David Goldblatt à la Fondation HCB, 2 impasse Lebouis 75014 Paris, du 12 janvie

David Goldblatt à la Fondation HCB, 2 impasse Lebouis 75014 Paris, du 12 janvier au 17 avril 2011 www.henricartierbresson.org Contact Presse : Jessica Retailleau T 01 56 80 27 03 / F 01 56 80 27 01/ jessica.retailleau@henricartierbresson.org DOSSIER DE PRESSE DAVID GOLBLATT Lauréat du Prix HCB 2009 TJ 1948-2010 Du 12 janvier au 17 avril 2011 Vernissage presse le mardi 11 janvier de 10h à 12h David Goldblatt à la Fondation HCB, 2 impasse Lebouis 75014 Paris, du 12 janvier au 17 avril 2011 www.henricartierbresson.org 2 SOMMAIRE Communiqué de presse ....................................................... p.4 Introduction de David Goldblatt........................................... p.7 Glossaire............................................................................ p.9 Visuels libres de droits ....................................................... p.10 Catalogue d’exposition (Contrasto) ...................................... p.13 Infos utiles......................................................................... p.14 Conversations de la Fondation HCB..................................... p.15 Communiqué de la Fondation HCB ...................................... p.16 Prix HCB 2011................................................................... p.17 Partenaire Média................................................................ p.18 David Goldblatt à la Fondation HCB, 2 impasse Lebouis 75014 Paris, du 12 janvier au 17 avril 2011 www.henricartierbresson.org 3 Lorsque j’ai décidé de devenir photographe, c’était pour moi une manière d'être politiquement actif. C'était un acte politique en soi. David Goldblatt à la Fondation HCB, 2 impasse Lebouis 75014 Paris, du 12 janvier au 17 avril 2011 www.henricartierbresson.org 4 David Golblatt TJ 1948-2010 12 janvier – 17 avril L’acronyme “TJ” (« Transvaal, Johannesburg »), provient de l’ancien système d’enregistrement des véhicules sud-africains avant l’informatisation. Ces lettres qui désignent la ville et la province dans lesquelles les véhicules étaient enregistrés induisent un sentiment d’appartenance selon David Goldblatt. C’est une manière « intime » pour lui de désigner la ville de Johannesburg, où il vit depuis de nombreuses années et sur laquelle il ne cesse de travailler. L’époque de TJ est aujourd’hui révolue mais bien des aspects de Johannesburg n’ont pas changé. Johannesburg est une ville fragmentée avec une histoire complexe et douloureuse. La ville naît en 1886 grâce à la découverte des mines d’or. Dès le début, les blancs qui dirigent les services publics et les compagnies minières mettent en place la ségrégation raciale réduisant les populations noires à l’état de simple main d’œuvre. En 1948, l’Apartheid est proclamé, les personnes de couleur sont consignées dans des quartiers dont les noms ne laissent aucun doute sur l’intention de cette mesure, à savoir éloigner ces populations du centre-ville et donc de toute possibilité d’intégration. Pour David Goldblatt, l’un des pires effets de l’Apartheid c’est qu’il a empêché d’appréhender le mode de vie de l’autre. En 1994, Nelson Mandela est élu premier président noir d’Afrique du Sud et célèbre la fin de l’Apartheid dans son discours d’investiture. La chute de l’Apartheid a entraîné un retour des populations noires et pauvres dans le centre de Johannesburg. Ce sont donc aujourd’hui les populations blanches qui se déplacent vers les banlieues, se protégeant à outrance pour éviter la criminalité, omniprésente dans la ville. La carrière de David Goldblatt est rythmée par l'histoire tourmentée de son pays natal, l'Afrique du Sud. Il a toujours photographié la ville de Johannesburg, suivant son histoire et son évolution, attentif aux lieux et aux populations. Pendant l'apartheid David Goldblatt photographie « des deux côtés » : les Afrikaners d'abord, puis l'univers des Noirs sud-africains dans les années 1970. En 2009, il reçoit le Prix HCB. Cette bourse lui a David Goldblatt à la Fondation HCB, 2 impasse Lebouis 75014 Paris, du 12 janvier au 17 avril 2011 www.henricartierbresson.org 5 permis de poursuivre son travail sur cette ville aux mille visages, en perpétuel changement. Cette exposition s’attache à traverser la carrière du photographe, depuis ses photos de « l’époque TJ » à ses travaux les plus récents qui explorent les liens entre la criminalité et l’urbanisme. Le premier étage de l’exposition présente des images de « l’époque de TJ », témoignages en noir et blanc réalisés entre 1948 et 1990. Cette sélection d’une soixantaine de tirages donne à voir des fragments de vie prélevés pendant ces années où les lois se multipliaient pour mettre les personnes de couleur à l’écart, réduisant leurs maisons, leurs commerces à l’état de ruines. David Goldblatt a sans cesse renouvelé son approche dans un même pays, ce qui est exceptionnel ; utilisant tour à tour différents formats (24x36, 6x6, et la chambre grand format, couleur et noir et blanc). Les tirages sélectionnés sont tous des tirages argentiques d’époque réalisés par David Goldblatt. Le deuxième étage rassemble les travaux plus récents de David Goldblatt, réalisés après la chute de l’Apartheid. Dans cette série, Goldblatt s’intéresse aux « ex-offenders », les invitant à retourner sur la scène des crimes qui les ont conduits devant la justice et en les photographiant au même endroit. Sur les murs de la Fondation HCB, sont présentés vingt portraits en noir et blanc d’hommes et de femmes, chacun racontant leur histoire faite de petits délits, de meurtres, de prison et d’espoir. Espoir de s’en sortir et de pouvoir connaître un avenir meilleur. Je ne crois pas que beaucoup d’entre eux soient fondamentalement mauvais, déclare Goldblatt. Ils en sont venus à faire ce qu’ils ont fait pour diverses raisons. Un contexte familial difficile, un système d’éducation défaillant, la drogue semblent être des facteurs récurrents qui ont influés sur leur comportement criminel. Les paysages urbains exposés en parallèle plantent la grande banalité des décors quotidiens ; ils soulignent les fractures et le tissage des liens complexes entre les habitants, quelle que soit leur communauté, dans une période de mutation sans précédent. Parallèlement, la galerie Marian Goodman présentera du 15 janvier au 19 février 2011 une sélection de photographies noir et blanc provenant de la série « TJ » dont une sélection de tirages au platine. Infos : parisgallery@mariangoodman.com Exceptionnellement, une rencontre avec David Goldblatt animée par Quentin Bajac aura lieu le 12 janvier, à 19h30 au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme. www.mahj.org Inscription indispensable par mail : reservations@mahj.org Le catalogue, publié en français par Contrasto, 316 pages, 270 photos de 1948 à 2010. Prix de lancement : 39 €. L’exposition est réalisée en partenariat avec RFI. David Goldblatt à la Fondation HCB, 2 impasse Lebouis 75014 Paris, du 12 janvier au 17 avril 2011 www.henricartierbresson.org 6 Le Prix HCB, soutien à la photographie contemporaine David Goldblatt reçoit en 2009 le prix HCB pour son projet « TJ », travail en cours sur la ville de Johannesburg. Sa candidature était présentée par Janette Danel-Helleu. Ce prix a été décerné par un jury international composé de sept personnalités du monde des arts : Martine Franck (Photographe, Présidente du jury), Antoinette Seillière (Vice-Présidente de la Fondation Croix Saint-Simon, Représentante du Groupe Wendel), Nissan Perez (Conservateur en chef du département de photographie au Israël Museum, Jerusalem), Oliva Maria Rubio (Directrice des expositions à La Fabrica, Madrid), Agnès Sire (Directrice de la Fondation Henri Cartier-Bresson), Sam Stourdzé (Directeur du Musée de l’Elysée, Lausanne), et Thomas Weski (Professeur à l’Académie des arts visuels, Leipzig et commissaire d’exposition). Le Prix HCB, l’exposition et le livre sont rendus possible grâce au soutien du Groupe Wendel. David Goldblatt, né en 1930 à Randfontein (Afrique du Sud). Il est le chef de file de la photographie sud-africaine, scène qui offre de nombreux talents. Sa famille, d’origine lituanienne, avait émigré en Afrique du Sud vers 1893, fuyant les persécutions antisémites. Intéressé très tôt par la photographie et l’histoire de son pays natal, David Goldblatt a commencé sa carrière comme photographe de presse au début de l’Apartheid. Depuis les années 60, il est devenu un observateur critique de la société sud-africaine. Ses photos apportent un témoignage saisissant de la vie quotidienne en Afrique du Sud au cours des dernières décennies. En 1989, il fonde le Market Photography Workshop à Johannesburg, avec « l’ambition d’enseigner la culture visuelle et les techniques photographiques à de jeunes gens, en particulier à ceux qui ont été désavantagés par l’Apartheid ». Son travail est remarquable pour son esthétique, qui a su se renouveler au fil des années, conjointement à l’évolution de l’histoire de l’Afrique du Sud. Lauréat de nombreux prix (Hasseblad en 2006, Prix Henri Cartier-Bresson en 2009), son travail a également été consacré lors d’importantes expositions, notamment aux Rencontres d’Arles en 2006, au Jewish Museum et au New Museum de New York dernièrement. Ses œuvres font partie des collections des plus grands musées internationaux. Il est représenté par The Goodman Gallery à Johannesburg et par la galerie Marian Goodman à Paris. Visuels libres de droits : jessica.retailleau@henricartierbresson.org David Goldblatt à la Fondation HCB, 2 impasse Lebouis 75014 Paris, du 12 janvier au 17 avril 2011 www.henricartierbresson.org 7 TJ 1948-2010 Bien que j’aie photographié la ville de Johannesburg (TJ) pendant près de 60 ans, je n’ai jamais tenté un essai qui rende compte de la ville dans son ensemble. Mes photographies de Joburg s’attachent seulement à certains aspects. Cela s’explique en partie par mes intérêts du moment, mais surtout par la nature même de cette ville, son essence. Depuis la création du premier campement autour des mines d’or en 1886, la démographie de Joburg, et donc ses espaces urbains, a été très fragmentée à la demande des blancs, avec le soutien de la loi: les personnes de uploads/Geographie/ dossier-de-presse-david-goldblatt-a-la-fondation-cartier-bresson.pdf

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