Défi 3 Reproduction autorisée © Difusión, Centro de Investigación y Publicacion
Défi 3 Reproduction autorisée © Difusión, Centro de Investigación y Publicaciones de Idiomas, 2018 1 ■ ■UNITÉ 1 ET 2 Tâche - Exercice 2 (Piste 1) Journaliste : Bonjour à toutes et à tous, cher(e)s auditrices et auditeurs, nous sommes heureux de vous retrouver dans notre émission Mes voyages, ma vie. Aujourd’hui, nous allons parler d’un séjour jamais vu avant, vraiment insolite, le voyage généalogique. Le concept va peut-être vous surprendre, vous séduire ou vous choquer, au choix ! Il est proposé par une société de locations de vacances, en association avec une société spécialisée en génétique. Elles cherchent pour vous l’endroit dans le monde qui correspond à vos origines, qui vous fait découvrir vos traditions et qui vous transmet votre culture. Vous pourrez même partir à la recherche de vos ancêtres… tout un programme ! C’est une nouvelle tendance. C’est une forme de généalogie moderne, où vous ne passerez plus des heures à chercher tout seul derrière votre ordinateur ou dans une bibliothèque. Non, là, vous allez directement sur le terrain. Vous apprendrez des choses sur vous-même et par vous-même. Avec nous pour en parler, nos trois invités qui ont tenté l’aventure. Bonjour Romain, on vous écoute. Romain : Oui. Je suis français d’origine italienne. Ma mère m’a dit un jour que nous avions des ancêtres en Afrique. Du coup, j’ai décidé de faire le test ADN. Les résultats m’ont surpris : je suis en fait français à 37%, grec à 28%, italien à 21% et tunisien à 14%. Finalement, plus d’origines que je ne le pensais ! La société m’a conseillé de d’abord partir en Grèce. Grâce à elle, j’ai découvert le tout petit village de Pertouli, où l’on fabrique la feta de manière artisanale, comme le faisaient peut-être mes ancêtres. J’ai beaucoup parlé avec les gens, je les ai écoutés, je les ai observés. J’ai pu assister à une de leurs fêtes folkloriques en costumes traditionnels. Ils m’ont transmis un peu de leur identité. Je ne me suis jamais senti déraciné avec eux, au contraire. J’ai eu l’impression de retrouver ma terre natale. C’était un voyage que je ne pourrai jamais oublier. Journaliste : Très bien, merci ! Et vous, Cassandre, qu’avez-vous à partager avec nous ? Cassandre : Bonjour à tous ! Moi, je suis belge. J’ai voulu le faire pour retrouver mes racines, pour avoir la chance, peut-être, de retrouver un parent éloigné. Selon le test, j’avais pas mal d’origines camerounaises. Je pensais que la société allait retrouver ma famille éloignée là-bas. Quelle déception ! En réalité, ils m’ont envoyée dans une maison d’hôtes à Yaoundé. Les gens m’ont d’abord fait découvrir la sculpture, une tradition congolaise très forte. Puis comment fabriquer le foufou, un pain à base de farine de maïs. C’était pas trop mon truc… Ce n’était pas du tout mon but, en fait. Même si j’ai pu en apprendre plus sur le poids des traditions et tout ça, ce n’était pas ce pourquoi j’étais venue. Je ne referai pas cette expérience. Journaliste : Merci pour votre témoignage, Cassandre. On écoute maintenant Carole, pour finir. Carole : Alors, moi, je suis belge aussi et j’ai découvert que j’avais 46% d’origines indiennes, c’est énorme. Je suis partie sur les conseils de cette société dans le Kerala, au Sud-est de l’Inde. J’ai vécu pendant dix jours avec une famille native qui m’a appris à fabriquer mon propre mélange d’épices pour faire le thé Chaï, une spécialité de là-bas. J’ai aussi pris des leçons de khatakali, une sorte de théâtre musical. C’était un agréable voyage que j’ai bien apprécié, mais sans plus. C’est quelque chose qu’on pourrait tout à fait organiser soi-même, sans passer par une société spécialisée. Et puis je n’ai pas vraiment eu l’impression de retrouver mes origines comme on me l’avait promis. Journaliste : Je crois que nous y voyons tous plus clair concernant les voyages généalogiques ! Je vous remercie toutes et tous d’avoir partagé vos expériences avec nos auditeurs. Nous attendons d’ailleurs leurs réactions. Cher(e) s auditeurs-trices, enregistrez votre message vidéo et déposez-le sur notre site, rubrique : « C’est vous qui le dites ». Défi 2 Reproduction autorisée © Difusión, Centro de Investigación y Publicaciones de Idiomas, 2018 2 Défi 3 Reproduction autorisée © Difusión, Centro de Investigación y Publicaciones de Idiomas, 2018 ■ ■UNITÉ 3 ET 4 Tâche - Exercice 2 (Piste 2) Journaliste : Bonjour Diane Korresse, merci d’être avec nous pour cette émission dédiée aux nouveaux mots du dictionnaire. Diane Korresse : Bonjour Marc. Je suis ravie d’être là. Journaliste : Vous êtes lexicographe aux éditions Larousse. Le nouveau dictionnaire est sorti il y a quelques semaines, avec 150 nouveaux mots. 150, c’est le nombre de nouveautés que vous faites entrer dans le dictionnaire chaque année ? Diane Korresse : Oui, on essaye de respecter ce quota, ce qui nous permet d’être sélectifs et d’éviter de faire entrer des mots qui seraient seulement un effet de mode. Journaliste : Il y a combien de mots en tout dans le dictionnaire ? Diane Korresse : A peu près 63 500 mots. Journaliste : 63 500 ? C’est plutôt impressionnant ! Mais c’est difficile de se rendre compte… dans notre vie quotidienne, on utilise combien de mots ? Diane Korresse : Ça dépend un peu des gens. On utilise en moyenne 10 000, 15 000 mots. Cela peut aller jusqu’à 20 ou 30 000 pour les gens les plus cultivés. Mais dans la langue française, on recense environ 200 000 mots. Ce qui fait énormément de mots, mais beaucoup appartiennent aux domaines techniques. Journaliste : Alors parmi ces nouveaux mots, il y en a qui viennent de langues régionales. Qu’est-ce que c’est un régionalisme, Diane ? Diane Korresse : Ce sont des mots qui nous viennent des régions de France et on tient depuis longtemps dans le Petit Larousse à avoir des mots de la langue française commune et puis également des mots de la Francophonie, qui nous viennent de Belgique, du Canada, de Suisse et des dialectes de nos régions. Journaliste : Vous avez un exemple à nous donner ? Diane Korresse : Oui, il y a le verbe « se boujouter » qui nous vient de Normandie et qui signifie « s’embrasser ». Journaliste : Comme c’est mignon ! Mais alors, comment on fait au Petit Larousse pour décider quel mot, quelle expression, va entrer ou disparaître dans le dictionnaire ? Diane Korresse : Alors, on a différents critères : de qualité et de quantité. On est aussi toute une équipe. On lit et on écoute énormément, la presse, les magazines, la radio, Internet, tous les moyens de communication. Et puis on recense tous les mots nouveaux qui apparaissent et qui sont de plus en plus utilisés. On analyse s’ils tombent dans le domaine public. Journaliste : Et depuis quelques années, on assiste à une montée en puissance des mots anglais. Une véritable invasion, on pourrait dire ! Et il y en a dans le dictionnaire : « liker », « burn-out » », « checker », « brunch », etc., etc., etc. ! Diane Korresse : Oui, c’est l’évolution de la langue et surtout de la société qui veut cela. On doit s’adapter à la mondialisation. Alors soit on trouve un équivalent aux mots anglais, soit on les garde tels quels, ce sont les fameux anglicismes qui font bondir les amoureux de la langue française traditionnelle. Journaliste : Oui, mais, heureusement, il y a nos amis québécois, qui sont très forts pour traduire les mots anglais ! Tout le monde connaît leur « chien chaud », traduction littérale du bon vieux « hot dog ». Plus récemment, ils nous ont fait découvrir ce nouveau mot, qui est d’ailleurs entré dans le dictionnaire : « divulgâcher ». Pour moi qui suis fan de séries, ça me surprend un peu… Diane Korresse : C’est en fait l’équivalent du mot anglais « spoiler », qu’on utilise beaucoup en français. Journaliste : Mais alors pourquoi l’intégrer au dictionnaire ? Je veux dire, « spoiler », tout le monde comprend ce que c’est ! C’est dévoiler la fin d’un film ou d’une série… Beaucoup de gens utilisent ce mot, alors que « divulgâcher », nettement moins ! Diane Korresse : On avait déjà inclus le mot « spoiler » au dictionnaire il y a quelques années et puis « divulgâcher » a fait son apparition… donc, en fait, on a le choix d’utiliser l’un ou l’autre, mais on espère que « divulgâcher » fera son chemin et que nous finirons par l’adopter ! Journaliste : C’est vrai qu’il est intéressant ce mot. Moi, je l’aime beaucoup et je vais essayer de l’utiliser le plus souvent possible. Merci beaucoup Diane Korresse. Diane Korresse : Merci Marc ! Défi 3 Reproduction autorisée © Difusión, Centro de Investigación y Publicaciones de Idiomas, 2018 3 Activités - Exercice 5 (Piste 2) Je m’appelle Nicolas et j’ai 28 ans et j’ai la double nationalité. J’ai grandi à Rome jusqu’à mes 6 ans et puis je me uploads/Geographie/ defi3-eva-trans.pdf
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- Publié le Oct 28, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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