Les Ancêtres Origines, milieux télluriques, travail, peuples attardés, familles

Les Ancêtres Origines, milieux télluriques, travail, peuples attardés, familles, classes, peuplades, divisions et rythme de l'histoire. Histoire ancienne, Iranie, Caucasie, Potamie Tome 1 Reclus, Jean-Jacques Elisée L'Homme et la terre 4° G 1036(1) Paris 1905 Symboleapplicable pourtout, ou partie des documents microfilmés Original illisible N F Z43-120-10 Texte détérioré reliure défectueuse N F Z 43-120-11 Symboleapplicable pour tout,ou partie des documents microfilmés . ELISÉE RECLUS "fi rift ^/J.£ L'Homme etlaTerre ~GI,. ~rr.l `ir ï -a . ta Qiograpbl» n'a« antre ohose que l'Hl*toir« du» rSapaos, de méina 4o« l'Hlatoire «tt te OéofrapUe duu te T«m|». TOME PREMIER jr '. LES PRIMITIFS – HISTOIRE ANCIENNE Origines – Milieux telluriques Travail – Peuples attardés – Familles, Classes, Peuplades Rythme de l'Histoire – Iranle – Caucasie – Potamie PARIS LIBRAIRIE UNIVERSELLE 33, Rue de Provence, 33 L'HOMME ET LA TERRE :s "X | 1/-•' O ~~c.,re.é ,7 e c-l'y L'Homme Travail Peuples attardés – Familles, Classes, Peuples Rythme del'Histoire – Iranie – Caucasie – Potamie LIBRAIRIE UNIVERSELLE 1 A .'? 33, Rue de Provence, 33 ELISÉE RECLUS J!!T "{' ¡' et a Terre /fi, .<' S, La Géographie n'est autre chose que l'Histoire dans l'Espace, de même que l'Histoire est lu Géographie dans le Temps. TOMEPREMIRR 1£ LES ANCÊTRES.HISTOIRE ANCIENNE Origines – Milieux telluriques PARIS Tous droits de traduction et de reproduction réservés pour tous pays, y compris la Suède, la Norvège, le Danemarck et la "Hollande. Published the 2$ October tyoS Privilège of Copyright in the United States reserved under the Act approved 3 March içoS by Elisée RECLUS. PRÉFACE 11y a quelques années, après avoir écrit les dernières lignes d'un long ouvrage, ta Nouvelle Géographie universelle, j'exprimais le vœu de pouvoir un jour étudier l'Homme dans la succession des âges comme je l'avais observé dans les diverses contrées du globe et d'établir les conclusions sociologiques auxquelles j'avais été con- duit. Je dressai le plan d'un uouvemi livre où seraient exposées les conditions du soi, du climat, de toute l'ambiance dans lesquclles les événements de l'histoire se sont accomplis, où se montrerait l'accord des Hommes et de ta Terre, où les agissements des peuples s'expliqueraient, do cause à effet, par leur harmonie avec l'évolution de la planète. Ce livre est celui que je présente actuellement au lecteur. Certes, je savais d'avance que nulle recherche ne me ferait décou- vrir cette loi d'un progrès humain dont le mirage séduisant s'agite sans cesse a notre horizon, et qui nous fuit et se dissipe pour se reformer encore. Apparus comme un point dans l'infini de l'espace, ne connaissant rien de nos origines ni de nos destinées, ignorant même si nous appartenons à une espèce animale unique ou si plu- sieurs humanités sont nées successivement pour s'éteindre et resur- fc ww. esr LAnature PRENANT CONSCIENCE 0'ELLE'flëftE H I l'IUvFACH gir encore, nous aurions mauvaiso grAco à formuler des règles d'évolution à l'inconnu, à WMiv le brouillard, dans l'espérance de lui donner une forme précise cl définitive. Non, mais nous pouvons du moins, dans cette avenue des siècles que tes trouvailles des archéologues prolongent constam- inent ou ce qui fut ta nuit du passé. nous pouvons reconnaître le lien intime qui rattache la succession des faits Immains a. l'action des forces lolluriquos il nous est permis do poursuivre dans le temps chaque période do la vio dos peuples correspondant au chan- gement des milieux. d'observer l'action combinée de la Nature et de l'Homme lui-morne, réagissant sur ta Terre qui l'a formé. L'émotion que l'on éprouve à contempler tous les paysages de la pianote dans leur variété sans iiu et dans l'Iiarmonie que leur doiine l'action des forces ethniques toujours en mouvement, celle même douceur clos choses, on la ressent à voir lit procession des hommes sous leurs vêtements de fortune ou d'infortune, mais tous également L.n état (|(. vibration harmonique iwcc la Terre qui les porte et les nourrit, lo. ciel qui tes éclaire cl tes associe aux éner- gios du cosmos. El, de môme que la surface (tes contrées nous déroule sans lin dos sites de beauté que nous admirons de toute la f puissance de l'être, do. même le cours de l'histoire nous montre dans la succession dos événements des scènes étonnantes de gran- deur que l'on s'ennoblit à étudier et à connaître. La géographie historique concentre en drames incomparables, en réalisations splendides, lout ce que l'imagination peut évoquer-. A noire (le crise aiguë, où la société se Irouve si profon- dément ébranlée, où lo remous d'évolution devient si rapide que < l'homme, pris do vertige. cherche un nouveau point d'appui pour la direction de sa vie, l'élude do l'histoire est d'un intérêt d'autant J pins précieux que son domaine incessamment accru offre une série d'exemples plus riches et plus variés. La succession des iges devient pour nous una grande école dont tes enseignements se classent devant notre esprit et mùmo Unissent par se grouper en lois fondamentales. La première catégorie d'événements que eonslnte l'historien nous nionlre comment, par l'eiTol d'un développement inégal chez les individus et dans les sociétés, toutes les collectivités humaines, à i'iu::ru:i: i~ nit 11 1 l l'exception des peuplades restées dans le naturisme primitif, se dédoublent pour ainsi dire en classes ou en ciste», non seulement différentes, mais opposées d'intérêts et de tendances, même fran- chement ennemies dans toutes les périodes de crise. 'l'el est, sous mille tonnes, l'ensemble de faits que l'on observe en toutes les cou- trées de l'univers, avec l'inlhiic diversité que déterminent les sites, les climats et l'écheveau de plus en plus entremêlé des événements. Le deuxième fait collectif, conséquence nécessaire du dédouble- ment des corps sociaux, est que l'équilibre rompu d'individu ilindi- vidu, de classe à classe, se balance constamment autour de son axe de repos le viol de la justice crie toujours vengeance. De là, d'in- cessantes oscillations, Ceux qui commandent cherchent à rester les maîtres, taudis que les asservis font effort pour reconquérir la liberté, puis, entraînés par l'énergie de leur élan, tentent de recon- stituer le pouvoir à leur prolit. Ainsi des guerres civiles, compli- quées de guerres étrangères, d'écrasements et de destructions, se succèdent en un enchevêtrement continu, aboutissant diversement, suivant la poussée respective des éléments en lutte. Ou bien les opprimés se soumettent, ayant épuisé leur force de résistance ils meurent lentement et s'éteignent, n'ayant plus l'initiative qui fait la vie ou bien c'est la revendication des hommes libres qui l'em- porte, cl, dans le chaos des événements, on peut discerner de véri- tables révolutions, c'est-à-dire des changements de régime politique, économique et social dus à la compréhension plus nette des condi- tions du milieu et a l'énergie des initiatives individuelles. Ln troisième groupe de faits, se rulinchunt a l'élude de l'homme dans Ions les âges et.tous les pays, nous .il leste quenulle évolution dans IVxtstcurcdes peuples ne pont ùlro crééesi vc n'est par l'effort individuel, (l'est dans la personne humaine, élément primaire de la société, qu'il faut chercher le choc impulsif du milieu, destiné a se traduire en actions volontaires pour répandre les idées et participer aux œuvres qui modifieront l'allure des nations. L'équilibre des sociétés n'est instable que par la gène imposée aux individus dans leur franche expansion. La société libre s'établit par la liberté four- nie dans son développement complet à chaque personne humaine, première cellule fondamentale, qui s'agrège ensuite et s'associe comme il lui plaît aux autres cellules de la changeante humanité. pu En ci; l' C'est en proportion direclf do cette liberté et de ce développement initial de l'individu que tes sociétés »n»nent en valeur et en no- blesse c'est de l'homme que uaH la volonté créatrice qui construit et reconstruit te monde. La « lutte des classes ». la recherche de l'équilibre et la décision souveraine do l'individu, tels sont les dois ordres do faits que nous révèle l'étude de la ijéwjruphivmcittle et qui, dans le chaos des cho- ses. se montrent assez constants pour qu'on puisse leur donner le nom tle « lois ». C'est déjà beaucoup de les connaître et de pou- voir diriger d'après elles sa propre conduite et sa part d'action dans la gérance commune de la société, en harmonie avec les influences du milieu, connues et scrutées désormais. C'esl l'observation de lu Terre qui nous explique tes événements de l'Histoire, et celle-ci nous ramène îison four vers une étude plus approfondie de la planète, vers une solidarité plus consciente de notre individu, à la lois si petit et si grand, avec l'immense univers. LIVRE PREMIER jr LES ANCÊTRES Origines Milieux telluriques. Travail. Peuples attardés. Familles, Classes, Peuplades. Rythme de l'Histoire. La succession des âges est pour nous la grandeécole. CHAPITRE I» HISTOIRE ET QÉOÛRAPHIB.ORIGINES ANIMALES DE L'HOMME. NEORITOS ET PVQMÉES–SÉJOURS DEL'HOMME ANCESTRAL. L Es traits de la surface planétaire indiquent l'cllel des actions cosmi- ques auxquelles le globe a été soumis pendant la série des temps. Les continents et les lies qui surgirent des profondeurs (le la mer et l'Océan lui-même, avec ses golfes, les lacs et les fleuves, toutes les individualités géographiques de la Terre en leur variété uploads/Geographie/ elisee-reclus-l-x27-homme-et-la-terre-1.pdf

  • 13
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager