Celle qui pleure (Notre- Dame de la Salette) / Léon Bloy Source gallica.bnf.fr

Celle qui pleure (Notre- Dame de la Salette) / Léon Bloy Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Bloy, Léon (1846-1917). Celle qui pleure (Notre-Dame de la Salette) / Léon Bloy. 1908. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LÉON BLOY Celjç qui pleure (Not^e Dame de la Salette) ... l.cs petits enfants au-des- sous île sept ans prendront un tremblement et mourront cutic les mains des personnes qui les tiendront ; les autres feront pénitence par la faim. ... Les saisons seront chan- ta* ei\wtlvs de la Sitiiilc Vierge. 1WIUS SOCIÉTÉ l)V MKUCVUK DK KUANCK XXVI. IIVK l»K COM))':, XXVI MCMVIII CELLE QUI PLEURE OUVRAGES DE LÉON BLOY Le Révélateur du Globe (Christophe Colomb et sa Béatification future). Préface do J. Barbey d'Aurevilly. Propos d'un Entrepreneur de Démolitions. Le Pal, pamphlet hebdomadaire (les A numéros parus). Le Désespéré, roman. Un Brelan d'Excommuniés (Barbey d'Aurevilly — Ernest Ilello — Paul Verlaine.) Christophe Colomb devant les Taureaux. La Chevalière de la Mort (Marie-Antoinette). Le Salut par les Juifs. Sueur de Sang (1870*1871), avec un portrait do l'auteur en 1893. Léon Bloy devant les Cochons. Histoires désobligeantes. Ici on assassine les grands Hommes, avec un portrait et un autographe d'Ernest Ilello. La Femme Pauvre, épisode contemporain. Le Mendiant Ingrat (Journal do Léon Bloy). Le Fils de Louis XVI, avec un portrait de Louis XVII, on héliogravure. Je M'accuse... Pages irrespectueuses pour Emile Zola et quelques autres. Curieux portrait de Léon Bloy, à 18 ans. Exégèse des Lieux communs. Les dernières Colonnes de l'Eglise. (Coppêe. — Le R. P. Judas. *- lirunetière. — Huysmans. — liourget, etc.) Mon Journal, suite du Mendiant ingrat. Quatre ans de Captivité à Cochons-sur-Marne, suite du Men- diant Ingrat et de Mon Journal. Deux portraits do l'au- teur. Belluaires et Porchers. Autre portrait. L'Epopée Byzantine et G. Schlumberger. La Résurrection de Villlers de l'Isle-Adam. Pages choisies (1884-1905). Encore un portrait. Ceux des ouvrages de Léon Bloy qui ne sont pas encore épuisés peuvent être acquis à la librairie du Mercure de France, 26, rue de Condé, A Paris. ( <'//<' (/////.>/<>///><> LÉON BLOY CelJ%qiii pleure (Notre É'am'e de la Salette) ... Les petits enfants au-des- sous de sept ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront ; les autres Feront pénitence par la faim. ... Les saisons seront chan- gées Taroles de la Sainte Vierge. PARIS SOCIÉTÉ DV MERGVRE DE FRANCE XXVI, RVE DE CONDÉ, XXVI MCMVIII // a été tiré de cet ouvrage : 3 exemplaires sur Japon impérial numérotés de t à 3, et 17 exemplaires sur Hollande numérotés de 4 à 20. Droits de traduction et de reproduction réservés pour tous pays. ,', / 'à PIERRE TERMIER, INGÉNIÈÙR/EN CHEFAU CORPSDESMINES, ..'.:JPROFESSEUR A L'ECOLE DESMINES. // faut bien que ce livre vous soit dédié, mon cher ami, puisqu'il n'existerait pas sans vous. J'en avais abandonné le projet, il y a vingt-sept ans, et j'avais fini par n'y plus penser, le croyant impraticable. Notre Dame de Compassion sanglotait toujours sur Sa Montagne et je ne L'enten- dais plus... Elle commanda que je fusse réveillé par vous. Nous nous sommes rencontrés de façon si miraculeuse ! Depuis trente ans, vous attendiez quelqu'un qui vous parlât de la Salette. J'attendais qu'il me fût donné d'en parler convenablement. Il arriva enfin qu'un jour— il n'y a pas bien longtemps — ayant lu, dans un de mes livres, quelques pages où je m'étais efforcé de glorifier Notre Dame de la Salette, il vous parut que je pouvais bien être l'écrivain que vous aviez espéré. Nous nous connûmes alors et votre impression, loin de changer, devint plus précise. Encouragé par vous, voyant en vous un ambassadeur de Marie, quavais-je mieux à faire que d'obéir ? Une me fallait pas moins pour affronter les difficultés et les amertumes inhérentes à un tel sujet. La Salette est encore, après soixante ans, la Fontaine de Contradiction dont il est parlé dans le Saint Livre, et ceux qui l'ai- ment sont appelés à souffrir. Faites-le passer à tout Mon peuple, avait dit aux Bergers la Mère de Dieu, leur ayant annoncé la Grande Nouvelle. Alors je vous dis : Faites passer mon livre aux pauvres. Vous m'entendes bien. Je parle de ce troupeau douloureux à qui personne ne pense et qui ne fait pitié à per- sonne : les généreux qui ne connaissent pas la Vérité, les belles âmes vagabondes qui auraient besoin d'un asile de jour... « Misereor super turbam », disait Jésus. Ayez pitié de cette troupe qui meurt de soif aux bords des fleuves du Paradis. * Nativité de Marie, 8 septembre 1907. LÉON BLOY. DÉCLARATION DE L'AUTEUR En ma qualité de catholique, je déclare me sou- mettre entièrement à la doctrine de l'Eglise, aux règles et décisions du Saint-Siège, notamment aux décrets des Souverains Pontifes Urbain VIII et Benoît XIV, concer- nant la canonisation des Saints. S'il m'arrive, parlant des deux Bergers de la Salette, d'employer les mots « saint », « sainte » ou « sainteté », ce n'est que d'une manière purement relative, par insuffi- sance de langage, faute de termes qui rendent plus complètement ma pensée. D'avance, je désavoue le sens rigoureux.et absolu qu'on voudrait attribuer à ces expressions ; car nul ne peut être nommé SAINT, tant que l'Eglise ne l'a pas qualifié ainsi officiellement. LÉON BLOY. Taceat Millier...! Je viens de subir un terrible sermon contre le Ma- térialisme ou Naturalisme opposé à la Révélation surnaturelle. Tous les lieux communs philosophiques de séminaire ont défilé devant le Saint Sacrement immobile. J'étais, hélas 1 venu à l'église, comme « un mendiant plein de prières ». Ce gouffre de pa- roles vaines les a englouties et mon âme a glissé au mauvais sommeil que procure le bavardage. En pré- sence de l'Ennemi, voilà donc ce que trouvent, au- jourd'hui, les prédicateurs élevés depuis si longtemps et cultivés avec tant de soin dans le mépris des aver- tissements de la Salette — à la veille des échéances effroyables I Quelle déformation systématique ou quel man- que de foi ne doit-on pas supposer, pour que des ministres tels et en si grand nombre en soient venus à ne plus savoir que le fonds de l'homme c'est la Foi et l'Obéissance, et que, par conséquent, il lui faut des Apôtres et non des conférenciers, des Témoins et non des démonstrateurs. Ce n'est plus le temps 2 CELLE QUI PLEURE de prouver que Dieu existe. L'heure sonne de donner sa vie pour Jésus-Christ. Or, tout le monde la lui refuse avec énergie. N'importe qui, mais pas Celui-là I Un démon plu- tôt ! Il est vrai que les chrétiens ont cessé de croire aux démons. Essayez — avec l'autorité de l'Evangile — de faire comprendre, par exemple, que la richesse est une malédiction, qu'il est impossible de servir Dieu et le monde, que les fêtes ou bazars prétendus de charité invoquent l'incendie et que les belles dé- votes qui vont y chercher un dernier uploads/Geographie/ bloy-celle-qui-pleure 1 .pdf

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