LES ARBRES SACRÉS* et quelques plantes, attributs des Dieux* 1 – 2ème Partie #

LES ARBRES SACRÉS* et quelques plantes, attributs des Dieux* 1 – 2ème Partie # 2/ 3 – L’Arbre de Cocagne : « Dans beaucoup de régions, on suspend à l'Arbre de Mai une couronne de saucissons ou de friandises. Les jeunes gens sont alors appelés à grimper le long du mât, préalablement enduit de graisse afin de rendre l'épreuve plus difficile, pour aller chercher l'un ou l'autre de ces bons morceaux sous les applaudissements de l'assistance. Le fruit de leur butin est offert aux jeunes filles de leur cœur. » O.R.Braun. L’Arbre Cosmique : Jacques Brosse dans Mythologie des arbres (Plon, 1989 ou P.–B. Payot), nous dit : « De ce système cosmologique, unificateur, mais non du tout réducteur, qui fut transmis par les traditions de siècles en siècles, de civilisations en civilisa- tions, ne subsistent aujourd’hui que de rares fragments dispersés, devenus sou- 1 *N. B. : Les mots avec astérisques* sont des titres d’articles consultables dans le “Livre CD” de l’association et correspondent au deuxième volume de notre étude sur Les Origines de l’Arbre de Mai comme étant issu d’une Atlantide boréenne pré cataclysmique du XIIIème s. AEC. Les articles de ce 2° tome “Les Sources” sont chargés progressivement sur le site et mis à jour en fonction de vos propositions par courriel@. Visitez nous donc régulièrement puisque : “Il y a toujours du nouveau” sur < racines.traditions.free.fr > ! 1 vent méconnaissables et parvenus jusqu’à nous dans un si grand désordre qu’il faut pour en débrouiller l’écheveau enchevêtré, autant de patience que de circons- pection. » Il “relie la terre au ciel” mais il et aussi et surtout le symbole du clou° qui fixe fermement (firmament) le Cosmos (cf. § in art. Irminsul*). Figure de la renaissance/ résurrection de la nature, l’Arbre Cosmique est triple par ses racines et par ses branche . Ses ramures, triples elles aussi, portent ainsi le chiffre à neuf : signe de perfection (celui d’une naissance parfaite “à terme”) bien digne de figurer la voûte du Ciel. Il se nourrit des quatre éléments : Terre, Air, Eau, Lu- mière (Soleil) qu’il restitue sous forme de cendre, gaz, vapeur et chaleur !… L’Arbre Généalogique Mise à jour du 31 Janv. 06 : voulez-vous lire maintenant l’article Arbre et généalogie vu sur http://classes.bnf.fr/arbre ? Cliquez alors sur le bouton [arbgenea.pdf] et retour automatique ici ! L'arbre de mai. Début du XVIe siècle, France , Heures d'Anne de Bretagne, calendrier, mois de mai (BnF) Au pied d'un arbre de mai précieusement taillé et orné de pommes d'amour, deux jeunes gens, une branche de mai en main, de vert habillés - les gémeaux - marchent en se donnant la main. Ils iront l'offrir à l'élue de leur cœur : http://classes.bnf.fr/arbre 2 L’Arbre de Mai L’Arbre de Mai n’est pas traité en totalité ici mais un peu partout dans nos arti- cles qui sont des justificatif de notre thèse le faisant remonter à une fête* communau- taire* des Atlantes* boréens, ce pourquoi ce florilège s’appelle “Les Sources”… L’Arbre de Mai qui représente l’Arbre du Monde à son adolescence vernale, est de préférence un tronc de bouleau°, comme signe de pureté, de Nouvelle Clarté. Sa couronne2 portant les 12 ou 24 rubans “astro-runiques” est faite de ses ra- mures, tout comme le balai3 de Thor*/ Donnar mais, traditionnellement, ces couronnes de Mai sont tressées des trois essences d'arbres produisant des tiges longues et souples, le noisetier, le saule et le bouleau blanc qui, tous trois, ont été les premiers à coloniser la toundra post-glaciaire dans laquelle nos ancêtres du Périgord et ceux du Grand Ma- rais maglemosien allaient suivre la remontée boréenne du vital renne, leur commensal! En cette période de mai, mais ce peut-être légèrement différent suivant les cli- mats, ces trois variétés d'amentiflores produisent toutes des chatons et il importe de les conserver ainsi que leur feuillage et de les disposer avec art, nous allions dire avec amour, autour de la couronne du Mai4 : pour ce faire, on rassemblera nos ra- meaux entremêlés en spirale, en un long cylindre attaché avec du lierre, puis formé en couronne qui sera ensuite fleurie d’aubépine° et d’autres fleurs de saison, jaunes, rou- ges et bleues, avant la pose des rubans arc-en-ciel et une très sérieuse fixation sur le Mai (mât) car notre couronne va connaître de fortes contraintes pendant les diverses Danses* des Rubans… Le folklore européen fait encore état de régions où l’on tresse des couronnes pour les “fées” et les anges/ elfes* qui viennent danser autour des poiriers aux oiseaux la nuit de la pleine lune de Mai ! Et, autrefois on couronnait même le bétail5 pour la saint Georges6, ce tradition- nel laboureur/ semeur (Sator, lou satre) du 1° Mai. 2 Les couronnes "évocatrices" des jeux* funèbres (cf. art. Déluges*) étaient faites de lierre et les couronnes des morts étaient traditionnellement faites avec du persil. La "couronne de feuilles de chêne" était donnée aux héros, les kouroï vainqueurs des jeux funèbres, même à Delphes lors de la Fête* des Couronnes avant qu'on y adopte celle de laurier qui était un des trois attributs de la Pythie, par suite de la fusion de la Fête du Couronnement avec celle du Laurier. Couronne, guirlande, se disent en grec stephanos, stephanou –> d’où le prénom de nos Stéphane. 3 Balai : du celte balaen “genêt”, dont Thor* et ses héritières les “sorcières*” faisaient aussi des ba- lais. La sève de bouleau est un dépuratif printanier… 4 Mai : qui sait ce que les lustres d'apparat à pendeloques de cristal doivent à ces couronnes de cha- tons lorsqu'elles sont agrémentées de lumineuses bougies pour éclairer le “pas de danse” ? 5 Bétail : mais pour la fête de Vesta/ Ouesta, le 9 Juin, c'était les ânes et les mules qui étaient couron- nés (Properce). 6 St-Georges : cette date fut déplacée par l’Église* au 23 Avril et la fête romaine des Ambarvalies est devenue celle des Rogations, qui signifie “demandes”… d’abondantes récoltes : un vieux rite* païen de la troisième Fonction* dumézilienne ! 3 Certains de nos amis Bretons, proches des milieux néo-druidiques et s’inspirant de la croix* celtique, préfèrent une couronne de Mai triple : la petite qui ceinture le Mai est le gwenwed ou centre du “monde blanc” : elle est en if ; celle qui est à l’extérieur est le kengant, elle est couverte de feuilles de chêne avec leurs glands et constellée de fleurs des champs ; entre les deux se trouve le cercle de l’abred, il est fait seulement de gui° sacré ! L’idée n’est pas mauvaise et, à défaut de traces historiques, elle prouve au moins que les traditions sont faites pour être vécues et prolongées et non pas pour être conservées dans le formol (“casta”) des musées des métropoles déracinées : on pourrait donc dire que “les traditions sont des matériaux de construction”, si tant est qu’on garde pur l’esprit qui les animait” (cf. § “sacra” in art. Magie*)… Dans le folklore : L’arbre de mai breton est traditionnellement le hêtre, « le premier arbre dont les bourgeons s’ouvent au printemps ! » (On retrouve ici l’arbre dont le nom norois est aussi celui du premier homme de la nouvelle ère de la mythologie* nor- dique qui fit suite au Ragnarök !) Cependant « lorsque le temps est très sec, le chêne peut bourgeonner le pre- mier, ce qui augure d’un été sec si l’on en croit le dicton populaire ! (…) « À Locronan, pendant longtemps les femmes ont été mises à l’écart des festivi- tés [elles étaient probablement les seules à observer les interdits de l’Église* envers nos si belles fêtes* de l’Arbre de Mai]r. En 1912, un Maire était même allé jusqu’à dresser un procès verbal à 11 jeunes filles qui avaient pris part aux réjouissances. Et l’on comprend les raisons qui pouvaient conduire ces jeunes filles à braver les interdits : selon la légende, toute jeune fille qui réussissait à passer sous l’Arbre pendant son transport (Daphnéphorie)n trouvait un mari dans l’année ! (…) Mise à jour, recue par @ : Après les fêtes, « avant d’être conduit au bûcher (de la Saint-Jean/ Solstice d’été)n, l’Arbre de Mai est abattu part les jeunes de la Classe. Autrefois, vendu aux enchères, l’arbre était acheté par un sabotier » Didier Le Du, Journal Paysan Breton, 26 avril 2002. On plante l'Arbre de Mai en Angleterre lr Maypole, en Autriche et en Allema- gne le Maibaum, ainsi qu'en Espagne le Maggiolata… La grande Fête des Vignerons de Vevey (CH) a lieu tous les… vingt ans ! 4 En 1979 elle était très mythologique et les Arbres de Mai y florissaient (mais, sans doute devrions-nous dire “y rubannaient”) ; la précédente aussi, c’était de cou- tume7, évidemment! Dans le carnaval de la Nouvelle Orléans, le motif est aussi très présent !… Questenberg (Harz) - Boite à musique (Bavière) - Cottbus Les Maibäume allemands sont souvent surprenants car, pour survivre, ce symbole cosmique s’est édulcoré en empruntant beaucoup à l’Arbre des Moissons Erntebaum. uploads/Geographie/ arbres-sacres.pdf

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