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Généralité sur l’eau potable Une eau potable est une eau que l’on peut boire sa

Généralité sur l’eau potable Une eau potable est une eau que l’on peut boire sans risque pour la santé. Afin de définir précisément une eau potable , des normes ont été établies qui fixent notamment les teneurs limites à ne pas dépasser pour un certain nombre de substance nocives et susceptibles d’être présentes dans l’eau. Une eau destinée à la consommation doit être raisonnablement minéralisée, raisonnablement colorée et limpide, assurée de ne pouvoir nuire à la santé et enfin assurée de ne pas voir ses qualités altérées par le temps ou les conditions de son transport. a) Cycle de l'eau : L'eau est la seule substance qu'on trouve dans ses trois phases à l'état naturel sur la Terre : solide (glace, neige), liquide (eau liquide) et gazeux (vapeur d'eau). Elle s'évapore, se condense et se précipite continuellement dans un cycle infini appelé cycle de l'eau. Le cycle de l'eau est le circuit que suit l'eau dans la nature : L'évaporation j des eaux des océans est une source d'eau douce importante, elle est transportée par les vents k se condense l et retombe en précipitations m surtout sur les océans et en partie sur les continents. L'eau précipitée sur les continents est pour une part rapidement renvoyée vers l'atmosphère par l'évapotranspiration des végétaux, le reste s'écoule en partie par ruissellement vers les lacs et rivières, et une partie s'infiltre dans le sol. quand le sol est saturé en eau, l'eau s'infiltre pour alimenter les nappes souterraines, cette eau circule sous terre et ressort parfois au niveau de sources qui alimentent des rivières. Les rivières permettent à une partie de l'eau tombée sur les continents de s'écouler q dans les océans. b) Types de l’eau. Les eaux de pluie. Schéma bilan simplifié du cycle de l'eau Les eaux de pluie peuvent être collectées à partir des toitures des maisons dans des récipients ou dans des impluviums. A l’origine ces eaux sont pures sur le plan microbiologique, mais sur le plan chimique , il leur manque souvent certains éléments indispensables à la santé le sodium, magnésium, manganèse, fer, iode. Les eaux souterraines Dues à l’accumulation des infiltrations dans le sol qui varient en fonction de la porosité et de la structure géologique. Elles se réunissent en nappes sous diverses formes : *Nappe libre qui est directement alimentée par l’eau de ruissellement, Très sensible à la pollution, et est à l’origine des sources et des forages. *Nappe captive qui est séparée de la surface du sol par une couche Imperméable. Elle se situe à de grandes profondeurs et par conséquence peu sensible aux pollutions. *Nappe alluviale à l’aplomb des fleuves ou rivières. Les eaux souterraines sont généralement d’excellente qualité physico chimique et bactériologique néanmoins, les terrains traversés par l’eau influencent fortement la minéralisation. Celle-ci est faible dans les terrains anciens de type granite et schiste, et élevée dans les terrains sédimentaires comme les calcaires l’eau : a) Définition : La molécule d’eau (H2O) est chimiquement constituée d’un atome d’oxygène (O) relié à deux atomes d’hydrogène (H) par deux liaisons covalentes simples, formant un angle de 104.5° la molécule présente un moment dipolaire élevé qui est de 1.85 debye dû à la forte électronégativité de l’atome d’oxygène. - paramètres influençant la qualité de l’eau : Les paramètres microbiologiques :  L’eau doit être exempte de bactéries et de virus pathogènes, comme les coliformes fécaux, les streptocoques fécaux et les salmonelles. La présence dans l’eau de ces bactéries indique une contamination d’origine fécale et donc la possibilité que des germes pathogènes dangereux soient présents dans l’eau. En revanche, la présence, en petites quantités, de germes banals est admise. Tous ces paramètres peuvent évoluer en cours de distribution en provoquant l’altération de la qualité de l’eau distribuée avec une ampleur qui dépend de la qualité de l’eau introduite dans le système de distribution, de la nature et la structure du réseau ainsi que de l’entretien de ce dernier. Propriétés physico chimiques Masse Molaire Température de Solidification Température de Vaporisation Masse volumique Densité à l’état liquide Densité à l’état solide Moment dipolaire pKa pH (eau distillée 18g/mol 0°C 100°C 1 g/cm3 1 0.917 1.85 debye 7 7 Analyse physico-chimiques de l’eau : Les analyses physico-chimiques permettent d’avoir les caractéristiques d’une eau quelconque facilitant ainsi la recherche du mode de traitement correspondant. Les paramètres essentiels doivent être prise en compte pour étudier la qualité d’une eau : la température, le pH, la turbidité, la conductivité électrique, dosage de chlore,… 1) Température : Il est important de connaitre la température de l’eau avec une bonne précision. En effet celle-ci joue un rôle dans la solubilité des sels et des gaz, dans la dissociation des sels dissous donc sur la conductivité électrique et dans la détermination du pH. La mesure de la température se fait sur place, au moment du prélèvement, par l’utilisation d’un thermomètre gradué au -10/100°C. 2) pH : potentiel d’Hydrogène : Definition : Le pH d’une eau est une indication de sa tendance à être acide ou alcalin et il est en fonction de l’activité des ions H3O+ présents dans cette eau. Dans les eaux naturelles cette activité est due à des causes diverses en particulier l’ionisation de l’acide carbonique et de ses sels. pH = - log [H3O+] pH < 5 Acidité forte  présence d'acides minéraux ou organiques dans les eaux naturelles pH = 7 pH neutre 7 < pH < 8 Neutralité approchée  majorité des eaux de surface 5,5 < pH < 8 Majorité des eaux souterraines pH = 8 Alcalinité forte classification des eaux d'après leur pH 3) turbidité : La turbidité a pour origine la présence des matières en suspension. Telles que l’argile, limon, les particules organiques, le plancton et autres organisme microscopique. Il importe de contrôler la turbidité de l’eau potable tant pour des raisons de santé que pour des motifs d’ordre esthétique NTU < 5 Eau claire 5 < NTU < 30 Eau légèrement trouble NTU > 50 Eau trouble NTU La plupart des eaux de surface en Afrique atteignent ce niveau de turbidité Classes de turbidité usuelles (NTU, nephelometricturbidity unit) 4) Conductivité électrique : La conductivité d’une solution est la mesure de la capacité des ions à Transporter le courant électrique. Ce passage du courant électrique s’effectue par la migration des ions dans un champ électrique produit par un courant alternatif. - L’unité de conductivité est la Siemens par mètre (S/m), mais dans le cas de l’eau en utilise généralement le micro siemens par centimètre (uS/cm). - La conductivité traduit la minéralisation totale de l’eau. Sa valeur varie en fonction de la température. Niveau de guide de la conductivité à 20°C d’une eau destinée à la consommation humain: 400 µS/cm De 50 à 400 µS/cm: qualité excellente. De 400 à 750 µS/cm: bonne qualité. De 750 à1500 µS/cm: qualité médiocre mais eau utilisable. Au-delà de 1500 µS/cm: minéralisation excessive. 5) chlore résiduelle: -le test du chlore sert à détecter la quantité d chlore résiduel dans l’échantillon, à l’aide du DPD, la colorimétrie avec DPD sert à mesurer le chlore libre. -la diéthlparaphényléne diamine (DPD) sous forme de comprimé donne en présence du chlore libre une coloration rouge foncé susceptible d’un dosage colorimétrique. -Des disques colorés étalonnés spécifiques pour chaque réactif, et un comparateur en lumière du jour sont utilisés pour la déduction des différentes teneurs en chlore. Les analyses bactériologiques 1) Généralité : Parmi les critères physiques, chimiques et microbiologiques qui permettent de juger si une eau est potable, les critères bactériologiques sont essentiels : une eau à l’alimentation ne doit contenir aucun germe pathogène. Les analyses bactériologiques de l’eau ont pour but de mettre en évidence la présence de bactéries qui modifient l’aptitude d’une eau a une utilisation donnée. Ainsi ; la recherche des bactéries d’origine fécale, des germes pathogènes et l’étude de la protection contre les bactéries exogène sont les trois grandes lignes des analyses bactériologiques des eaux. La section de bactériologie procède quotidiennement à l’analyse d’échantillons d’eau traitée, brute, Ainsi elle procède à la recherche de micro- organiques responsables de la contamination fécale :  les coliformes totaux, Pour les eaux brutes.  Escherichia coli, entérocoques intestinaux et germes à 22°C et 37°C. Pour les eaux traitées. 2) méthode de prélèvement et délai de stockage des échantillons : a) d’un éventuel décapant ou désinfectant), puis séchés. Boucher ensuite le flacon en choix et stérilisation des récipients. On utilisera des flacons en verre borosilicaté de 500ml à bouchage émeri ou similaire. Avant usage, ces flacons et leurs bouchons doivent être soigneusement lavés, rincés (il ne doit rester aucune trace introduisant une longuette de papier Kraft plié entre le bouchon et l’ouverture du flacon. Ajouter dans les flacons destinés au prélèvement d’eau traitée par le chlore ou ses dérivés 1 ml d’une solution N/50 d’hyposulfite de sodium par litre de volume de flacon. Les flacons sont ensuite stérilisés à l’étude :  160°C pendant 1h (étuve avec soufflerie).  170°C pendant 2h (étuve sans soufflerie). b) Mode opératoire : Quand plusieurs échantillons sont prélèves simultanément au même uploads/Geographie/ doc1-assma.pdf