Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Art et décoration (Par
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Art et décoration (Paris) Art et décoration (Paris). 1925/07-1925/12. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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KADAR IMPRIMEUR 42, Rue Falguière PARIS ART ET DECORATION REVUE MENSUELLE D'ART MODERNE JUILLET — DÉCEMBRE 1925 Tome XLVIII EDITIONS ALBERT LEVY LIBRAIRIE CENTRALE DES BEAUX-ARTS 2, RUE DE L'ÉCHELLE, 2 PARIS Bureaii-Wbliothèqnedann une Ambamtade française IMKKNE CIIAREAU L'EXPOSITION DES ARTS DECORATIFS LE MOBILIER FRANÇAIS L'Exposition n'a pas eu et ne pouvait avoir d'autres visées que <lc nous donner une «Somme», de mettresous nosyeux la variété de la production françaiseet mondiale dans les années d'après guerre. En attendre des solutions nouvelles, espérerque s'en dégage un style que nous n'ayons pu encore soup- çonner, ne saurait venir à l'esprit de qui- conque suit le travail qui s'opère chaque jour dans le domaine des arts appliqués. Aussi bien une visite aux divers pavillons confirme ce point de vue. Devant l'importance des recherches qui se manifestent ici, devant un ensembleaussi riche et présenté mieux que ne pouvait le faire aucun Salon, il vaut la peine cepen- dant de dégager les caractéristiques essen- tielles de notreactivitéartistique, d'en noter l'orientation et d'essayer de deviner,d'après l'art d'aujourd'hui, ce que pourra être l'art de demain. La liaison entre l'architecture et le mobi- lier est le problème le plus important de l'heure actuelle. Quel qu'ait pu être le souci des architectes et des meubliers de coor- donner parfaitement leurs efforts, on ne ART ET DECORATION sauraittirer la moindre conclusion de l'exa- men des pavillonsde l'Expositionconstruits hâtivementen vue d'une manifestationtem- poraire, obligés de se soumettre à des conditions particulières de hauteur et d'em- placement. Il nous a manqué en outre de voir, soitun véritable hôtel pour ambassade, soit une maison d'habitation édifiée à une échelle normale ou encore, ainsi qu'aux Expositions précédentes,un palais fait pour durer. Le camouflage du Grand Palais, si réussi soit-il, ne saurait entrer en ligne de compte, pas plus que la belle salle des fêtes de Sue et Jaulmes. Enfin, et cela est plus grave, le rôle des architectes n'a pu être, à de rares exceptions près, que d'élever des constructions destinées à mettre en valeur des meubles ou des ensembles préalable- ment réalisés ou conçus. Quand les meu- bliers ont été leurs propres architectes, ce défaut n'a fait que s'accentuer davantage. Quoi d'étonnant si la hiérarchie des arts se trouvant ainsi inversée, l'architecture pa- rait suivre plutôt que précéder le mouve- ment de création moderne? Entrel'architectureetlemobilierondevine d'autrepart destendancesassezdivergentes. L'architecturea encorefréquemment le goût des complications que l'on bannit ailleurs; elle nerenoncepasfranchementà tout orne- ment. Beaucoup de pavillons dressés sur l'emplacement de l'Exposition accusent des saillies ou des retraits, des pénétrations de plans qui ne correspondentpas à des néces- sités organiques, qui demeurent du décor, lors même qu'elles affectent une certaine rigiditégéométriqueou cubiste. On voudrait plus de simplicité et surtout plus de sincé- rité. Mais ces observations me conduisent hors de mon sujet. On peut affirmeraujourd'huiqu'un meuble prêted'autantmoins à la critiqueque le parti pris constructif s'y affirme plus nettement, qu'on n'a pas prétendu l'enjoliver. Est-ce à dire que l'idéal d'un beaumobiliersoitd'être une combinaison de cubes géométriques, que des volumes carrés ou rectangulaires suffisent à créer des harmonies parfaites? Nullement.Mais lorsque la matière est belle par elle-même, lorsqueles formessont équi- librées, logiques, harmonieuses, lorsque leurs cubessontd'accord avec le volumedes pièces auxquelles elles sont destinées, le constructeur a réalisé la partie essentielle du programme qui s'impose à lui. Le reste est secondaireet parfoissuperflu.En matière de mobilier, comme dans toute production artistique, le difficile est d'atteindre à la simplicité, de parlerun langage volontaire- ment sobre qui ne supprimepas l'éloquence. La plupart de nos meubliers, ceux du moins qui donnent le ton aux autres, ceuxqui vont le plus audacieusement de l'avant, y ont parfaitementréussi. On distingue en effet, dans la production moderne, plusieurs groupements bien diffé- rents. Derrière une pléiade d'artistes tou- jours désireux de plus de perfection, les seulsquiaientvraimentsuinnoveren dehors des routines, dont toutes les créations de- meurentpersonnelles, témoignent de recher- chesopiniâtresetd'uneconscienceartistique intransigeante, il y a des suiveurs toujours prêts à utiliser, souvent assez maladroite- ment, les idées des autres, à les exploiter sans effort, à s'engager, non sansprofit, dans les voies qu'ils n'ont pas eu la peine de tracer. Leurs meubles sont sans intérêt. Ils agacent comme toute réplique d'une belle chose corrigée, amendée et dépouillée de ce qui faisaitsa véritableoriginalité.Parmi les suiveurs les plus dangereuxse rangent cer- taines firmes commerciales déjà prêtes à fabriquer en série le meuble à succès. C'est là un aspect redoutable du problème que pose le renouvellement des styles. Nous sommes loin de penser qu'un mobilier cons- truit en série soit nécessairement une chose condamnableet dépourvued'accent. Deplus il est souhaitableque les idées que sèment à profusion les artistes créateurs se répan- dentle pluspossible, que toute la production de notre époque en subisse l'influence heu- reuse et par elless'améliore. Mais il est affli- geant de constater, et cette Exposition en fournit mille preuves, combien certaines copies, certains démarquages sont suscep- tibles d'avilir un beau modèle, au point de ne plus en laisser subsister qu'une carica- Ï.'EX POSITION DES AHTS DECORATIFS Chambre de Madame (lit en galuchat) dan» une Ambasaudefrançaise — Photo Butl'otnt — A.NDHK ciKOULT, ture. Lamachine n'est pas ici en cause. Seules les maisons qui renoncent à taire travailler de prétendus décorateurs ou dessinateurs, pour s'attacher un véritableartiste capable de créer sans attendre d'autrui ses inspira- tions, sans subir l'influence directe de per- sonne, peuvent échapper à ce défaut. Enfin il y a des producteurs de mobi- liers modernes qui n'ont pas encore compris ce que l'on attendait de leur initiative, qui en sont restés à la surcharge décorative et à la plus mauvaise tradi- tion de 1900, celle où l'ornement était tout, où la ligne bizarre offrait plus de séduction que la ligne logique. Ils cherchent le mo- dernisme dans l'excentricité. Leur nombre ART ET DECORATION diminue heureusement chaque année; il apparaît négligeable à cette Exposition. Le plus grand effort de création a été fourniparlegroupequi aréalisél'ambassade de France, par le groupe Ruhlmann qui exposeen un pavillonspécial, par la Compa- gniedes Artsfrançais(Pavillon Sueet Mare), par la Sociétéde l'art appliqué aux métiers et aussi par certainsgrands magasins,je ne dis pas tous, car leur apport est de valeur très inégale. Passons-les d'abord en revue; nous verrons ensuite les ensembles mobi- liers de la classe VII et les meubles isolés à la classe VIII. Le projet d'une ambassade de France est le résultatd'un travail collectif tel que l'art moderne éparpillé jusqu'ici en recherches individuelleset souventdivergentes,n'avait guère eu encore l'occasion d'en fournir. Plus de trente artistes ont collaboré au grand Salon de réception, architectes, meubliers, sculpteurs, peintres, orfèvres, ferronniers, décorateurs en tissus, etc. Le mobilier est l'oeuvre de Léon Bouchet, Leleu, Jallot, André Mare, Louis Sue, Mon- tagnac et Nathan. Des peintres comme Du- pas, Jaulmes, Jeanès, de Waroquier, y ont confronté leurs oeuvres avec celles des sculpteurs Bouchard et Despiau,des ferron- niers tels que Brandt. Hairon et Le uploads/Geographie/ art-et-decoration-paris-source-gallica-bnf-fr-bibliotheque-nationale-de-france.pdf
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- Publié le Jui 27, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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