LA PARACHA EN RÉSUMÉ «Je lègue mon héritage à une famille très nombreuse !» Che

LA PARACHA EN RÉSUMÉ «Je lègue mon héritage à une famille très nombreuse !» Chemot (16,32) « Qu’un ômer plein de cette manne reste en dépôt pour vos générations » Nous connaissons tous la célèbre question que posent les gens qui ne fréquentent pas les lieux d’études de Torah : « Comment allez-vous gagner votre vie si vous ne consacrez pas un peu de votre temps à étudier une profession quelconque ? On ne peut pas vivre uniquement de l’étude de la Torah ! ». Naturellement, ce n’est pas vrai, la preuve en est que malgré les difficultés, le monde de la Torah continue à s’épanouir et à se développer, comme nous l’a promis Hachem. Rachi a écrit sur le verset : « (...) quand Jérémie réprimandait le peuple en lui demandant pourquoi il n’étudiait pas la Torah, les gens répondaient : «»Allons-nous délaisser notre travail pour étudier la Torah ? Comment vivrons-nous ?» ». Il leur a fait sortir la jarre de manne, et leur a dit : « Vous avez vu la parole de Hachem ». Il n’est pas dit : « Vous avez entendu », mais « Vous avez vu », c’est avec cela que vos pères ont vécu. D.ieu a beaucoup d’envoyés pour préparer de la subsistance matérielle à ceux qui Le craignent. » Et si malgré tout quelqu’un vient dire aujourd’hui que la « jarre de manne » qui a été promise à quiconque se consacrait à la Torah n’existe plus, voici une énième histoire qui prouve qu’Hachem tient toujours Sa promesse, et qu’elle gardera toute sa vigueur jusqu’à la fin du monde, y compris à notre époque. Pour quelqu’un qui consacre tout son être à la Torah et néglige toutes les préoccupations du monde, cette jarre viendra fournir ce qui lui manque : «Il y a dans la ville de Bâle en Suisse un juif tsadik et talmid ‘hakham qui profite de chaque instant pour étudier la Torah de tout son coeur. Bien qu’il ait une grande famille de quinze personnes, il n’a jamais craint pour sa subsistance, mais a mis toute sa confiance en Hachem son Dieu et a continué à étudier. Un jour est mort à Bâle un homme très riche, un non-juif, qui avait beaucoup de biens. Comme il n’avait pas d’enfants, il avait laissé un testament par lequel il demandait que le Tribunal donne son héritage à la plus grande famille nombreuse de Bâle… Au Tribunal on ouvrit les archives de la ville et on trouva que la famille de ce talmid ‘hakham méritait de recevoir cet héritage. Et ainsi, un beau matin ce juif reçoit par la poste une convocation à venir prendre ce précieux « cadeau ». Ce qui est certain, c’est qu’il n’aura déjà pas de mal à trouver des appartements pour tous ses enfants… toute parole supplémentaire serait superflue ! CHABBATH : BECHALAH PARIS - ILE DE FRANCE Entrée : 17h24 • Sortie : 18h34 Villes dans le monde Lyon 17h23 • 18h30 Marseille 17h27 • 18h31 Strasbourg 17h03 • 18h13 Toulouse 17h43 • 18h47 Nice 17h19 • 18h23 Jerusalem 16h30 • 17h49 Tel-Aviv 16h43 • 17h50 Bruxelles 17h10 • 18h22 BECHALAH 5770 F e u i l l e t h e b d o m a d a i r e w w w . t o r a h - b o x . c o m UN TRÉSOR DE LA PARACHA Feuillet dédié à la guérison complète de Yé’hia ben Ra’hma TEBOUL (Villeurbanne) n°9 Los Angeles 17h02 • 18h00 New-York 16h51 • 17h53 Londres 16h25 • 17h39 Casablanca 18h40 • 19h38 Prière de respecter la sainteté de ce feuillet : ne pas le jeter ni le transporter Chabbath Les enfants d’Israël viennent tout juste de quitter l’Égypte lorsque Pharaon change d’avis et se lance à leur poursuite. Les enfants d’Is­ raël se trouvent pris au piège entre les armées de Pharaon et la mer rouge. D.ieu dit à Moïse d’étendre son bâton sur l’eau; la mer se fend pour permettre aux Israélites de la traverser puis se referme sur les poursuivants égyp­ tiens. Moïse et les enfants d’Israël chantent une louange pour exprimer leur gratitude envers D.ieu. Dans le désert, le peuple souffre de soif et de faim et se plaint à plusieurs reprises à Moïse et Aharon. D.ieu adoucit miraculeusement les eaux amères de Marah et, plus tard, demande à Moïse de faire jaillir de l’eau d’une roche en la frappant avec son bâton; D.ieu fait tomber la manne du ciel avant l’aube chaque matin et des cailles le soir. Les enfants d’Israël reçoivent l’instruction de recueillir une double quantité de manne le vendredi car elle ne tombera pas le Chabbat, septième jour de la semaine, consacré par D.ieu comme jour de repos. Certains déso­ béissent et vont recueillir la manne le sep­ tième jour, mais n’en trouveront pas. Aharon préserve une petite quantité de manne dans une jarre, comme un témoignage pour les gé­ nérations futures. Dans la ville de Réfidim, le peuple est atta­ qué par les Amalekites, qui sont défaits par les prières de Moïse et une armée levée par Yéhochoua. IL ÉTAIT UNE FOIS LA PARACHA Devenus riches, les enfants d’Israël n’ont pas oublié leur D.ieu Chemot (14, 21) : « (...) et les eaux furent divisées » Le Midrach dit : « La mer a vu et s’est enfuie. Qu’a-t-elle vu ? Elle a vu les enfants d’Israël qui venaient avec le butin de Égypte entre les mains. » Apparemment, ce Midrach demande à être expliqué : quand la mer a vu cette chose étonnante, «les enfants d’Israël qui venaient avec toutes les richesses de l’Egypte entre leurs mains, devenus tellement riches en argent et en or, mais qui criaient malgré tout vers Hachem et n’oubliaient pas Celui qui siège dans les Cieux, la mer s’en émerveilla et se conduisit avec civilité, « et les eaux se fendirent ». «Tous les peuples voudront Jérusalem» Question : on entend parler de plus en plus d’un «partage de Jérusalem», notre terre pourrait-elle être amputée de sa ville sainte ? Réponse du rav Ron CHAYA : Il est écrit qu’à la fin des temps, tous les peuples vont se réunir pour conquérir Jérusalem. Des grands rabbins ont dit qu’il y avait de fortes chances pour que cela ne se fasse pas par une guerre. Il est vrai que nous voyons comment le monde commence à tourner ses yeux vers Jérusalem. Donc il ne faut pas s’inquiéter, car cela fait partie des événements qu’il y aura avant le dévoilement du Machia’h, nous devons simplement faire techouva, beaucoup nous renforcer, et avec l’aide de D.ieu tout ira bien très bientôt avec la venue de la délivrance. AU “HASARD”... “ET TES YEUX VERRONT TES MAÎTRES” Rabbi Chalom CHARABI LA VIE D’UN GRAND Rabbi Chalom Charabi, appelé le «Rachach Hakadoch», est né au Yémen en 1720. Il est décédé à Jérusalem le 10 Chévat 1777. Il a rédigé un commentaire sur les écrits du Ari zal, et un Sidour selon l’approche kabbalistique. Il est considéré comme le second grand maître en connaissance kabbalistique, après le Ari. Né dans la ville yéménite de Charab, dès sa prime jeunesse, ses capacités dépassaient de loin celles des autres jeunes. Mais la mort prématurée de son père l’empêcha de rester au Talmud-Torah, car il devint alors l’unique appui de sa famille. Il travaillait le jour, et passait ses soirées et ses nuits à étudier la Torah. Il pouvait rester sur les ouvrages saints jusqu’aux petites heures du matin. Sa soif insatiable de connaître la Torah l’amena rapidement à aborder également le domaine de la Kabala, dans lequel il se plongea avec enthousiasme, et parvint à un niveau supérieur de connaissances. Au cours de l’un de ses nombreux déplacements pour subvenir aux besoins de sa famille, il se trouva dans une situation très dangereuse, et fit le voeu d’aller vivre en Erets Israël s’il s’en sortait. Sauvé, il se mit en route pour Erets Israël, passant par les Indes, Bagdad et Damas, où il fit une forte impression sur les rabbanim locaux. Il finit par arriver à Jérusalem, où il se dirigea immédiatement vers la Yéchiva des kabbalistes de la ville, la Yéchivath «Beth El», fondée et dirigée par le Rav Guédalya ’Hayoun. Cette institution était l’une des plus importantes à Jérusalem, et même des disciples du Ba’al Chem Tov, à leur arrivée en Erets, y ont étudié. Rabbi Chalom préféra cacher ses connaissances, et se proposa comme chamach (bedeau) de la communauté. Il pouvait de la sorte étudier sans être remarqué. Il avança graduellement dans son savoir au point de surpasser tous les autres. Cependant, un beau jour, une question fut soulevée dans le cadre d’un cours de la Yéshiva, et de longs jours durant, personne ne fut en mesure d’y répondre. Le Rav ’Hayoun n’était pas non plus en mesure d’apporter une réponse satisfaisante. Rabbi Chalom avait écouté leurs discussions et connaissait la réponse, mais ne voulait pas la faire savoir. Finalement, devant l’abattement général, il uploads/Geographie/ bechalah-5770-paracha-amp-paroles-de-torah-box.pdf

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