DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE EXPOSE SURPRESENTE PAR GRIRA Abdel HakimDIRIGE PAR D

DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE EXPOSE SURPRESENTE PAR GRIRA Abdel HakimDIRIGE PAR Dr BENNABAS MOUSSADEK Introduction La Lutte Contre Le Réchauffement Climatique • Historique • Actions Les Energies Renouvelables • Définition • Historique • Energie Éolienne • Hydroélectricité • Energie Solaire Photovoltaïque • Energie Solaire Thermique • Énergie-bois • Energie Géothermique • Biomasse Énergies Renouvelables/Algerie Le Programme Des Energies Renouvelables Et De L’efficacité Énergétique Projet Desertec Projet Desertec Algérie Réalisations Conclusion L'activité humaine fait subir au climat des bouleversements importants. La forte concentration de gaz à effet de serre générée par les activités humaines provoque le réchauffement de la planète. le GIEC Lors de son dernier rapport de 2007 affirme avec une probabilité de 90 % que l'homme est responsable du changement climatique. Ce réchauffement climatique est inégalement réparti sur toute la surface du globe, et les estimations du GIEC varient entre 1,8°C et 4°C, à l'horizon 2100. Les conséquence sont alarmantes, c'est pourquoi la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre est devenue une préoccupation internationale. Le Protocole de Kyoto est l'accord international établi entre 175 pays afin de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre sur une période d'engagement de 2008 à 2012. Selon le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), Limiter la hausse des températures de 2 à 2,4°C d'ici 2050 est un objectif réalisable, qui coûterait moins de 5,5 % du produit intérieur brut mondial (PIB). Si aucune action n'est réalisée, les conséquences du réchauffement climatique pourraient réduire le PIB de 5 à 20 %, selon une étude menée en 2006 par le gouvernement britannique. 1979 : Conférence de Genève La première conférence internationale sur le climat s'est déroulée en 1979 à Genève (Suisse). Un Programme de recherche climatologique mondial y est lancé. Il est confié à l'Organisation météorologique mondiale (OMM), au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et au Conseil international des unions scientifiques (CIUS). 9 ans plus tard, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est créé . C'est le début de la reconnaissance politique du réchauffement global et de son origine humaine. 1990 : Conférence de La Haye Lors de la seconde conférence mondiale sur le climat, qui s'est tenue en 1990 à La Haye (Pays-Bas), les 12 Etats de la CEE (Communauté économique européenne) s'engagent à stabiliser leurs émissions de CO2 au niveau de 1990 d'ici à 2000 et l'idée d'une convention internationale sur le réchauffement est émise. La même année, le GIEC publie son premier rapport et pose le principe de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le texte servira de base à l'établissement de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). 1992 : Sommet de la Terre de Rio En 1992, à Rio (Brésil),192 Etats adoptent la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Son objectif : stabiliser les émissions de CO2 à un niveau acceptable. Ils se déclarent alors « résolus à préserver le système climatique pour les générations présentes et futures ». Les bases d'un développement durable de la planète sont ainsi actées, notamment grâce à la rédaction d'un Agenda 21 (liste de 2 500 recommandations pour le 21ème siècle). La CCNUCC entrera en vigueur en 1994 1997 : Conférence de Kyoto Le Japon accueille en 1997 un sommet particulièrement important pour le climat : le Protocole de Kyoto, qui prévoit une diminution des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2012 de 5,2 % par rapport au niveau de 1990, y est en effet signé par 37 pays industrialisés (à l'exception des Etats- Unis, alors premier émetteur de CO2 au monde). Il est entré en vigueur en février 2005. 2006 : Conférence de Nairobi A Nairobi (Kenya), la 12ème conférence des Nations Unies sur les changements climatiques avance l'idée que le Protocole de Kyoto devra être révisé après sa date d'expiration, à savoir 2012. Autre piste évoquée : faire participer la Chine et l'Inde aux efforts internationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. 2007 : Conférence de Bali (Indonésie) Une « feuille de route » est adoptée, dont le but est d'aboutir à un nouveau protocole après Kyoto à partir de 2009. Les parties refusent cependant l'objectif de réduction de 25 % à 40 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 proposé par l'Union européenne. 2008 : Conférence de Poznan A Poznan (Pologne), le monde prépare la Conférence de Copenhague qui doit se tenir en 2009 et trouver un nouvel accord sur la diminution des rejets gazeux. Un fonds destiné à aider les pays en développement à s'adapter aux effets du réchauffement (inondations, sécheresses, montée du niveau des mers,...) est également créé 2008 : adoption du Paquet climat-énergie européen L'Union européenne montre l'exemple en 2008 en adoptant le Paquet climat-énergie, également appelé « triple 20 » réduction des émissions de CO2 de 20 %, augmentation de la part des énergies renouvelables de 20 %, et amélioration de l'efficacité énergétique de 20 % d'ici 2020 2009 : Conférence de Copenhague (Danemark) Malgré l'espoir qu'elle avait suscité, elle aboutit en effet finalement à un accord à minima : un texte juridiquement non contraignant affirmant la nécessité de limiter le réchauffement planétaire à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle (recommandation émise par le GIEC). Aucun objectif chiffré de réduction des émissions n'est donc fixé. 2010 : Sommet de Cancun Le Sommet de Cancun (Mexique) est également plutôt décevant : seul un texte mettant en place une série de mécanismes financiers pour lutter contre le réchauffement climatique est adopté, et aucun engagement contraignant n'est fixé. 2011 : Conférence de Durban En Afrique du Sud, les parties sont parvenues à s'entendre, dans la douleur, sur une extension du Protocole de Kyoto. Belle avancée, même si le Canada, la Russie et le Japon ont fait savoir qu'ils ne s'engageraient pas à nouveau (une poursuite du traité ne concernerait ainsi que 15 % des émissions mondiales). Le « Durban package » prévoit par ailleurs un accord contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2015 (application à partir de 2020). Celui-ci impliquerait pour la première fois l'ensemble des pays du monde. Afin de lutter contre le réchauffement climatique, des modifications structurelles en termes de production et de consommation sont nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre : • réduction de l'utilisation des énergies fossiles • réduction de la consommation d'énergie • augmentation de la production d'énergie via les énergies renouvelables • régulation des émissions d'origine agricole • développement des transports propres et doux • aménagement du territoire durable pour maîtriser les besoins de transports • instauration d'une réglementation contraignante pour les émissions des différentes industries, des automobiles, du transport aérien et maritime • amélioration de la performance énergétique du secteur du bâtiment aussi bien pour les logements anciens et récents • instauration d'une taxe carbone, allant dans le sens du principe pollueur-payeur • extension du marché européen du carbone à d'autres pays, et également à d'autres industries • stockage du carbone Depuis les années 1990 ,les énergies renouvelables connaissent un développement important, qui s'inscrit dans les politiques de lutte contre le réchauffement climatique. D’ici à 2035, les énergies renouvelables représenteront près d’un tiers de la production totale d’électricité. Définition: Une énergie renouvelable est une énergie exploitée par l’Homme, de telle manière que ses réserves ne s’épuisent pas. En d’autres termes, sa vitesse de formation doit être plus grande que sa vitesse d’utilisation. Les énergies renouvelables sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués par les astres, principalement le Soleil (rayonnement), mais aussi la Lune (marée) et la Terre (énergie géothermique). Le pétrole ainsi que tous les combustibles fossiles ne sont pas des énergies renouvelables, les ressources étant consommées à une vitesse bien supérieure à la vitesse à laquelle ces ressources sont naturellement créées. Ces énergies ne produisent pas de gaz à effet de serre, de rejets polluants, et n'engendrent pas ou peu de déchets Les énergies renouvelables exploitées à ce jour sont les suivantes : • ÉOLIENNE • HYDROÉLECTRICITÉ • SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE • SOLAIRE THERMIQUE • ÉNERGIE-BOIS • GÉOTHERMIE • BIOMASSE Concernant l'énergie-bois, elle ne peut être considérée comme une énergie renouvelable que si la ressource bois est préservée : il s'agit de veiller à la conservation et au renouvellement des forêts, afin de maintenir durablement leur rôle écologique primordial. La biomasse suit le même principe. Le soleil, le vent, la chaleur de la terre, l’eau ou encore la croissance des végétaux ont toujours été exploitées par l’homme L’énergie solaire : Dans l’Antiquité, la concentration de rayons solaires à l’aide de miroirs en bronze permettait déjà de chauffer des fours à haute température. L’effet photovoltaïque, consistant à convertir la lumière en électricité,le phénomène photovoltaïque a été découvert par Edmond Becquerel en 1839 et expliqué par Einstein en 1921. The first photoelectric element from Becquerel L’énergie éolienne : elle est également développée dès l’Antiquité pour des bateaux à voile, des moulins à vent pour la meunerie et l’irrigation. Bellenée, Sainte-Anne-sur-Vilaine, uploads/Geographie/ energies-renouvelables 6 .pdf

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