Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Dictionnaire étymologi

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Dictionnaire étymologique, historique et anecdotique des proverbes et des locutions proverbiales de la langue française [...] Quitard, Pierre-Marie (1792-1882). Dictionnaire étymologique, historique et anecdotique des proverbes et des locutions proverbiales de la langue française : en rapport avec des proverbes et des locutions proverbiales des autres langues ([Reprod.]) par P.M. Quitard. 1842. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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ET DES LOCUTIONS AETTSESLARGCBS P. BERTRAND, tIBRAIRE-ÉDITEUR IMPBÏMEBIE WHIPPOtTTE TUXIARB «CE S.-BÏACISTHE-S.-Jliair.l. 30. sistible,et pousses, on peut le dire, par la volonté toute- société; dès qu'ils eurent constituéon tangage suffisant i de leurs besoins lesproverbes prirent naissanceet furent comme le résuménaturel des premières expériences de l'humanité. Ils consistaientalors en quelques formules simples et naïve* comme les mœore dont ils étaient le résultat et le étaient parvenus jusqu'à nous sons leur forme primitive il» seraient le pinsenrienxmonumentdu progrèsdes pré- roières sociétés; ils jetteraient un jour merveilleux sur l'histoire dela civilisation dont Us marqueraientle point de départavec une irrécusable fidélité. LEcclésiaste qui dot se modelersur lei sagesdes an- et secretdes proverbesette nourrirade cequil yet de caché dans Us paraboles. Les sept sages de la Grèceet Pythagbre SocrateetPlaton firent des recueilsdo proverbes pourleur usage. Aristote les imitaet fat àsontourimité par ses disciples, Cléarque et Théophraste.Les stoiciens Chrysippe et Ctéanthe seM- les proverbes comme les restes de:cettelanguequi avait servi à l'instructiondes premiershommes,et que Vicoap- pelle la langue des dieux. C'estsous formede proverbes que les prêtres avaientfait parler les oracles, que les K'gis- lateursavaient donné leurs lois, que lessages elles savants avaientrésuméleur doctrine et leur expérience. On sait combien parmi es Romains, Caton l'ancien aimaitet recherchâmesproverbes.Plus tard, deux gram- mairiens, 7eBobIuselDtegei»anas, qui vivaient sons rein-- pereur Adrien,en firent l'objet de leurstravaux, etsap- alignèrenten recttelllirun grand nombre. Lesproverbesjouirentdela même faveurdans lemoyen- âge, et furent soigneusement étudiéspar les philosophes et les savants. Apostolius,Érasme et Adrien Junius tra- vatilêrentstifcesstvement à réunir ceux qui étaient épars dans les auteursgrecs et latins.JosephScaligerpublia les vers proverbiauxdes Grecs; André Scot, les adages des anciens Grecs et ceaxda Nouveau-TestameBt; Martin del Rio, ceux, de la Bible NovarinuS ceax des Pères de l'É- de ceux des Arabes et des Persans forent traduits en lalis par Scaîiger,ErpenicsetLevtm»Warnerus.Boxhor- mlmjol^kaonTraité desorigan Ceux de l'espagnol forent recueillis parHernand par ses avaient coure en Italie, en France, en Allemagne, enAn- gleterre,eurent également leurs compilateurs, et Grutère neles jugea pas indignes d'être réunis,dansson Florite- et latins. Depuis, tous les peuples de l'Europeont eu des recueils du même genre et cela ne pouvait manquer d'ar- river. C'est qu'en effet, comme le dit fort bien Rivarol, les proverbes tout lesfruits de l'expérience dupeuples et comme le bore sens de tous les siècles réduit utjormule. Cependant notre langue i mesure qu'ellese perfec- tionna, à mesure qu'elle prit ses habitudes de sévérité et de précision rigoureuse sembla dédaigner les pro- verbes familiers et naïvementénergiques que nos vieux auteurs aimaient tant à employer; elle les jugea Indi- gnes d'elle, et, par une fausse délicatessevoisinedeta pruderie, elle priva notre littérature d'un assez grand nombre delocutions originales de tours vifs et piqaants, d'expresaioB*pittoresques etplaisantes. Dans des temps, comme les nôtres, où la naïveté des penséesetda langagea presquedisparu pour faire place à un positif seee dénué deconteur,la langueproverbiale ne sauraitavoirautant d'importance que dans l'antiquité et dansle moyen-âge mais elle est encore fortcurieuseà étudier, EiJe résume tous es faite sociaux car ellë com- preadet embrasse tout ce qui occupe l'activitédes hom- met en société elle éclaire l'bistotn de la «vilisatiajret des idées, dont elle reproduit, dans sestransformations En observant avec soin les différences et les chan- on pourrait marquertontes tespkasewdiïl'esprit des époquea ses opinions dominantes, lesquelles se traduisent en formules populaires et les proverbesd'un^iïècle expli- qaentsesgoûts,ses habitudes, et l'originalité spéciale qui te différencie de tous les autres. En changeantde qualités ou de vices, la société change de proverbes, et cela explique, pourquoi les proverbes disent quelquefois le pour et le contre. Il faut distinguerdansjes proverbesune vérité ^générale qui est de tousles tempset de tous téslieox,et quisubsiste toujours la même, malgré les changements et les révo- lutions, et une vérité particulière qui appartient à une époque ou à plusieurs époques à peu près semblables.Li première resame d'a^e [manière universellet'espritde l'humanité* tout entière;ta seconde résume particulière- ment l'esprit de tel on tel peuple, avec la couleur du temps et les traits de la physionomie nationale. Les proverbesquiexprimentdes sentiments universels, se retrouvent toujours et partout. Ils sont les mêmes chez tous les peuples,quant au fond ilsne varient quedans la forme d'où l'on pent croire qu'ils n'ontpas étéempruntés à tm autre peuple mats qu'ilssont nés spontanémentcheztoutesles-nationset dans ionslespays, par le seul fait do senscommun. La différencedela forme parattproaver qu'il n'y a pas en traduction. » Les proverbes qui sont fondas sur des opinionsparti- culières et sardes contâmes forais, ne sortent guère de inspirés. Cesont on pourraitdoncdistinguer les proverbesen proverbes généraux et enproverbes particuliers. Les premierscom- prendraient les sentences basées sur une vérité d'expé- rience géneralementadmise'pu le sens commun detous les peuples. C'estce qu'on a appelé la sagesse des nations; et ce qui justifie ce titre c'est que parmi ceux-là, il n'y en a point qui ne contiennent quelque observationjudi- cieuse ou quelque enseignementutile. Si l'on en trouve quelqu'un* qui paraisse offrir un caractèredépourvu de moralité, on doit croire qu'il n'est pas entendu dansson vrai sens. La consciencedu genre humain n'ajamaisrien consacré d'immoral.. Les seconds comprendraientles sentences basées aussi sur une véritéd'expérience*mais sur unevérité particu- lière et locale propre à tel ou tel peuple. Cettedernière classe comprendrait encore les dictonslet les expressions figurées qai ont trait à certains usages nationaux. Il existe dans notre langue, comme danstous les idio- mes. unassezgrandnombredeces locationsfigurées qu'on serait tentede prendrepour es éléments d'an chiffrede conventionplutôt qne pour ceuxd'un tangage fondé sur l'analogie. Qooiqae tout le monde se soit familiarisé avec ceslocations parsuite de leurfréquenteapparition dans le disconr» et de l'emploiroutinier qu'on en fait,sans y ré- fléchir, tfanajîèlangage journalier i! n'estpeut-être per- sonnelui nese trouvâtembarrassé déles ei plîquer etd'en donner la raison., La came d'un telembarras, c'est qu'elles n'ont point conservé d'application' an sens propredans lequel que, qu'onne sait à quels événements rapporter, elles ne sont aojoor- d'huïquedépures métaphores dont l'originesembles'être effacéeet perdue.Pour enavoirla signification complète, pouren apprécier exactement toute la valeur, il faudrait les ramener, surleur tracepresqueinsatfcsable au point même de leurdépart,et les replacer à côté des objetsqui lesontfait quelque ob- scurité, tant qu'il n'est pas -éclairé du reflet de la chose. Mais un pareil travail, tout précieuxqu'il pourraitêtre ne sourit point nos philologues. AttcinjUyfune manie .trop commune dans -notre siècle ces messieurs ne s'atta- client plus guère qu'aux généralités, qui souvent ne prou- vent rien force d'être vagues et arbitraires, et ils dé- daignent l'explication des faits particuliers qui, bien- observés et bien-commentés,jetteraientune si vive lu- mière sur la science philologique. Quant à moi, je l'avoue je regarde comme une chose fort importantedVcîaircirpar de bons commentaires ces expressions d'origiue obscure ou inconnue, ces expres- sions préservéesde toutes les vicissitudes de uploads/Geographie/ dictionnaire-etymologique-historique-et-anecdotique.pdf

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