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19HGMGG11 Page 1 sur 11 Baccalauréat Technologique Session 2019 *** Histoire-Géographie Série : Sciences et Technologies du Management et de la Gestion Durée : 2 heures 30 Coefficient : 2 Les calculatrices ne sont pas autorisées Le candidat doit répondre à toutes les questions de la 1ère partie. 10 points Le candidat traitera au choix un seul des quatre exercices de la 2nde partie. 10 points Ce sujet comporte 11 pages numérotées de 1/11 à 11/11. La feuille Annexe page 11/11 est à rendre avec la copie d’examen. 19HGMGG11 Page 2 sur 11 PREMIÈRE PARTIE Questions d'histoire 1) Citez le nom d'un acteur majeur de l'instauration de la Vème République française. (1 point) 2) Proposez deux années-clefs significatives de la fin de la Guerre froide et justifiez votre réponse. (2 points) 3) Caractérisez les défis auxquels la majorité des nouveaux Etats issus de la décolonisation doivent faire face après 1945. (2 points) Questions de géographie 4) Justifiez l'affirmation suivante : « Les nombreux flux qui découlent de la mondialisation sont organisés par des réseaux et des nœuds. » (2 points) 5) Définissez la notion de zone économique exclusive (ZEE). (2 points) 6) Sur le fond de carte en annexe p. 11/11, localisez et nommez les éléments demandés en légende. (1 point) 19HGMGG11 Page 3 sur 11 SECONDE PARTIE Le candidat traitera au choix un seul des quatre exercices. Exercices portant sur les sujets d’étude du programme de géographie. Exercice n°1 / sujet d'étude : Une ville mondiale : Londres. Document : « Londres, capitale technologique », Agence France Presse, 21 novembre 2016 L'annonce par Facebook de la construction d'un nouveau siège et de la création de 500 emplois représente une bonne nouvelle de plus pour Londres comme capitale européenne de nouvelles technologies malgré la perspective du Brexit. Lundi, à l'occasion de la conférence annuelle de l'organisation patronale britannique CBI (Confederation of British Industry), Facebook a annoncé qu'il allait ouvrir un nouveau siège à Londres en 2017 et augmenter ses effectifs au Royaume-Uni de 50 % en y créant 500 emplois. « Le Royaume-Uni est l'un des meilleurs endroits pour une entreprise technologique et est une partie importante de l'histoire de Facebook. Nous sommes venus à Londres en 2007 avec une poignée de collaborateurs et d'ici à la fin de l'année prochaine nous ouvrirons un nouveau siège et prévoyons d'employer 1 500 personnes au total », explique dans un communiqué Nicola Mendelsohn, vice-présidente de Facebook pour l'Europe. Le nouveau siège est actuellement en construction à Fitzrovia dans le centre de la capitale londonienne. Pour le maire de Londres, Sadiq Khan, cité dans le communiqué de Facebook, c'est une « nouvelle preuve » que la capitale britannique reste à la pointe pour attirer des entreprises technologiques. Cette annonce est la deuxième bonne nouvelle en l'espace d'une semaine et la décision prise par le géant américain de l'informatique Google de construire un vaste bâtiment dans le centre de Londres, qui pourrait accueillir à terme jusqu'à 3 000 employés supplémentaires, soit un investissement total de 1 milliard de livres (environ 1,7 milliard d'euros). De même, en septembre, Apple avait annoncé qu'il allait installer dans la centrale électrique désaffectée de Battersea son quartier général londonien, qui deviendra ainsi l'un des principaux de la marque dans le monde avec 1 400 employés. Ces annonces consacrent Londres comme capitale technologique, au moment où vient d'être publiée une étude menée par l'European Digital Forum estimant qu'il s'agit de la meilleure ville d'Europe pour les start-up1 du numérique. L'enquête salue notamment l'accès au financement, la culture entrepreneuriale ainsi que la présence d'une main-d'œuvre qualifiée, observant que « malgré les craintes liées au Brexit, la ville attire encore de grands talents en provenance du monde entier ». Facebook a d'ailleurs précisé que la plupart des nouveaux emplois seront des ingénieurs très qualifiés, rappelant que c'est notamment au Royaume-Uni qu'il a développé le réseau social pour entreprises Workplace, lancé en octobre. Le groupe compte énormément sur la main-d'œuvre étrangère puisque quelque 65 nationalités sont représentées dans ses effectifs britanniques, que ce soit des ingénieurs, des développeurs, des commerciaux ou dans le marketing. « L'engagement de Facebook est un nouveau signe que Londres est ouverte au talent, à l'innovation et à l'entrepreneuriat en provenance des quatre coins du monde », estime le maire de Londres. Ces propos sont tenus alors qu'une grande partie de la campagne sur le Brexit s'est faite sur les questions d'immigration et que la Première ministre Theresa May a par la suite affirmé sa volonté d'avoir un contrôle de ses frontières. Les Européens ont au contraire rappelé que la libre circulation allait de pair avec l'accès au marché unique. « Nous avons l'ambition que le Royaume- Uni devienne le pays où il faut être pour les scientifiques, les innovateurs et les investisseurs dans les technologies », a expliqué Theresa May dans un discours prononcé lundi lors de la conférence du CBI. Elle a toutefois immédiatement prévenu que « nous continuerons d'accueillir les plus brillants et les meilleurs, mais nous ne pouvons faire cela qu'en ramenant l'immigration à des niveaux acceptables. » 1 Start-up : entreprise récemment créée dont le domaine d’activité est considéré comme innovant. 19HGMGG11 Page 4 sur 11 Questions : 1) Identifiez les acteurs contribuant à faire de Londres une capitale technologique mondiale. 2) Quels atouts attirent les FTN des nouvelles technologies à Londres ? 3) Quels sont les effets attendus de l’implantation des FTN à Londres ? 4) Expliquez l’expression soulignée. 5) Montrez que ce document reflète la dimension mondiale de Londres. 19HGMGG11 Page 5 sur 11 Exercice n°2 / sujet d’étude : Une ville mondiale : Shanghai. Document 1 : Gaëlle Déchelette, « Shanghai dix ans après, des changements étonnants ! », lepetitjournal.com, journal des expatriés français et des francophones, 22 mars 2017. Et n'oublions pas Pudong ! Vitrine de la ville, son paysage s'est considérablement modifié en dix ans. Auparavant l'autoroute menant à l'aéroport de Pudong était en rase campagne, désormais les immeubles d'habitation pullulent ! Un pôle de développement high tech s'est développé à Zhangjiang, mais c'est surtout le quartier financier de Lujiazui qui attire tous les regards. Il y a dix ans, deux tours se dressaient sur le rivage du Huangpu : la Pearl Tower et la Jinmao Tower, ouverte en 1999, qui jusqu'en 2008 était la plus haute tour du monde. En 2008, la Shanghai World Financial Tower (plus connue sous le nom de "décapsuleur") a ouvert ses portes et ravi les touristes, avec ses 101 étages et son pont en verre. Toujours plus haut, désormais c'est la Shanghai Tower qui fait la fierté des habitants. Avec le développement des infrastructures des transports et notamment du métro (passant de 2 à 15 lignes en 20 ans, et qui ne cesse de s'étendre), le temps de trajet maison-bureau s'est réduit, ce qui rend les banlieues plus attractives. D'autant plus que les districts de la périphérie développent de plus en plus de centres commerciaux, avec restaurants, magasins, cinémas, rendant la vie plus simple et plus agréable pour leurs résidents. Le développement ne s'est pas fait qu'au niveau des infrastructures. Les lieux culturels sont de plus en plus nombreux : les rives du Huangpu ont été réaménagées en partie après l'Expo pour y implanter des musées et autres lieux de culture : le Mercedes Benz Arena, le Power Station of Art où se trouve la Biennale des Arts, et bien sûr le Pavillon Chinois, symbole de cette expo de 2010. Partout dans la ville également d'autres salles de concert ont fleuri : par exemple le Shanghai Oriental Art Center à Pudong ouvert fin 2005, et le Shanghai Symphony Orchestra Hall, sur la Fuxing road, datant de 2014. Mais [l’urbanisation] crée de nouveaux challenges. Le coût de la vie d'abord : les loyers en centre-ville ont augmenté de 40 % pour les grandes surfaces il y a un an […]. Et à Shanghai, le café Starbucks est le plus cher au monde ! Par la même occasion, Shanghai devient de plus en plus une ville de riches, les seuls à pouvoir encore se permettre de vivre en centre-ville, et payer des loyers devenus exorbitants. Les plus pauvres sont relégués en périphérie, créant de fait une ségrégation et un manque de mixité sociale. Ensuite, l'urbanisation galopante a modifié l'environnement de la ville : les tours et les routes pavées remplacent les champs, et retiennent plus la chaleur, engendrant des températures plus élevées. Pour y remédier, la ville tente d'augmenter les surfaces vertes comme les parcs en centre-ville, mais le béton reste prédominant. L'augmentation des besoins (eau, énergie) ainsi que l'accroissement de production des déchets est également un casse-tête pour le gouvernement de la ville. Comment gérer tous les déchets produits par 25 millions d'habitants ? Au niveau individuel, des initiatives comme "Zero Waste Shanghai" visent à sensibiliser les habitants à ce problème, en réduisant notre production de déchets, et surtout de déchets plastiques. 19HGMGG11 Page 6 sur 11 Document 2 : Le quartier des affaires Lujiazui vu depuis le Bund (Puxi), 2 février 2017. Questions uploads/Geographie/ btn-stmg-histoire-geographie-g1 1 .pdf
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- Publié le Mai 06, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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