EXERCICE N0 4 I. COMPRÉHENSION ORALE (4 pts) Vous allez écouter deux documents.

EXERCICE N0 4 I. COMPRÉHENSION ORALE (4 pts) Vous allez écouter deux documents. Pour chacun de ces deux documents, vous aurez trois écoutes. Avant la première écoute, vous aurez 1 minute pour lire les questions et après chacune des trois écoutes, 1minute pour répondre aux questions. Exercice 1 1. Dans le document, il s’agit ___. A. des problèmes de circulation dans les grandes villes B. de la pollution atmosphérique C. du manque d’espace vert à Paris D. de la qualité de vie dans les grandes villes 2. A Paris, les facteurs qui provoquent la pollution de l’air sont ___. A. le trafic routier et les incendies des bois B. la destruction des espaces verts et la circulation du métro C. les activités industrielles et la circulation automobile D. le souffle violent du vent et la densité de la circulation 3. Dans l’air parisien, ___. A. il y a des particules fines dangereuses pour la santé humaine B. il y a des particules jaunâtres qui annoncent le réchauffement climatique C. il y a beaucoup de dioxyde d’azote dû aux incendies de forêt D. il y a des particules fines bonnes pour la santé humaine 4. En prenant le métro, les Parisiens ____. A. peuvent éviter la pollution. B. sont fortement exposés aux particules fines C. réduisent le taux de particules fines D. profitent d’une bonne qualité de l’air 5. En 2015, Paris a été, pour une courte durée, la ville ____. A. la plus polluée du monde B. la plus polluée de France C. la moins polluée du monde D. la moins polluée de France 6. Généralement, les villes les plus polluées au monde sont ___. A. les villes asiatiques B. les villes européennes C. les villes africaines D. les villes américaines 7. La mesure prise par la Mairie de Paris pour diminuer la pollution de l’air est ___. A. l’interdiction des voitures avec des plaques impaires B. l’interdiction des voitures avec des plaques paires C. l’interdiction de la circulation des voitures D. l’application de la circulation alternée 8. La mesure prise par la Mairie de Paris pour diminuer la pollution de l’air ___. A. a rapidement été efficace B. a mis du temps à faire son effet C. est restée inefficace D. a été critiquée par les automobilistes Exercice 2 9. Il s’agit dans ce document ___. A. d’une discussion entre amis B. d’un micro-trottoir C. d’une interview des éleveurs D. d’un entretien avec les nutritionnistes 10. On parle ___. A. des produits alimentaires B. du niveau de vie des Français 1 C. de la société de consommation D. de la consommation de viande 11. Combien de personnes ont été interviewées ? A. 5 B. 6 C. 7 D. 8 12. Concernant le sujet abordé, les personnes interviewées ___. A. sont partagées B. se sont toutes mises d’accord C. sont unanimes D. refusent de donner leur opinion 13. Les hommes interrogés refusent ___. A. de consommer de la viande B. de réduire leur consommation de viande C. d’augmenter leur consommation de viande D. de donner leur avis sur la consommation de viande 14. Pour la deuxième femme interviewée, ___. A. il faut consommer beaucoup de viande parce que c’est bon pour la santé B. il faut consommer des tonnes de viande pour avoir certaines protéines C. il faut toujours consommer un peu de viande parce que c’est nécessaire D. il ne faut pas manger de la viande 3 fois par semaine pour rester mince 15. La troisième femme mange peu de viande, elle ___. A. consomme plus de boissons B. mange plus de poisson C. prend plus de poisson D. mange plus de poivron 16. Selon la dernière femme interrogée ___. A. manger de la viande rouge donne du dynamisme B. manger de la viande rouge est une activité culturelle C. c’est très bien de consommer de la viande rouge D. manger de la viande rouge ne donne pas de dynamisme II. COMPRÉHENSION ÉCRITE (5 points) Texte 1. (4 points) Lisez le texte suivant puis répondez aux questions. 1986, les recettes d'un principal pour lutter contre les violences scolaires Par Marie Piquemal, avec Bénédicte Dumont et Suzy Aouizerate — 30 janvier 2019 Il y a trente ans, la violence à l'école existait déjà, les ministres annonçaient déjà des plans antiviolence ne servant pas à grande chose, avec des mesures (déjà) réchauffées. En revanche, les chefs d'établissement s'exprimaient sans langue de bois dans la presse. Si, si. Hello, nous sommes en septembre 1986, et Michèle Alliot-Marie (MAM), 40 piges, est secrétaire d’Etat à l’Enseignement auprès du ministre René Monory. Elle prend le clairon pour annoncer un grand plan de lutte contre l’insécurité à l’école… Mettant pour l’occasion dans le même sac «délinquance, tabac, drogue, alcool et maladies sexuellement transmissibles». Dans son panier de mesures, MAM mise sur la «prévention» : augmentation du nombre de surveillants dans les «établissements sensibles». Et appel aux parents pour accompagner leurs ados matin et soir devant les bahuts. «C’est un élément dissuasif», précise la ministre. Il est aussi question de mobiliser les forces de police et gendarmerie… pour s’assurer que dans les bars et cafés, on ne trouve pas d’enfant seul de moins de 13 ans, et qu’on ne serve pas de boissons alcoolisées au moins de 16 ans. 2 Forcément, ces mesures résonnent avec le plan antiviolence qui devrait être détaillé dans les prochains jours. Le quinzième plan contre les violences à l’école depuis 1990. Le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, l’avait annoncé en octobre dernier pour répondre au vent de contestation #PasDeVague - ces enseignants qui dénonçaient sur Twister le manque de soutien de leur hiérarchie. Parmi les mesures «évoquées» pour calmer la gronde : faire entrer des policiers dans les établissements scolaires… Un principal, en 1986: «Un jour, les élèves ont cassé tout ce qui pouvait encore l’être» En 1986, Libé avait recueilli le témoignage Michel Delay, principal du collège Paul-Eluard à Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise : il racontait comment il avait rétabli un climat serein dans son établissement. Avec les lunettes de l’an 2019, on croit avoir la berlue : quoi, un chef d’établissement scolaire qui répond à la presse ? De nos jours, la communication est si bien vissée par le ministère, qu’aucun chef d’établissement n’ose publiquement s’exprimer, à moins d’être délégué syndical ou de parler sur ordre exprès de la hiérarchie. Autre époque donc, Michel Delay raconte son arrivée en 1982 dans «un collège ordinaire en crise dans un quartier en crise». Les dix-sept voitures de profs vandalisées en un an, les multiples actes de racket ou les agressions verbales – et même physiques. «Un jour, les élèves ont cassé tout ce qui pouvait encore l’être. Le tiers des profs étaient en congé maladie.» Sans parler des absences. «200 élèves sur moins d’un millier disparaissaient régulièrement du collège pendant plusieurs jours.» Quatre ans après, affirmait le principal, «Dix élèves seulement sèchent encore sans justificatif. Les profs font cours.» La recette ? «Quelques idées simples. Redonner confiance aux jeunes et aux adultes, travailler en équipe… Et ouvrir les portes du collège. Quand je suis arrivé, certains demandaient que l’établissement soit complètement sous clé. Au contraire, j’ai préféré laisser le portail ouvert toute la journée. Nous avons pris contact avec les parents et les travailleurs sociaux.» Il a invité les habitants du quartier pour des fêtes et des cours d’alphabétisation. Trente ans plus tard, les cours d’alphabétisation existent toujours. Nous avons attrapé au vol, mardi matin sur son téléphone le temps du trajet, un enseignant de Paul-Eluard en poste depuis quatre ans. Le collège, classé REP +, est plutôt calme, assure-t-il, avec toutes sortes de projets menés par l’équipe. «On a plusieurs parcours d’excellence, en partenariat notamment avec l’université Lyon-III. On travaille aussi avec des comédiens pour préparer un concours d’éloquence.» Bien sûr qu’il connaît le nom de cet ancien principal. Michel Delay a marqué l’histoire du collège et a donné son nom au centre académique de formation pour les enseignants qui se situe tout près. On y dispense entre autres, nous raconte l’enseignant, des formations pour le personnel de l’Education nationale sur la gestion des conflits. En 1986, l’interview du principal finissait sur ces mots : «Nous n’avons pas réponse à tout. La violence, il est toujours possible de la gérer, en tout cas à l’intérieur de l’établissement – il est vrai qu’elle n’a pas disparu à l’extérieur. En revanche, il y a des désespoirs individuels auxquels il est beaucoup plus difficile de faire face : que faire devant des adolescents qui ont faim par exemple ?» 17. Le texte est ____. A. une leçon d’histoire B. un article en ligne C. un extrait de mémoire D. un bilan ministériel 18. Dans le document, il s’agit plutôt du thème ____. A. de la politique B. des pratiques juridiques C. de l’éducation D. de la réforme éducative 3 19. Dans son plan de lutte contre la violence scolaire, Michèle Alliot-Marie voulait ____. A. responsabiliser les parents d’élèves B. introduire la police dans les écoles C. interdire aux moins de 13 ans uploads/Geographie/ bt-so-4.pdf

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