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1 ETAT DES LIEUX DE L ’AFRIQUE. Jean-Claude Awamba LA POLITIQUE DE MAITRE ST GE

1 ETAT DES LIEUX DE L ’AFRIQUE. Jean-Claude Awamba LA POLITIQUE DE MAITRE ST GERMAIN EN AFRIQUE Chapitre I Présentation succincte de la Situation géopolitique et Sociale de l’Afrique Vaste continent de près de 30 millions de kilomètres carrés et principalement située dans la zone intertropicale, l’Afrique connaît toutes les nuances des climats chauds et de leurs végétations depuis la forêt dense et toujours verte du climat équatorial jusqu’au désert, en passant par la savane tropicale et la végétation méditerranéenne. Le sous-sol africain regorge de minerais de toutes sortes et de ressources énergétiques qui suscitent des convoitises internationales. Le couvert végétal n’est pas du reste car la forêt du Bassin du Congo en Afrique centrale est le deuxième massif forestier tropical après la Forêt amazonienne. Elle couvre plus de deux millions de km² et est partagée entre 6 pays : le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, la République Démocratique du Congo, le Gabon et la Guinée équatoriale. Un partenariat international a été lancé en 2002 pour la gestion de ce bassin qui constituerait un du poumon pour l’humanité. L ’Afrique constitue aujourd’hui un pôle d’attraction important à travers ses potentialités économiques. Parmi celles-ci, la terre représente un intérêt vital et elle suscite des appétits auprès des investisseurs internationaux. La Chine, la Turquie, le Brésil, les dragons d’Asie, les pays de l’Union européenne ou encore les multinationales, s’activent pour la conquête à grande échelle des terres à travers le continent. Cet état de fait aboutit à des tensions sociales et politiques au niveau local, voire national. Avec ces avantages naturels on se serait attendu à ce que le continent tire le meilleur avantage pour les populations mais il n’en est rien jusqu’ici. Avec près d’un milliard d’habitants, l’Afrique reste un continent terriblement pauvre, frappé par la misère, des épidémies et des conflits et surtout la mal gouvernance. 2 L ’Afrique subsaharienne présente le plus haut niveau d’analphabétisme du monde. Le PIB par habitant y est en moyenne de 1 636 $ alors que la moyenne mondiale hors de l'Afrique se situe à 10 460 $ par habitant, et la moyenne mondiale Afrique incluse à 9 170 $ par habitant en 2008. Le continent a hérité de la colonisation d’un morcellement en 54 Etats et dont l’enclavement de certains les rend peu viables économiquement. Il faut ajouter à ce problème celui du réseau encore embryonnaire de transports conçu davantage pour assurer l’exportation des productions agricoles ou minières. L ’espace et l’orientation économique des pays ont été guidés au gré des puissances étrangères et suivant leurs besoins (cultures de rente à la place des cultures vivrières. L ’économie est totalement extravertie et les africains produisent ce qu’ils ne mangent pas et mangent ce qu’ils ne produisent pas. Conflits, famines et épidémies résument l’histoire économique récente de l’Afrique. Les produits primaires représentent en moyenne 80 % des exportations; à l'inverse, les importations concernent en majorité des produits manufacturés. Les pays d'Afrique commercent essentiellement en dehors du continent (Europe, Asie et Amérique du Nord) tant pour les importations que pour les exportations. La volonté de diversification de la production et des échanges se heurte à l'étroitesse des marchés locaux et régionaux ainsi qu'au faible pouvoir d'achat de la population. Sur le plan social, les tribus ont été dressées les unes contre les autres par les hommes politiques et les églises qui veulent les instrumentaliser. Il y a une indiscipline généralisée, des tricheries à tous les niveaux, vols et agressions, gangstérisme international. Faute d’emploi les jeunes se réfugient dans la débrouillardise avec les magouilles de toutes sortes, la délinquance juvénile et le vandalisme, l’escroquerie, le vol à la tire, l’abus des drogues, l’alcoolisme, les trafics de tous ordres (enfants, drogues, ossements et organes humains). En Afrique aujourd’hui nous partons d’une situation où les relations humaines sont à tel point faussées que chaque domaine 3 de la vie est dans un état de trouble et de confusion ; tous les domaines de la vie quotidienne en sont affectés : la vie de famille, la vie sociale, les relations d’affaires, les contacts religieux et politiques, l’action gouvernementale et la vie habituelle de tous les peuples, y compris tout le domaine des relations internationales. Le pouvoir est corrompu et tous les domaines pervertis : économie, finance, politique, éducation, écologie. Les fonds publics se retrouvent par dizaines de milliards de FCFA dans les poches privées et les plus audacieux se servent allègrement dès qu’ils ont une parcelle de pouvoir. Il n’y a plus de base à la saine émulation dans nos pays. L ’appartenance aux loges ou à divers réseaux d’influence confère une immunité et laisse pratiquer tous les abus, favoritismes et autres combines. L ’étatisation de la corruption pèse lourdement sur le développement. Partout on trouve le tribalisme, la haine, la rivalité, le manque d’harmonie, la lutte politique, une profonde méfiance entre individus et entre nations, au sein des nombreuses sectes, églises et religions. L ’injustice qui règne en maître fait naître la colère et celle-ci peut prendre toutes les formes possibles d’expression. Elle est contagieuse et rend impossible l’Unité de Groupe. La pratique de la magie contraire, les sectes sataniques couvrent le champ de la sphère politique au plus haut niveau et peu y échappent dès lors qu’ils veulent accéder au pouvoir. On parle couramment de trafic d’organes dans les morgues quand des personnes ne sont pas purement et simplement assassinées pour être ensuite mutilés. Il est évident que le désastre actuel est voulu par ceux qui n'ont pas intérêt au changement parce qu'ils profitent de l'état de souffrance générale pour asseoir leur pouvoir. En ce début du XXIème siècle on aurait pu penser que le bon sens et l’ordre régneraient sur notre planète. Depuis longtemps déjà le développement économique, appuyé par la technologie et la science, semblait améliorer sensiblement le bien-être de la société humaine. Pourtant les appétits hégémoniques des grandes puissances viennent régulièrement attirer notre attention sur la précarité de notre situation. Pour faire face à la pression extérieure qui cherche à nous étouffer il aurait fallu qu’à l’intérieur nous soyons en mesure d’appliquer 4 des règles qui ne lèsent personne et permettent à chacun de donner le meilleur de lui-même. Il s’agit, dans l'urgence, d'apporter des solutions simples et logiques à l'état actuel de l’Afrique et à la souffrance des Peuples dont sont responsables les dirigeants. Sur le plan spirituel les églises se sont préoccupées plus de politique et d’enrichissement que de la vie spirituelle et toutes les tares de la société (tribalisme, corruption, favoritisme) se retrouvent dans les églises. Les religions ont séparé Dieu des hommes. Malgré leur présence en grand nombre les écoles spirituelles en Afrique, comme dans le monde en général, ont axé leur enseignement, soit sur la pratique directe de méditation, technique à l’appui, soit sur un enseignement plus livresque, mettant l’accent sur le mental des hommes et non sur le coeur. La connaissance sans le coeur produit des monstres, tout comme la volonté sans le coeur. Dans un tel contexte des milliards de pensées malsaines, violentes, haineuses, égoïstes envahissent l'atmosphère et empoisonnent la vie des hommes. Les Enfants qui sortent actuellement des écoles sont mal dans leur peau, immatures, inquiets, pas entreprenants, fragilisés et insatisfaits. Et il leur faudrait surmonter tout cela pour, enfin, goûter un véritable épanouissement ? Ils ont perdu tout espoir avec un chômage qui dépasse largement les 50% dans certains pays. Les sectes et autres pratiques magico religieuses font rage dans nos pays. La moindre tentative de révolte est noyée dans le sang avec une armée corrompue et aux ordres. Les dictatures installées depuis les indépendances ont pris le pas sur l’élan de démocratie vite étouffée. La pratique démocratique dans nos pays doit être revisitée. L ’inquiétude des plus jeunes est à son comble et ils demandent : « Pourquoi les gens souffrent-ils ? Pourquoi la Terre est-elle si malade ? Quand les gens seront-ils raisonnables ? Y a-t-il un espoir que cela aille mieux ? Et nous, les enfants, qu'allons-nous devenir ? » Nous sommes face à une situation complètement bloquée où le peuple est dans le désarroi et la jeunesse ne sait plus à quel saint se vouer. Chapitre II Des raisons de garder l’espoir : 5 Face au pessimisme généralisé nous voulons informer les masses que nous sommes dans les temps de changement et que l’Afrique a désormais sa destinée entre les mains. La jeunesse africaine doit savoir qu’Il existe un Gouvernement Occulte de la Terre que nous devons connaître, aimer et aider. Il est appelé « Hiérarchie Planétaire ou Gouvernement Divin de la Terre », et Christ, Celui qui détient la Puissance Divine de l'Amour en est le Chef, l'Instructeur des Hommes et des anges. Toutes les religions actuelles tendent vers Lui sous d'autres noms. Les Grands Maîtres qui sont rassemblés autour de Christ, travaillent avec des Maîtres incarnés et de grands disciples parmi les Hommes. Ils sont aidés des anges et des Dévas (eux-mêmes agissent avec les Elémentaux ou esprits de la nature). Pour faire échec à la décadence ambiante la uploads/Geographie/ etat-des-lieux-de-l-x27-afrique 1 .pdf