Table of Contents Page de titre Copyright Sommaire Introduction. L’énergie, c’e

Table of Contents Page de titre Copyright Sommaire Introduction. L’énergie, c’est la vie ! Une consommation énergétique contrainte La consommation d’énergie : croissance et inégalités Une consommation d’énergie très contrastée selon les ressources Énergie et développement Une énergie de plus en plus chère La grande question des réserves Le réchauffement climatique : un problème majeur Nuisances et gestion des déchets La prévention des risques Les grandes énergies traditionnelles Qu’est-ce que l’énergie ? Les sources d’énergie Vecteurs et réseaux de l’énergie Électricité et stockage Le pétrole brut Le gaz naturel Le charbon Nucléaire et matières fissiles Les hydrocarbures non conventionnels Charbon « propre » et nucléaire après Fukushima Les énergies renouvelables au cœur de la transition énergétique La biomasse, entre tradition et usages nouveaux L’hydraulique L’énergie éolienne Les énergies solaires Les autres ressources renouvelables Les énergies renouvelables sont-elles viables ? Géopolitique de l’énergie Échanges, tensions et enjeux de pouvoir Les grands acteurs de l’énergie Moyen-Orient, Russie, États-Unis : trois grands producteurs UE, Chine, Inde : consommateurs contrastés Le « tournant énergétique » allemand : modèle ou repoussoir ? L’Afrique subsaharienne : une inconnue énergétique Le temps de l’action Accroître l’efficacité et la sobriété énergétique Diversifier les ressources et les approvisionnements Transports et mobilité Aménagement du territoire et urbanisme Modes de consommation Réduire les inégalités Conclusion Bibliographie et sites Internet Index Auteurs Bertrand Barré était récemment professeur émérite à l’Institut national des sciences et techniques nucléaires et enseignant à Sciences Po/PSIA, après une longue carrière dans la recherche et l’industrie nucléaires, en France et à l’étranger. Ancien membre de nombreux conseils scientifiques et techniques internationaux, il a récemment publié Faut-il renoncer au nucléaire ? (Le Muscadier, 2013) et Pourquoi le nucléaire (Deboeck, 2017). Bernadette Mérenne-Schoumaker, docteur en sciences géographiques, a toujours partagé son temps entre la recherche et l’enseignement à la fois dans les domaines de la géographie économique et de la didactique de la géographie. Spécialiste des activités économiques et du développement territorial, elle a publié plus de 380 ouvrages et articles, dont Géographie de l’énergie (Belin, 2e éd., 2011), Énergies et minerais (Documentation photographique, 2014), l’Atlas mondial des matières premières (Autrement, 2e éd., 2015). Elle est aujourd’hui professeur invité à l’université de Liège, donne de nombreuses conférences et formations et conseille différents groupes scientifiques belges et internationaux. Cartographe Anne Bailly est géographe-cartographe (DEA). Après avoir travaillé en bureau d’études privé puis au ministère de l’Équipement en France puis aux États-Unis pour développer la cartographie dans les études d’aménagement, elle a créé la SARL AEBK, cartes et communication. Depuis vingt-cinq ans au sein de cette structure, elle a participé à de très nombreuses études d’échelle régionale, nationale et internationale en développant l’usage de la cartographie comme média incontournable de compréhension des territoires. Pour l’édition, AEBK a collaboré à de très nombreuses publications, dont, pour les éditions Autrement, l’Atlas du développement durable (2002 et 2003). Maquette Conception et réalisation : Agence Twapimoa Coordination éditoriale : Marion Chatizel Presse : Camille Paulian ISBN :978-2-7467-4605-3 © 2017, Éditions Autrement. 17, rue de Tournon – 75006 Paris https://autrement.com Dépot légal : septembre 2017. Tous droits réservés. Aucun élément de cet ouvrage ne peut être reproduit, sous quelque forme que ce soit, sans l’autorisation expresse de l’éditeur et du propriétaire, les éditions Autrement. Atlas des énergies mondiales Introduction Une consommation énergétique contrainte La consommation d’énergie : croissance et inégalités Une consommation d’énergie très contrastée selon les ressources Énergie et développement Une énergie de plus en plus chère La grande question des réserves Le réchauffement climatique : un problème majeur Nuisances et gestion des déchets La prévention des risques Les grandes énergies traditionnelles Qu’est-ce que l’énergie ? Les sources d’énergie Vecteurs et réseaux de l’énergie Électricité et stockage Le pétrole brut Le gaz naturel Le charbon Nucléaire et matières fissiles Les hydrocarbures non conventionnels Charbon « propre » et nucléaire après Fukushima Les énergies renouvelables au cœur de la transition énergétique La biomasse, entre tradition et usages nouveaux L’hydraulique L’énergie éolienne Les énergies solaires Les autres ressources renouvelables Les énergies renouvelables sont-elles viables ? Géopolitique de l’énergie Échanges, tensions et enjeux de pouvoir Les grands acteurs de l’énergie Moyen-Orient, Russie, États-Unis : trois grands producteurs UE, Chine, Inde : consommateurs contrastés Le tournant énergétique allemand L’Afrique subsaharienne : une inconnue énergétique Le temps de l’action Accroître l’efficacité et la sobriété énergétique Diversifier les ressources et les approvisionnements Transports et mobilité Aménagement du territoire et urbanisme Modes de consommation Réduire les inégalités Conclusion Bibliographie et sites Internet Index À mes petits-enfants : Emma, Louise, Camille, Léa, Charlie-Lou, Oscar, Paul, Gabriel, Éléonore et Adèle Qu’ils trouvent l’énergie d’un développement durable… B. Barré À tous les enseignants. Que cet atlas puisse les aider à mieux former leurs étudiants aux grands défis de l’énergie… B. Mérenne-Schoumaker INTRODUCTION L’énergie, c’est la vie ! En ce XXIe siècle encore débutant, l’humanité doit faire face à un dilemme crucial : comment permettre le légitime développement de vastes régions du globe sans compromettre l’équilibre climatique qui, depuis le Néolithique, a favorisé ce développement. L’énergie est au cœur de ce dilemme. En effet, il n’y a pas de développement sans un accès minimal à l’énergie mais, si nous persistons à produire et à consommer l’énergie comme nous le faisons, et compte tenu de la croissance démographique, nous allons presque sûrement provoquer un dérèglement des climats aux conséquences potentiellement catastrophiques. Que s’est-il passé de significatif dans ce domaine depuis la précédente édition de cet atlas ? L’économie mondiale donne enfin des signes de sortie de la crise de 2008, grâce notamment au relativement bas prix du pétrole, fixé par l’OPEP en réaction au développement de la production d’hydrocarbures de roche-mère aux États-Unis. Lors de la COP 21 qui s’est tenue à Paris en 2015, un consensus international est apparu sur la nécessité d’agir contre le dérèglement climatique : les engagements volontaires des pays sont encore très insuffisants, mais c’est un premier pas. Espérons que l’élection de Donald Trump, entré en fonction en janvier 2017, ne viendra pas perturber ce progrès, compte tenu de ses positions sur le risque climatique… C’est à cette prise de conscience qu’il faut attribuer l’amorce de réduction de la production du charbon chinois et le début de retour, encore timide, des véhicules électriques. Au sein de l’Union européenne, dont le Royaume-Uni s’éloigne à grands pas, on peut se réjouir d’une légère diminution de la consommation d’énergie, mais la baisse des énergies fossiles s’accompagne d’une augmentation de leur part importée. Saluons également la progression des énergies renouvelables, même si l’intermittence de l’électricité éolienne et solaire devient difficile à gérer. La baisse du nucléaire, notamment en Allemagne, limite les effets de la progression des énergies renouvelables sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En France enfin, le Parlement a voté en 2015 une loi « de transition énergétique pour une croissance verte ». Bertrand Barré Une consommation énergétique contrainte Si l’humanité a toujours été contrainte dans ses choix énergétiques, elle l’est sans doute encore davantage aujourd’hui et ce malgré une diversité croissante des ressources. Se réinterroger sur l’évolution de la consommation d’énergie au cours du temps éclaire sans aucun doute les grandes questions actuelles, au même titre qu’un parcours à travers les continents, car le modèle de consommation de nos pays occidentaux est loin d’être généralisé. Il est ainsi possible de découvrir les contraintes des choix déjà réalisés et surtout celles des choix à venir. Ces contraintes sont diverses : disponibilité des ressources et des technologies pour pouvoir exploiter ces ressources, coûts, prix et surtout impacts environnementaux des productions et des utilisations de l’énergie. Parallèlement, il convient de repenser les liens entre énergie et développement, car il ne peut être question d’imaginer une transition énergétique qui laisse sur le bord du chemin une part non négligeable de la population mondiale. La consommation d’énergie : croissance et inégalités L’histoire de l’humanité est largement liée à celle de l’énergie qui est un facteur clé des évolutions. Depuis 1973, les changements sont assez spectaculaires : la consommation d’énergie a plus que doublé et le bouquet énergétique s’est diversifié. Mais les évolutions observées et les moyennes calculées cachent souvent de fortes disparités, notamment régionales, traduisant bien le maintien de grandes inégalités. L’énergie, une composante essentielle de l’histoire de l’humanité L’évolution du budget énergétique individuel a toujours reflété les grands changements sociétaux. L’histoire de l’énergie commence sans doute il y a 400 000 ans, voire 500 000 ans selon certains auteurs, avec la découverte du feu, qui permit d’utiliser le bois. À l’époque, la consommation annuelle d’énergie par individu se limite alors à 0,1 tep. Quand l’homme se sédentarise et qu’il développe l’agriculture, il y a 6 000 ans environ, elle passe à 0,4 tep. Cette énergie provient alors essentiellement de la biomasse (bois, déjections animales et déchets agricoles), sur un modèle proche de celui pratiqué encore aujourd’hui par un milliard et demi d’individus. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, l’expansion de l’humanité se poursuit sur les bases héritées de la révolution néolithique : utilisation de l’énergie humaine, de celle des animaux domestiques, du vent, de uploads/Geographie/ atlas-des-energies-mondiales-bertrand-barre.pdf

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