Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Anthologie arabe, ou C
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Anthologie arabe, ou Choix de poésies arabes inédites, traduites pour la première fois en français et accompagnées [...] Grangeret de Lagrange, Jean- Baptiste-André (1790-1859). Anthologie arabe, ou Choix de poésies arabes inédites, traduites pour la première fois en français et accompagnées d'observations critiques et littéraires, par M. Grangeret de Lagrange,.... 1828. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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SE TROUVE À PARIS, CHEZ DE BURE FRÈRES, libraires du Roi et de la Bibliothèque royale, RUE SERPENTE, n.O 7. ANTHOLOGIE ARABE, ou CHOIX DE POÉSIES ARABES ', r INÉDITES, PAR M. GRANGERET DE LAGRANGE, SOUS-BIBLIOTHÉCAIRE À LA BIBLIOTHÈQUE DE L'ARSENAL, ET CORRECTEUR X L'IMPRIMERIE ROYALE POUR LES LANGUES ORIENTALES. Juvat integros accedere fontes Atque haurire; juvatque novos decerpere flores. LUCRET. Je Nat, rer, lib. iv. IMPRIMÉ PAR AUTORISATION DU ROI, A L'IMPRIMERIE ROYALE. 1828. -yfû CflMté{{ff t-ép {/jamn 8i/Poe6tfctde Soccu; tÀé&mlr&cù>^Sntôiàu/ro^ia^e>Armiez,âjc. LE RESPECT, LADMIRATION , LA RECONNOISSANCE OFFRENT CE FOIBLE HOMMAGE À LA VERTU AUSTÈRE, AU TALENT VERITABLE, AVERTISSEMENT. LES poésies arabes que contient ce volume, jusqu'à présent inédites, sont extraites de divers manuscrits de la Bibliothèque du Roi. Aux morceaux complets d'Abou'tthayyb AI- moténabby et d'Omar ben - Fâredh, que je publie, j'ai cru convenable de joindre un choix de gloses et de commentaires tirés des meilleurs interprètes de ces deux poètes. Les personnes suffisamment instruites dans la langue arabe, remarqueront que je me suis constamment appliqué, dans ma traduction, à conserver la couleur et les traits distinctifs de l'original, sans avoir cherché à y mettre des agrémens de mon invention. Je dirai plus: je n'ai point hésité à rendre mon texte mot à mot, toutes les fois que j'ai pu le faire sans être barbare. Cette Anthologie contribuera à faire con- noître que les ouvrages poétiques des Orientaux, bien qu'ils renferment beaucoup de traits que notre goût réprouve, étincellentnéanmoins d'images vives, de pensées fortes et de senti- mens tendres et gracieux. A l'exemple des écrivains arabes et persans, qui, dans leurs livres, adressent des louanges à la Divinité, j'ai terminé ce recueil de poésies orientales par un morceau religieux de ma com- position, que j'ai intitulé Hymne en l'honneur de Jéhovah. ÉLOGE DE LA POÉSIE, PAR ALWAHEDY. LA poésie est ce qu'il y a de plus pur dans le langage et de plus sublime parmi les productions de l'esprit. Elle seule peut atteindre au plus haut degré de l'éloquence. C'est elle qui fait le plus bel orne- ment des récits et des discours. De toutes les paroles que l'on entend, la poésie est ce qui se retient avec le plus de facilité; elle est l'œuvre qui décèle le unieux le génie de l'homme. Oui, si la poésie étoit fun bijou, ce bijou seroit de l'or natif; si elle étoit une plante, cette plante, sans doute, seroit un ba- silic odoriférant; si elle se transformoit en étoiles, leur clarté effaceroit toutes les autres clartés; si elle devenoit sources limpides, leurs eaux ne cesseroient point de jaillir. Enfin la poésie est plus tendre que ces perles liquides qui brillent dans le calice des fleurs, lorsque les parterres se sont épanouis après une abondante pluie; elle est plus délicate que les larmes de l'amant éperdu, et plus douce que le vin légèrement tempéré par l'eau desnuages. ( Voyez le textepage 2 de la partie arabe. ) ANTHOLOGIE ARABE. EXTRAITS DU DIWAN D'ABOU'TTHAYYB AHMED BEN-HOSAÏN ALMOTÉNABBY. POËMES composés en l'honneur d'ABOU-CHODJÂA FÀT1K. ON lit dans le biographeIbn-Khilkân:L'émir Abou- Chodjâa Fâtik-Alkébir, surnommé Almedjnoun[ l'Insensé], étoit né dans le pays de Roum. Encore en bas âge, il fut enlevé avec son frère et sa sœur de sa terre natale, près d'une forteresse appelée D?.ou'lkolâa. II apprit à écrireen Palestine, et fut du nombre de ceux qu'Alikhchid, souve- rain d'Egypte, arracha, dans Ramlat, des mains de leurs maîtres, sans donner d'argent en échange. Dans la suite, Alikhchid l'ayant affranchi, il vécut libre parmi les officiers de ce prince. Fâtik étoit doué de sentimens nobles et géné- reux, et il avoit l'esprit profond et étendu. Guerrier intré- pide, il s'exposoit aveuglément, aux plus grands dangers; ce.st pour cela qu'il fut surnommé Almedjnoun. II remplis- soit, auprès d'Alikhchid, les mêmes fonctions que Kâfour, favori puissant de ce prince. Après la mort d'Alikhchid, Kâfour resta chargé de la tutelle du fils de son maître. Fâtik, pour ne point voir Kâfour occuper un rang plus éminent que le sien, et pour éviter de paroître en public à cheval à ses côtés, résolut de quitter la capitale de l'Egypte, et il se retira dans le Fayyoum, qui, avec toutes ses dépen- dances, lui avoit été donné en apanage. Ce pays est mal- sain et personne ne peut s'y maintenir en santé. Quoique Fâtik fût éloigné, Kâfour le redoutoit; il lui rendoit des hommages extérieurs, mais il nourrissoit contre lui une haine secrète. Cependant Fâtik tomba malade, et fut forcé de revenir au grand Caire afin de se rétablir. Abou'tthayyb Almoténabby, qui étoit alors l'hôte de Kâfour, avoit en- tendu parler de la générosité de Fâtik et de son extrême bravoure; mais il n'osoit s'attacher à sa personne, dans la crainte de mécontenter Kâfour. Quoi qu'il en soit, Fâtik en- voyoit auprès d'Abou'tthayyb des gens qui le saluoient de sa part et lui rapportoient deses nouvelles. Enfin, sans qu'ils se fussent donné de rendez-vous, par un simple effet du hasard, ils se rencontrèrent dans la plaine, et eurent ensemble de longs entretiens. De retour chez lui, Fâtik envoya aussitôt à Abou'tthayyb un présent dont la valeur se montoit à mille pièces d'or, et ce présent fut bientôt suivi de plusieurs autres. Sensible à tant de bienfaits, Almoténabby demanda à Kâfour la permission de louer Fâtik: elle lui fut accordée. I. Le neuf de Djoumadi second , l'an34.8, Abou'tthayyb célébra dans le poëme suivant les louanges de Fâtik, avec le talent qui l'avoit illustré. Tu n'as ni coursiers ni trésors à offrir: eh bien! que l'éloquence vienne à ton secours, puisque la fortune ne te favorise pas. Paie un tribut de louanges à l'émir glorieux dont les bienfaits se répandentsubitement et sans qu'il les ait promis, tandis que les bienfaits des autres hommes ne sont que dans leurs paroles. Eh quoi! la jeune fille, vierge de la tribu, ne s'est elle pas souvent montrée reconnaissante, quoique pauvre et sans appui, envers celui qui l'a comblée de bienfaits! Si, pareil au coursier dont le courage est retenu par de forts liens, je ne puis m'élancer dans la car- rière, je puis du moins faire retentir l'air de hennisse- mens. Si je manifeste ma reconnoissance, ce n'est pas que les richesses dont j'ai été comblé me causent de la joie; car l'abondance et ladétresse sont égales pour moi. Mais c'est que j'ai senti qu'il étoit honteux qu'ac- cablé de bienfaits, je restasse avare d'actions de grâces. Or, j'étois comme une plante qui croît dans le Raudhalhazn: au matin, j'ai été humecté par une pluie qui n'est point uploads/Geographie/ anthologie-arabe-ou-choix-de-grangeret-de-bpt6k6527688j-pdf.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jan 16, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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