une force créatrice spontanée et conçu le mouvement mécanique comme son acte vital. Il avait complètementséparé sa physique de sa métaphysique. A l'intérieur de sa physique, la matière est l'unique substance, la raison unique de l'être et de la connais- sance. Le matérialisme mécanique français s'est attaché à la physique de Des- cartes, par opposition à sa métaphysique. Ses disciples ont été antimétaphysiciens de profession, c'est-à-dire physiciens. Cette école commence avec le médecin Leroy, atteint son apogée avec le mé- decin Cabanis, et c'est le médecin Lamettrie qui en.est le centre. Descartes vivait encore quand Leroy transposa à l'âme humaine, — tout comme Lamettrie au xvin0 siècle, — la construction cartésiennede Vanimal, déclarant que l'âme n'était qu'un mode du corps et les idées des mouvements mécaniques. Leroy croyait même que Descartes avait dissimulé son opinion réelle. Descartes protesta. A la fin du xvin6 siècle, Cabanis mit la dernière main au matérialisme cartésien dans son ouvrage : Rapports du physique et du moral de l'homme. Le matérialisme cartésien existe encore aujourd'hui en France. Il enregistre ses grands succès dans la science mécanique de la nature, qui [...], moins que toute autre science, est exposée au reproche de romantisme. Dès sa première heure, la métaphysique du xvne siècle, représentée, pour la France, surtout par Descartes, a eu comme antagoniste le matérialisme. Des- cartes le rencontra personnellement en Gassendi, le restaurateur du matérialisme épicurien. Le matérialisme français et anglais est demeuré toujours en un rapport étroit avec Démocrite et Epicure. La métaphysiquecartésienne a eu un autre con- tradicteur en la personne du matérialiste anglais Hohbes. C'est longtemps après leur mort que Gassendi et Hobbes ont triomphé de leur adversaire, au moment même où celui-ci régnait comme puissance officielle dans toutes les écoles françaises. Voltaire fait observer que l'indifférence des Français-du xvni0 siècle à l'égard des querellesdes Jésuites et des Jansénistesavait sa cause moins dans la philosophie A KARL MARX que dans les spéculations de Law. La chute de la métaphysique du xvnr* siècle ne peut donc s'expliquer par la théorie matérialiste du XVIII0 siècle qu'autant qu'on explique ce mouvement théorique lui-même par les conjonctures pra- tiques de la vie française en ce temps. Cette vie uploads/Geographie/ hill-christopher-pensee.pdf
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- Publié le Aoû 11, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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