Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Caractéristiques des s
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Caractéristiques des saints dans l'art populaire / énumérées et expliquées par le P. Ch. Cahier,... Cahier, Charles (1807-1882). Caractéristiques des saints dans l'art populaire / énumérées et expliquées par le P. Ch. Cahier,.... 1867. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Texte détérioré — reliure défectueuse NF Z 43-120-11 CARACTÉRISTIQUES DANS L'ART POPULAIRE CARACTERISTIQUES DANS L'ART POPULAIRE KNUMÉRÉES ET EXPLIQUÉES PAR LE P. G H. CAHIER 1515 I,A COMPAGNIE J)lî .JÉSUS. TOME SECOND G ETC. PARIS LIBRAIRIE POUSSIELGUE FRÈRES BUE CASSETTE, 27 4S67 Tous droits v^sL'i'vV.s. CARACTÉRISTIQUES DANS L'ART POPULAIRE GANTS. Nous n'avons pas à parler des gants comme orne- ment épiscopal (Cf. Crosse, p. 29Zj), quoique les artistes puissent se trouver bien de certaines indications qui n'appartiennentpas à l'hagiographie.Ainsi le saint Am- broise d'Aix-la-Chapelle {supra, p. ./i29) porte les gants avec la chape; bien qu'ils soient, exclusivement destinés à la messe pontificale, jusqu'au lavabo. On y a croisé aussi l'étole du prélat, quoique Févêque la laisse tomber droite. Mais ce ne sont pas là les détails qu'impose vrai- ment notre sujet. Répétons à ce propos que noire livre n'a pas pour but de traiter les questions liturgiquesou archéologiques précisément,si ce n'est dans leur relation la plus étroite avec les caractéristiquesdes saints. Le reste doit être censé connu d'ailleurs,ou ne sera indiqué qn'en passant, pour la nécessité du sujet. 11y a des histoires de gants que je demande permis- sion dépasser sous silence, ou de n'indiquer qu'en un mot : comme le gant de SAINT FHONT évoque de Péri- gueux, oublié aux funérailles de sainte Marthe, aux- quelles il aurait assisté par bilocation 1; ou le gant de SAINT CÉSAIRE évêque D'AKLES, lequel aurait été envoyé plein d'air dans une vallée du diocèsedeVaison qui était stérile jusque-là, faute de vent 2. Rappelons aussi que le gant était un signe de noblesse, surtout à la main gauche, où il est ordinairement, garni d'un revêtementdu poignet {gant à la crispin, comme on dit), parce qu'il servait de perchoir au faucon que les seigneurs portaientvolontiers sur le poignet en signe du droit de chasse (Cf. Faucon, p. h06). De même aussi on a placé des gantelets de fer près de quelques saints qui avaient abandonné la vie guerrière; cela rappelle leur ancienne profession. En pareil cas les artistes n'ont pas toujours cherché si cette espèce d'armure appartenait - bien réellement à l'époque du personnage. SAINT MEINWEIICK,évêque DE PADEUBOIIN (Cf. Église sur la main, p. 339). .le ne sais s'il n'aura pas été représenté quelquepart recevant un gant de l'empereursaint Henri. Ce fut la plaisanteriepar laquelle ce prince lui annonça qu'il voulait le faire évêque. On n'ignore pas du reste, que le gant était un signe d'investiture. Mais quand l'empereur présenta le gant à saint. Meinwerck,celui-ci lui dit : Que prétendez-vousme donner? Et lorsque le prince eût nommé le siège de Paderborn, Meinwerckqui était grand seigneur répondit-. ,1e suis assez riche pour bâtir une autre cathédrale aussi belle. L'empereur insista parce que ce diocèseavait de grands besoins, et Meinwerckconsacra sa fortune avec tous ses soins pour améliorer l'état de son Église 3. SAINT AMÉDÉE DE SAVOIE abbé cistercien, puis évêque de Lausanne;. 27 septembre,1158. On raconte que sa soeur, religieuse aussi, pour obtenir de lui.les homélies qu'il avait écrites en l'honneur de Notre Dame, lui céda .1. On ne parle ' pas du gant, mais seulement de la présence du saint évoque de Périguem;,dans une prose (Ave, Marlïiagloriosa) des Missels de Cologne (1520), de Prague (1478), et de Toulouse (1540). « Animam luze sororis Audisti supernis choris Ferri cum laHitia. Corpus tuum Taraseone 11. Sepelivit cum Frontone Cliristus manu propria.» Cela devait,venir du: midi de là France, car on voit plus lias : « O Tarasconis patrona, Tarasconi pacem dona Semper, et Itetitiam. » '2. Gerv. Tilborionsis, Otia impérial,, dec. m, cap. xxxiv. 3. AA. SS. 7w?u, t. I, p. 516. !36 446 GANTS. — GEANT. un gant blanc qu'elle-même avait reçu de la sainte Vierge1.'Selon d'autres, ce serait le saint lui-même qui aurait été directementl'objet de cette faveur céleste. SAINT DAVID ABBÉ de l'ordre de Cluny EN SUÈDE, con- sidéré comme l'apôtre du Westmannland;.15 juillet, v. 1060. On raconté qu'ayant la vue affaiblie par l'âge, il prit un rayon du soleil pour une sorte de fiche dans la muraille, où il crut pouvoir suspendre ses gants; et le rayon tint bon à cet office inaccoutumé qu'on lui de- mandait,par mégarde. Cela était si bien passé en tradi- tion reçue parmi les Suédois catholiques,que le jour du saint étaitsouventmarqué par un gant dans leurs calen- driers2. On a pu voir quelques légendes semblables sous le titre Auréole (p. 99). GÉANT. Nous avons dit quelque chose déjà de SAINT CHRIS- TOPHE, à plusieurs reprises (Cf. Arbre, p. 65; Enfant Jésus, etc.). Le siècle dernier a été fatal aux statues gigan- tesquesque nos pères avaientélevées en l'honneur de ce saint; mais je ne crois pas que ces colosses fussent anté- rieurs aux derniers temps du moyen âge. L'intentiondes sculpteurs qui dressaient des ligures si énormes à ce martyr célèbre, n'était pas seulementde rappeler la sta- ture presquemonstrueusede saint Christophe, mais aussi de le rendre plus visible de loin à tous"les regards. 11 paraît avoir été reçu vers le xvc siècle, que voir saint Christopheétait une garantiecontretout accident fâcheux durant la journée; mais surtout, un préservatif assuré contre le danger de mort subite3 ou de rage.Ces colosses eurent leurs mauvaisjours après deux ou trois siècles de vogue ou de tolérance.Le chapitre d'Auxerre lit détruire en 1768 la statue de sa cathédrale, qui avait vingt-neuf pieds de haut, et seize pieds de large d'une épaule à l'autre.Elle dalait.de 1539. Le saint Christophe deNoire- Dame à Paris avait été élevé comme ex-volo, en 1/|13: et fut abattu égalementpar ordre ou avec consentement du chapitreen 178/|. Ce n'étaitvraimentpas la peineque les chanoines s'en mêlassent : avec quelques années de patience, on eût oblenu le même résultat sans que des mains ecclésiastiques y prissent,part; et l'on n'a pas vu que cet empressementdes gens d'églisesauvât les choses plus importantes quand l'orage révolutionnaire éclata. Quoi qu'il en soit,plusieursde ces statuessont demeurées debout ailleurs jusqu'à nos jours; notammentà la cathé- 1. Cf. llenriqùcz,Menol.Cislert.,7 januar. (p. 9). 2. lierum Svecicarum script., t. II, p. 400. 3. On disait, commechose convenue : « Christophorumvideas, postea tutus eas; > Ou bien : « Christophoresancte, virtutes sunt tibi tantîo; Qui te niane videt, nocturnotempore ridet; Nec Satanas coedat, noc mors subitanea lredat. » El même plusbrièvement : • * Qui te mane vident, nocturnotemporerident. r> drale d'Amiens, si mes souvenirs d'enfance sont exacts. Or là, il se trouva que les gens du peuple défendirent leurs statues contre le fanatismerévolutionnaire. La vieille estampe de saint Christophe qui a passe': longtemps pour être le plus ancien monumentxylographique,portaitcette inscription dont le mètre n'est pas scrupuleux: « Christopliorifaciem nie quacumquevideris, Illa nempe die morte mala non morieris. » Cf. Ad. Daniel, Thesaur. hymnologic,1.11, p. 206. L'éditeurluthé- rien uploads/Geographie/ caracteristiques-des-saints-dans-l-x27-art.pdf
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- Publié le Fev 01, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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