EPREUVES DE DICTEE DICTEE du 30 MAI 1998 1-Très tôt, alors que le village perce
EPREUVES DE DICTEE DICTEE du 30 MAI 1998 1-Très tôt, alors que le village percevait faiblement les premiers chants des coqs, le chasseur abandonna ses nattes chaudes. 2- Il prit sa lance, (siffla ses chiens) squelettiques, hauts sur pattes, au ventre creux, aux oreilles déchiquetées, à la peau galeuse. 3- Ces chiens (d’un aspect misérable) ne servaient que pour la chasse. 4- Dès qu’ils avaient chassé, on ne s’occupait plus d’eux. 5- Ils se nourrissaient de rats morts, de poulets à moitié dévorés par les renards, de peaux d’animaux abattus, de détritus de bêtes. DICTEE du 26 MAI 1999 La rentrée des classes 1- L’école était l’avant-dernière maison en allant vers la plage. 2- La rentrée ! 3- Le matin, de bonne heure, les enfants débouchaient de tous les côtés, et de tous les coins, de toutes les ruelles, avec des sacs sous le bras, des cerceaux en mains. 4- L’école bruyante, mouvementée, animée, revivait. 5- Elle faisait penser au retour des tisserins dans les palmiers. 6- Sa volée de moineaux lui était revenue. Bernard Dadié, Climbié, Seghe DICTEE DU 31 MAI 2006 La mauvaise saison 1- Le mois de janvier battait son plein avec des alternatives de froid intense et de grande chaleur. 2- Au matin, un brouillard ténu s’attardait quelque temps aux abords des concessions et fumait doucement comme à regret. 3- Alors, les cases étaient secouées de toux stridentes et les courettes des maisons voyaient surgir tardivement le peuple grelottant de leurs habitués. 4- Le long des palissades en tige de mil ou en latte de bambou, des gamines vêtues de loques sortaient, se protégeant du vent glacial. Abdoulaye Sadji, Maimouna. DICTEE DU 30 MAI 2007 1- Les jours de foire, il étendait sur la place publique un vieux tapis tout usé, et après avoir attiré les enfants et les badauds par des propos plaisants, il prenait des attitudes qui n’étaient pas naturelles. 2- La foule le regardait d’abord avec indifférence. 3- Mais quand, se tenant sur les mains, la tete en bas, il jetait en l’air et rattrapait avec ses pieds six boules de cuivre et qu’il donnait à son corps la forme d’une roue parfaite et jonglait dans cette posture, un murmure d’admiration s’élevait dans l’assistance. 4- Les pièces de monnaie pleuvaient sur le tapis. ANATOLE France DICTEE DE MAI 2003 Les fêtes de l’enfance 1- Toujours par bandes capricieuses et bruyantes, les élèves arrivaient ensemble dans la savane boisée, courant d’un arbuste à un autre, si vite que certains camarades, plus petits ou plus lents, ne parvenaient point à cueillir un seul fruit. 2- Alors, chose peut-être étrange, pour les enfants batailleurs, égoïstes, qui tout à l’heure voulaient avoir chacun le plus de baies possible, l’on se rassemblait dans une clairière pour se partager la récolte. 3- Et l’on allait joyeux et chantant, les mains et les poches pleines de munitions, car la guerre aux mangues commençait. Bernard Dadié. DICTEE DU 25 MAI 2005 1- Vingt, cinquante, cent pirogues sont en ce moment lancées à l’eau et filent vers un point noir qui se débat un peu plus loin et essaie de résister aux eaux écumantes et grondantes. 2- Du point noir, tache mouvante à peine visible, vers lequel sont rivés tous les regards et bruits des vagues, arrive de temps en temps un appel angoissé, vite assourdi par les bruits des vagues qui chantent victoire. 3- En tete des pirogues, un gamin semble ignorer les appels pressants des adultes qui lui conseillent la prudence. 4- Sa pirogue vole, vole comme une mouette. Jean Mlonga, Cœur D’Aryenne. DICTEE DU 28 MAI 2008 Un maître célèbre. 1- Le maitre était un homme redoutable. 2- Deux occupations remplissaient sa vie : les travaux des champs. 3- Il consacrait aux travaux des champs le strict minimum de son temps et ne demandait pas à la terre, plus qu’il ne faut pour sa nourriture extrêmement frugale. 4- Le reste de son temps, il le consacrait à l’étude, à la méditation, à la prière et à la formation des jeunes gens confiés à ses soins. 5- Il s’acquittait de cette tâche avec une passion réputée dans tout le pays. 6- Des maîtres venant des contrées les plus lointaines le visitaient périodiquement et repartaient édifiés. 7- Les plus grandes familles du pays se disputaient l’honneur de lui envoyer leurs garçons. Cheikh Amidou Kane, L’aventure ambiguë. DICTEE DU 27 MAI 2009 Consignes à observer 1- Lire chaque phrase entièrement, puis la dicter lentement 2- Lorsque tout le texte aura été dicté, relire l’ensemble 3- Ecrire au tableau Papa NGOG et PABE MONGO Sa case abondait de cannes à sucre, d’ananas, de papaye, de tous les fruits du paradis terrestre dont je me gavais comme un petit ange ! Papa NGOG vivait des produits de ses plantations. Il pratiquait la polyculture avec succès. Les plantes vivrières et commerciales fraternisaient sur les mêmes espaces agraires, chacune d’elles y trouvant sa nourriture. Papa NGOG connaissait parfaitement le secret des saisons. Il pêchait le poisson en saison sèche, semait le grain dès les premières pluies, renouvelait sa toiture avant l’hivernage. Il menait tous ces travaux de front avec une aisance extraordinaire. La sérénité de son visage et la noblesse de ses gestes achevaient de le présenter à mes yeux d’enfant comme l’idéal de bonheur et de vertu. D’après PABE MONGO DICTEE DU 26 MAI 2010 Tante FATOU s’était rendue au marché pour acheter deux poulets, des quartiers de viande, beaucoup de légumes et des poissons gris clair qui agitaient imperceptiblement leurs nageoires alanguies. Elle se mit à l’œuvre très tôt dans l’après-midi ; la maison s’emplit de grésillements et du parfum des chairs assaisonnées. Dès la nuit tombée, tous les plats étaient à point ; il ne restait plus qu’à dresser la table, disposer les sièges, prévoir la place de chaque convive. EPREUVE DE DICTEE 2012 DICTEE Le foyer Africain plongé dans l'obscurité subissait les assauts de la première tornade de la fin de saison sèche. Tout craquait et geignait sous les rafales et le tonnerre. Des myriades de seaux d'eau se déversaient sur le toit de vieilles tôles qui s'aplatissaient sous le choc. Un éclair déchira les ténèbres et le roulement de tonnerre qui le suivit fit trembler la terre sous Méka[...] Comme un feu bien nourri, éclairs et coups de tonnerre se succédaient, interféraient avec une rapidité déconcertante. Ferdinand OYONO, Le vieux nègre et la médaille. N.B. L'examinateur écrira les noms propres Méka et celui de l'auteur, au tableau uploads/Geographie/ epreuves-dictee 1 .pdf
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- Publié le Mai 08, 2022
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