Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'Avenir de Bougie : l

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'Avenir de Bougie : l' Oued- Sahel / directeur Marcel Billiard . L'Avenir de Bougie : l' Oued-Sahel / directeur Marcel Billiard. 1932- 02-04. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Nous n'avons pas changé d'avis, mais nos législateurs, aiguillonnés par les bourdons de la politique méridionale ont enfanté une loi,dontles insuffisances et les excès sautentà l la vue, et dont les prescriptions parfois inap- plicables n'ont fait que creuser le fossé qui sépare la viticulture algériennede celle de la Métropole. Devant le l'ait acquis, aucune ré- sistance n'est possible sur le terrain de la loi ; nous n'avons jamais aimé ni conseillé la chicane ; nous ne commenceronspas aujour- d'hui. c Mais il nous reste la terrain scientifique, et c'est lui que nous allons l'aire entrer en jeu * pour la défense de nos intérêts viticolcs al- gériens. Il est convenu que toute augmentation de retendue plantée en vigne est défendue ; il est connu que si certaines régions produisent au delà de 200 hectolitres de vin à l'hectare, d'autres ne produisent pas plus de 40 hecto- litres. J Il v a vins de plaine et vins de coteaux,. - - i chacun titrant un degré d'alcool plus ou moins élevé. Comment arriver à compenser ce que nos viticulteurs auraient pu récolter sans Tinter- diction qui les frappe actuellement ? Assez simple est le problème, permettez^ moi de le dire : il faut regagner en fertilité ce que l'on perd en surface : la science ar- rive à notre secours, et elle nous conjure.de tenir compte de ses enseignements. Nous n'apprendrons rien à personne en affirmant que nous vivons dans un véritable bain d'électricité,et que notre atmosphère est le vase immense dans lequel celte élec- tricité se stabilise : il nous suffirait donc de l'utilis«r à notre profit pour développer la production de nos vignobles, de .nos blés, et * de toutes nos cultures. I Cette partie nouvelle de la Culture s'appel- I lera, si vous y consentez, l'électroculture, et nous dirons qu'elle a déjà ses apôtres et ses martyrs. Il y a quelques temps en effet que,,cette branche de la science esta l'élude, et nous croyons qu'elle est arrivée aujourd'hui à un point de développementet d'application pra- tique,qui correspondà tousles avantagesque la culture peut en attendre. L'électricité favorise la végétation des plantes et concourt à l'assimilationpar elles des sels minéraux naturels du sol aussi bien que de ceux ajoutéspar la main de l'homme ; elle ne s'offre donc pas comme l'adversaire des engrais, mais comme leur collaborateur puissant et naturel. Le courant électrique que l'homme peut, utiliserainsi.estgratuit;l'appareil pourcapter ce courant et le diriger vers la plante à fer' tiliser ne coûte pas cher ; ce courant non seulement développe mais régénère la plante il atténue.immédiatement les ravages de cer- tains parasites dont le phylloxéra est le plus terrible, et rend aux pieds épuisés comme aux arbres.caducs, leur,vigueurancienne. L'électroculturereprésente la planche de çalut pour tous ceux qui considèrent que la terre est et doit demeurer lé prinçipalobjet ni de nos soins, ce qui, pour le cultivateur, d' propriétaireou ouvrier des champs»constitue ir l'étal,social le plus stable de tous, parce que, ; les fonds, comme l'a si bien dit notre bon d< fabuliste, est ce qui manque le moins....; à la se condition de le travailler. De prochains essais d'électroçullûrë doi- il.» vent se pratiquer dans la région de Bougie : a' nous reviendrons don», prochainement sur j'' cet intéressant sujet. m AVENIP.DE BOUGIE. h et -"-._— "r1-- .V.-J : v^ffMB"-. - -L. > '. ' ri Les fabricants d'armements, fauteurs " de guerres et excitateurs, des » C' rivalités nationales p ~- i< En 1920, le gouvernement grec passait un contrat (à crédit) pourla fourniture d'armes ^ et de;munitionsavec-la.firmeiangJaiseFiçArcps, (j et liés bien muni d'artillerie, refoulait'lës- ' ^ bandes de MustaphaKemal au coeur de I'Ana- j, tolie, jusqu'au jour où Kemal, ayant conclu j( avec la France l'accord d'Angora, se trouva c muni de nombreux canons et fusils, opportu- v n nément «réformés» par l'armée française. En j r quelquessemaines les (irecs lurent rejetés à i ' la mer. A ce moment, un correspondantde j guerre américain disait: '» J'ai vu d'abord la j retraite des Grecs; ils abandonnaient canons ' et mitrailleuses qui tous portaient la marque^ » de la firme anglaise Vickers. Puis j'ai assisté • ( à l'entrée triomphale desTurcs dans Smyrnc; s ils amenaientavec eux de magnifiques canons j du Creusot.Cejour-là,,ajoutait-il,j'aicompris- l ce que c'était que l'Ententecordiale.» i Mais on a vu mieux encore. Puisque le trafic ( des armes est Un commerce privé, il n'estpas < ; défenduà de&so.ciélésprivées,pourvu qu'elles ] disposentde.capitaux considérables, d'équi ] , per des armées pour leur propre-compte; | B Lorsque le groupe Standard OU et le groupe i e Shell Dutch se. (disputaient les gisements de ] pétroleduMcxique.sile gouvernementprenait i e des mesures.favorables à l'un desdeuxrivaux, i a une «révolution» éclatait aussitôt et les deux ;t'I armées marchaient régulièrement sur Tam- Ipico, région des puits de naphle. Invariable- ment, l'une était toujours fournie de canons, de mitrailleuses, voire d'avions de marque ,s américaine, l'autre de fabrication anglaise. C'est ainsi quele Mexique fut pendant vingt ,c ans en proie à la guerre civile.Il n'a retouvé is la tranquillitéque depuis que les deux grou- n pes ont constaté qu'il y avait trop de pélrole ï- brut et se sont entendus pour empêcher l'ex- ie ploitation.de,gisements désormais inutiles; La Chinenous offre, en plusgrand,un spec- es tacleanalogue. Depuisvingtans,cet immense es pays est la proie d'une douzainede cdoulous», m véritablesentrepreneursdeguerre, qui lèvent 2 ; des armées de mercenaires. Ces armées sont re équipées à l'européenne: cl si l'on veut con- ur naître la provenance de leurs armements, il suffit de suivre dans les journaux les visites Ul de leurs ofiïcïcrs au Creusot,à Saint-Etienne, er chezKruppou chez Vickers. Lesgrandcs lir- r, mes d'armements leur procurent en abon- on dance canons, mitrailleuses et munitions, et ,tc sont payéessurle produit des pillages des .r„' provinces. us Du moment où les armements sont l'affaire ne d'entreprisesprivées, il est naturel que ces entreprises désirent fabriquer et vendre uploads/Geographie/ article-dans-l-x27-avenir-de-bougie-4-fevrier-1932.pdf

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