Source gallica.bnf.fr / Institut catholique de Paris Le mandéisme et les origin

Source gallica.bnf.fr / Institut catholique de Paris Le mandéisme et les origines chrétiennes / Alfred Loisy Loisy, Alfred (1857-1940). Auteur du texte. Le mandéisme et les origines chrétiennes / Alfred Loisy. 1934. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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ALFRED LOISY LE MANDÉISME ET LES ORIGINES CHRÉTIENNES PARIS ÉMILE NOURRY, ÉDITEUR 62, RUE DES ÉCOLES, 62 1934 Tous droits réservés pour tous pays DU MÊME AUTEUR Etudesbibliques, troisièmeédition(1903),1 vol. in-8, 336 pages. 12 fr. » L'Evangile et l'Eglise, cinquième édition (1930), 1 vol. in-12, XLIV, 277pages. 15 fr. » Simples réflexions sur le décret du Saint Office Lamen- tabill saneexitu et sur l'Encyclique Pascendi dominici gregls, deuxième édition (1908),1 vol. in-12, 307 pages. 7 fr. 50 Quelques lettres sur des questions actuelles et sur des événements récents (1908), 1 vol. in-12, 295pages. 7fr. 50 Leçon d'ouverture du cours d'histoire des religions au Collège de France (1909), in-12, 43pages. 1fr. 80 A propos d'histoire des religions (1911), 1 vol. in-12, 324pages. 7fr. 50 Choses passées (1913),1 vol. in-12, x, 398 pages. 9fr. » Mors et Vlta, deuxième édition (1917), in-12, 97 pages. 3fr. 50 LaPaixdesnationsetlareligiondel'avenir,in-12,3ipages. 1fr.50 De la Discipline intellectuelle (1919), 1 vol. in-12, 192 pages. 7fr. 50 Les Mystères païens et le mystère chrétien, deuxième édi- tion (1930), 1 vol. gr. in-8, 352pagei. 40 fr. » Essai historique sur le sacrifice (1920), 1 vol. gr. in-8, 552pages. 36 fr. » Les Livres du NouveauTestament, traduits du grec en fran- çais avec introductiongénérale et notices (1922), 1 vol. gr. in-8, 711pages. 36 fr. » L'Evangile selon Marc (1912), 1 vol. in-12, 500 pages 12 fr. » L'Evangile selon Luc (1924),1 vol. gr. in-8, 600 pages. 36 fr. » Le quatrième Evangile, deuxième édition(1921), 1 vol. gr. in-8, 602pages. 36 fr. » Les Actes des Apôtres (1920), 1 vol. gr. in-8, 963 pages. 60 fr. » L'Epitre aux Galates (1916),1 vol. in-12, 204pages. 6fr. » L'Apocalypsede Jean (1923), 1 vol. gr. in-8, 406 pages 24 fr. » La Religion, deuxième édition (1924), 1 vol. in-12, 406 pages. 9fr.» La Morale humaine, deuxième édition (1928), 1 vol. in-12, 3o6pages. 12 fr. » L'Egliseet la France (1925), 1 vol. in-12, 237 pages. 9fr. » Religion et humanité (1926), 1 vol. in-12, 266pages. 12 fr. » Mémoires pour servir à l'histoire religieuse de notre temps (1931), trois vol. gr. in-8, 589, 664 et 607 pages. 175 fr.» Y a-t-il deux sources de la religion et de la morale?(i933), 1 vol. in-12, 204pages. 10 fr. » La Religion d'Israël, troisième édition (1933), in-8, 328 pages. 30 fr. » La Naissance du Christianisme (1933), in-8. 452 pages. 36 fr. » LE MANDÉISME ET LES ORIGINES CHRÉTIENNES PARIS ÉMILE NOURRY, ÉDITEUR 62, RUE DES ÉCOLES, 62 1934 AVANT-PROPOS On s'aperçoit de plus en plus que le Nouveau Testament contient la légende sacrée bien plutôt que la documentation historique du christianisme en son premier âge. De là vient que les esprits curieux cherchent volontiers en dehors de ces sources insuffisantes quelque lumière complémentaire soit dans les textes ou fragments d'écrits chrétiens non canoniques, les témoignages épigraphiques et les monu- ments figurés que font connaître les découvertes archéo- logiques, soit dans les écrits religieux non-chrétiens, surtout ceux qui proviennent de l'Orient et qui peuvent sembler en quelque manière apparentés aux livres sacrés du judaïsme et du christianisme. Il va de soi que tous ces suppléments d'information méritent d'être soigneusement recueillis et étudiés. Ce qui est moins louable est l'exagé- ration de conjectures qui veulent résoudre, en partant d'une nouvelle source de renseignements, toutes les diffi- cultés que présente un problème aussi complexe que celui des origines chrétiennes. Inutile de remémorer les hypo- thèses qui sont déjà mortes. Une des plus récentes et qui a trouvé un certain crédit est celle qu'a fait valoir en de nombreux écrits 1le grand érudit qu'était R. Reitzenstein, en s'autorisant principalement des écrits mandéens. Un mythe iranien du salut aurait dès longtemps existé, formulé dans la doctrine de Zoroastre, et qui, en rapport avec une conception dualiste de l'univers, aurait consisté dans l'idée de l'Homme, l'homme primordial, prototype 1. Notamment, Das iranische Erlosungsmysterium, 1921; Die hellenistischen Mysterienreligionen nach ihren Grundgedanken und Wirkungen 3, 1927 ; Die Vorgeschichte der christlichen Taufe, 1929; Ebauche de la théorie dans Das mandiiische Buch des Herrn der Grosse und die Eçangelienuberlicferung, 1919. et sauveur de l'humanité, unique en lui-même, multiple dans les individus humains, esprit tombé dans la matière, souffrant captivité jusqu'à l'achèvement de la rédemption, c'est-à-dire jusqu'à ce que soit récupérée dans le monde de lumière la masse des âmes qui sont descendues en ce monde ténébreux. L'âge présent est celui de la lutte et de la douleur, mais l'âge futur se prépare, et il viendra con- sacrer la victoire de la lumière sur les ténèbres, de la vie sur la mort. L'élément capital dans cette conception du salut est la notion du divin Envoyé, sauveur sauvé, mou- rant et triomphant d'abord en chaque fidèle, et finalement dans la totalité des élus recrutés pour la vie éternelle. — Notons que l'existence de ce mythe est, pour une assez large part, induite et postulée plutôt que constatée et démontrée; mais l'hypothèse, comme telle, mérite consi- dération. Par suite de la conquête perse, le mythe en question se serait répandu dans toute l'Asie occidentale, s'insinuant dans la tradition messianique du judaïsme et dans la sagesse égyptienne. La conquête macédonienne survenant, il a été de même traduit et plus ou moins transformé dans le langage hellénique. Il serait reconnaissable dans l'apo- calyptique juive, et il aurait été de même au fond de l'Evangile. Avant d'y entrer, il aurait été enseigné, si ce n'est réalisé par Jean-Baptiste, et professé dans la secte qui s'est réclamée de lui. Les Mandéens qui honorent Jean-Baptiste comme leur prophète, l'auraient eu d'abord, directement ou indirectement, pour fondateur de leur religion. Jean aurait été, avant Jésus, l'Homme venu en chair pour montrer la voie de la vérité, appliquer aux hommes le grand rite du salut, le baptême, sacrement uni- que, gage et moyen de l'ascension des âmes, de leur remontée à Dieu dans le pays de la lumière. Ainsi aurait été fondée la secte des Nazoréens, d'où viendrait celle des Mandéens, qui en a retenu le nom, et qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours, fidèle à l'antique doctrine. De ce nazoréisme primitif le christianisme serait sorti. Jésus fut disciple de Jean: de là viendrait son surnom de Nazoréen. Mais, soit qu'il se fût dit lui-même l'Homme sauveur, soit que ses adeptes l'aient déclaré tel après sa mort, comme faisaient de leur côté pour Jean les secta- teurs du Baptiste, la secte chrétienne se constitua en dehors de la secte johannite, à laquelle, indépendamment de sa doctrine essentielle, la notion de l'Homme sauveur, elle avait emprunté son sacrement d'initiation, le rite baptismal. Car le mandéisme n'ayant d'autre sacrement que le baptême, auquel s'annexe un rudiment de repas avec pain et eau, Reitzenstein s'est ingénié à démontrer que la cène chrétienne n'était uploads/Geographie/ alfred-loisy-le-mandeisme.pdf

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