Claus en Kaan noA architecten Boltshauser architekten Sluijmer en van Leeuwen S

Claus en Kaan noA architecten Boltshauser architekten Sluijmer en van Leeuwen Stéphane Beel Baier Bischofberger Alberto Campo Baeza Eduardo Souto de Moura 2010/11 CONSTRUIRE EN BÉTON CONSTRUIR EN hormigÓn CONSTRUIRE EN BÉTON 2010/11 2010/11 CONSTRUIRE EN BÉTON CONSTRUIR EN HORMIGÓN SOMMAIRE ÍNDICE Le Havre. Ville Perretiste 04 Le Havre. Ciudad perretiana Claus en Kaan: 18 Le crématorium Heimolen à Saint-Nicolas Crematorio Heimolen, San Nicolás noA Architecten: 24 La sous-station 150/15 kV Petrol à Anvers Subestación de 150/15 kV Petrol, Amberes Boltshauser Architekten: 28 L’extension de l’école de Hirzenbach, Zurich-Schwamendingen Ampliación del colegio Hirzenbach, Zúrich-Schwamendingen Sluijmer en van Leeuwen: 36 La maison Sterk à Tjalleberd Casa Sterk, Tjalleberd Stéphane Beel: 42 Le Musée M, Louvain Museo M, Lovaina Baier Bischofberger: 50 La galerie d’art Noppenhalle à Männedorf Galería de arte Noppenhalle, Männedorf Alberto Campo Baeza: 54 Centre culturel CajaGRANADA, Memoria de Andalucía, Grenade Centro Cultural CajaGRANADA, Memoria de Andalucía, Granada Eduardo Souto de Moura: 60 Casa das Histórias Paula Rego, Cascais Casa das Histórias Paula Rego, Cascais CONSTRUIR EN HORMIGÓN 2010/11 03 Le Havre. Ville Perretiste Entièrement reconstruite après la Seconde Guerre mondiale, la ville du Havre allie valeurs modernes et traditionnelles. Architecture et réflexion urbanistique y sont en dialogue constant. En cela, Le Havre est un modèle d’une grande actualité. CONSTRUIRE EN BÉTON 2010/11 07 Le Havre. Ciudad perretiana Totalmente reconstruida tras la Segunda Guerra Mundial, la ciudad de Le Havre aúna valores modernos y tradicionales. En ella, arquitectura y urbanismo mantienen un diálogo constante lo que la convierte en un ejemplo de gran actualidad. CONSTRUIR EN HORMIGÓN 2010/11 Le Havre. Ville Perretiste CONSTRUIRE EN BÉTON 2010/11 08 1944. Les bombes réduisent Le Havre en cendres. Située à l’embouchure de la Seine, la ville portuaire a été érigée en for- teresse. C’est donc une cible de choix pour les Alliés. Après les attaques massives des 5 et 6 septembre, il ne reste plus rien d’un centre-ville autrefois densément bâti. Une semaine plus tard, la ville est libérée. La reconstruction de la ville est confiée à l’atelier d’Au- guste Perret, alors âgé de 71 ans. Dès le printemps 1944, un groupe d’anciens élèves s’était rassemblé autour de lui afin de préparer de manière systématique les missions qui allaient les attendre après la guerre. L’atelier avait alors déjà défini dans un manifeste interne les principes généraux qui régiraient son travail. Il ne s’agissait pas de réinventer l’architecture et l’urbanisme, mais bien de s’entendre sur un langage architec- tural commun, à savoir celui développé par les frères Perret et perfectionné dans les années 30, à l’occasion de projets tels que le Musée des Travaux Publics, afin de ne pas produire une impression chaotique due à des juxtapositions malheureuses. Tous sont alors convaincus que chaque architecte, «parce qu’il parlera avec pureté une langue commune (...) pourra dégager clairement et librement sa véritable personnalité».1 Le plan masse sur lequel tous s’accordent au terme d’un concours interne, qui sera encore développé et restera assu- jetti à une grande maquette de ville, reprend les éléments cen- traux de la ville détruite: la disposition de l’Hôtel de Ville, de la place de l’Hôtel de Ville et des grands axes qui y mènent, à savoir la rue de Paris, l’avenue Foch, qui part vers l’ouest et marque la limite septentrionale de l’ancienne vieille ville, et – après quelque résistance – le boulevard François Ier, trans- versal à l’avenue Foch, qui délimite, à l’ouest, l’emplacement des anciens bastions. Sur la base de ces axes, deux systèmes de chantiers orthogonaux de 100 mètres de côté chacun ont été développés, avec des îlots carrés pour certains et rectan- gulaires, regroupant deux ou trois carrés, pour d’autres. Tout le tissu urbain repose ainsi sur une grille de modulation de 6,24 mètres, respectée strictement, qui définit aussi la struc- ture du bâti et confère à la ville son visage unique. Les îlots n’ont pas été bâtis de manière schématique, selon une structure de blocs ou de rangées. L’atelier a opté pour une forme de construction mixte, associant bâtiments de hauteurs différentes et intégrant des immeubles dans des blocs ouverts. Ce faisant, les architectes se sont efforcés de prendre en compte l’idéal moderne d’une ville bien ensoleillée et aérée, «Le plan reprend des éléments de la ville détruite» Le Havre. Ciudad perretiana En 1944, las bombas reducían a cenizas la ciudad de Le Havre. Ubicada en la desembocadura del Sena, la ciudad portuaria fue construida como una fortaleza, convirtiéndose en un objetivo prioritario para los Aliados. Tras los ataques masivos del 5 y 6 de septiembre, no quedó nada del denso centro urbano. Una semana más tarde, la ciudad sería liberada. La reconstrucción de la ciudad se confió al estudio de Au- guste Perret, que en aquellos momentos contaba con 71 años de edad. Desde la primavera de 1944 un grupo de sus antiguos dis- cípulos se había reunido en torno a él con el fin de preparar de manera sistemática las tareas que les serían encomendadas tras la finalización de la guerra. Por aquel entonces el estudio ya ha- bía definido, en un manifiesto interno, los principios generales que regirían su trabajo. No se trataba de reinventar la arquitec- tura y el urbanismo, sino de ponerse de acuerdo en un lenguaje arquitectónico común, precisamente aquél desarrollado por los hermanos Perret y perfeccionado en los años 30 con ocasión de proyectos como el Museo de Obras Públicas, con el fin de no pro- ducir una impresión caótica como consecuencia de desafortu- nadas yuxtaposiciones. Todos estaban convencidos de que cada arquitecto “al hablar a la perfección una lengua común (…) podrá revelar clara y libremente su verdadera personalidad”.1 El proyecto acordado por todos tras un concurso interno, y que fue desarrollado y quedó expuesto en una gran maqueta de la ciudad, recuperó elementos fundamentales de la ciudad des- truida: la disposición del Ayuntamiento y de la plaza del Ayun- tamiento, así como los grandes ejes que conducen a la misma, como la Calle de París, la Avenida Foch, que dirigiéndose hacia el oeste marca el límite norte del antiguo centro histórico, y (tras salvar cierta oposición) el Bulevar Francisco I, transversal a la Avenida Foch, que delimita al oeste el emplazamiento de los an- tiguos bastiones. Partiendo de estos ejes se desarrollaron dos sis- temas de campos ortogonales de cien metros de lado, con manza- nas cuadradas en unos y rectangulares en otros como resultado de la unión de dos o tres manzanas. Todo el tejido urbano reposa, así, sobre una trama de 6,24 metros de modulación, estrictamen- te respetada, que define también la estructura de los edificios y confiere a la ciudad su carácter único. Las manzanas no fueron edificadas de forma sistemática conforme a una estructura de bloques o de hileras. El estudio “El proyecto de reconstrucción recupera elementos de la ciudad destruida” 2010/11 CONSTRUIR EN HORMIGÓN 11 Le Havre. Ville Perretiste CONSTRUIRE EN BÉTON 2010/11 10 CONSTRUIRE EN BÉTON 2010/11 Le Havre. Ville Perretiste tout en respectant l’idée traditionnelle d’espaces urbains hié- rarchisés et harmonieux. Les principales artères, véritables «rues corridor», sont tracées à l’équerre: la rue de Paris, rue commerçante bordée de colonnades, s’inspirant de la rue Rivoli à Paris, et l’avenue Foch par analogie aux Champs- Elysées, avec d’opulents immeubles résidentiels très repré- sentatifs. Les concentrations urbanistiques de buildings dé- signent les centres névralgiques de la ville: la place de l’Hôtel de Ville, l’extrémité de l’avenue Foch donnant sur l’océan (Porte Océane) et le front méridional de la ville, qui s’ouvre sur le port (Front de mer sud). Ce faisant, les architectes ont avec habileté évité de trancher la question de savoir si cet aménagement était à interpréter comme une agglomération ou comme une partie du tissu urbain. Si le bâti a un effet pré- gnant, il n’est en rien figé. A l’avant de l’ancien bassin portuaire, le «Bassin du Commerce», qui, parfaitement dégagé, offre une magnifique ouverture sur le centre-ville, devait être construit un grand théâtre ou opéra. Toutefois, ce point-clé sur le plan urbanis- tique ne fut bâti qu’en 1978-1998, sous la direction de l’archi- tecte brésilien Oscar Niemeyer – et non d’un disciple de Perret. On peut imaginer que les autorités se soient lassées du diktat de l’architecture perretiste et aient délibérément recherché un contraste. Les corps blancs abstraits sont d’ailleurs plus évocateurs d’un paysage que de maisons – une extravagance qui semble parfaitement proportionnée à l’importance parti- culière de ce quartier. Si la maison de la culture, le «Volcan», apparaît aujourd’hui comme un fardeau urbanistique, ce n’est pas en raison de son langage architectural, mais bien parce que son niveau principal se situe un étage sous la ville. De ce fait, l’ensemble du complexe est isolé de son environnement. Et ce qui devait être l’un des cœurs de la vie urbaine crée aujourd’hui une sorte de vide. Ce n’est pas un hasard si les principaux problèmes urba- nistiques sont imputables à des architectes de renom – citons, outre l’«Espace Oscar Niemeyer», un complexe résidentiel de Georges Candilis et Jacques Lami datant des années 60 qui, à l’ouest, uploads/Geographie/ construir-en-hormigon-2010-2011-pdf 1 .pdf

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