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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Etudes d'histoire roma

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Etudes d'histoire romantique. , Le Cénacle de la Muse française : 1823- 1827 (documents inédits)... / Léon Séché Séché, Léon (1848-1914). Auteur du texte. Etudes d'histoire romantique. , Le Cénacle de la Muse française : 1823-1827 (documents inédits)... / Léon Séché. 1908. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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Société du Mercure de France (igo~). LAMARTINE, DE 1816 A )83o. ELVIRE ET LES MÉDITATIONS, ï vo!. in-8o illustré du portrait d'Elvire en héliogravure et d'au- tres portraits et autographes. Société du Mercure de France (igo5). ALFRED DE MUSSET, l'homme et Fœuvre, les camarades, les femmes. 2 vol. in-8o illustrés de nombreuses planches, dont deux en héliogravure.-Société du Mercure de France ('907)- ). CORRESPONDANCE D'ALFRED DE MUSSET, l827-t85~ recueillie et annotée par Léon Séché. Portrait de Musset en héliogravure et reproductions de dessins à la plume inédits et d'auto- graphes de Musset. vol. in-8°. Société du Mercure de France (1907). HORTENSE ALLART DE MEniTENs dans ses rapports avec Chateau- briand, Béranger, Lamennais, Sainte-Beuve, G. Sand et Mme d'Agoutt. t vol. in-8" illustré de portraits et autogra- phes. Société du Mercure de France (1908). LETTRES !NÉD!TES DE HORTENSE ALLART DE MÉRITENS A SAINTE- BEUVE, publiées et annotées par Léon Séché. Portrait et autographe, t vol. in-8". Société du Mercure de France (1908). Pour parattre prochainement; DELPHINE GAY (~Mt7e de Girardin). LE CÉNACLE DE JOSEPH DELORME (t827-l83o). En préparation. VARIÉTÉS ROMANTtgUES. ANTHOLOGIE DES POÈTES ROMANTIQUES. ~~<C~<C~g~ < ~<<'<a~i?~x<~e~ ÉTUDES D'HISTOIRE ROMANTIQUE de la Muse française PORTRAITS DE SOUMET, GUIRAUD, EMILE DESCHAMPS, CHARLES NODIER, MICHEL FICHAT, TAYLOR, TALMA, FRONTISPICE ALLÉGORIQUE DE LA MUSE. FRANÇAISE LËON SÉCHÉ Le Cénacle 1823-182~ (Documents inédits) 0 PARIS MERCVRE DE FRANCE XXVI, RUE DE CONDE, XXYt MCMVttt c'ny M:Mt~a!fe!sur papier t'mpert'a/ du Japon, nttmeT-ofesde à 5 nett/'e~cefnpMfrefSttrpapfer~eCAine,nsfnero<M de 6 à 7~ e< ~sa/'an~-e<-Hn eajemjO~aires sur pap;e/' de Hollande, namerote'! IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET 'OUVRAGE de~aM JUSTIFICATION DU TIRAGE: 54 Droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays. MADAME LA BARONNE DE CROZE NÉE GUIRAUD MA PROFONDE GRATITUDE EN TÉMOIGNAGE A DE L. S. înp.fcn'tTttbntB.&nt LES DEUX ROMANTISMES En me communiquant la correspondance d'A- lexandre Soumet, de Sophie Gay, de Rességuier, d'Emile Deschamps, avec Alexandre Guiraud, son père, Mme la baronne de Croze~m'a permis d'écrire l'histoire définitive du Cénaclede la ~fH~/va/ïpetMe et, du même coup, d'éclairer.d'un jour nouveau la première phase du Romantisme. Car il en eut deux tout à fait distinctes ce dont ne paraissent pas se douter les néo-classiques et les nationalistes qui, depuis quelque temps, lui font une guerre aussi injuste qu'acharnée. Cette ignorance de leur part est même d'autant plus fâcheuse que, mieux avertis, le premier Romantisme je parle naturellement du Roman- tisme français les eût rendus beaucoup moins sévères à l'égard du second. Il a, en effet, chose digne de remarque, les prin- cipaux caractères de la politique qu'eux-mêmes représentent. De 1801 à 1827, du Génie du Christianisme à la préface de Cromwell, il fut exclusivement catho- lique, royaliste et nationaliste, de même que, de t83o à 185o, de son apogée à sa fin, il fut presque exclusivementlibéral. Catholique, il le fut à la manière de Chateau- briand,qui le marqua de son empreinte. « Chez les anciens, disait Ch. Nodier, ce sont les poètes qui ont fait les religions chez les modernes, c'est la religion qui crée enfin les poètes. » Rien de plus exact., Royaliste, il le fut encore à la manière de René, dont il suivit la fortune jusqu'au bout. Cela est si vrai qu'après la Révolution de Juillet la plupart des poètes de la Muse françaiserefusèrent, àl'exemple de Chateaubriand, de se rallier au gouvernement de Louis-Philippe. Nationaliste. cela paraît d'abord un paradoxe, étant donné l'engouement des premiers Romanti- ques pour les littératures étrangères. Mais c'est précisément cet exotisme effréné qui nous révéla notre propre fonds.Vous savez bien que les extrê- mes se touchent. « Nous nous sommes dépouillés nous-mêmes de notre propre héritage, disait Ballanche en 1818, dans son Essai ~H/es7/M<~H</o/ts sociales, nous avons tout abandonnépour les riantes créations de ta Grèce. L'architecture nous a donné le style gothique, mais les terribles invasions des Sarra- sins et des hommes du Nord, mais les Croisades n'ont pu féconder notre imagination; le jour.reH- gieux qui éclairait nos vieilles basiliques ne nous a point inspiré des hymnes solennels. Nous avons refusé d'interroger nos âges fabuleux, et les tom- beaux de nos pères ne nous ont rien appris. » Or, quelques années après, UlricGuttinguer écri- vait « Etre romantique, c'est chanter son pays, ses affections, ses mœurs et son Dieu » Et Henri de Latouche ajoutait « Ce n'est pas ainsi que les Allemands ont agi envers leur pays écoutez dans leurs chants l'accent de la patrie et songez à la vôtre! )) La protestationde Ballanche avait donc été enten- due. Comment en douter, d'ailleurs, quand on a lu les Voyages pittoresques et romantiques dans /'(M- cienne France, lès Messéniennes où, suivant le mot de Casimir Delavigne, il y a « des chants pour tou- tes nos gloires, des larmes pour tous nos malheurs », et toute cette littérature secondaire, inspirée de Gœthe, de Schiller, de Klopstock, de Nodier, où le fantastique alterne a'vec le merveilleux chrétien, les fabliaux des troubadours avec les vieiites légen- des populaires, et les cours d'amour avec les jou- tes des chevaliers dans les carrousels ? C'est une erreur de croire que le sens du pitto- resque, le goût des choses du moyen âge et l'amour du gothique datent de A~re-Oet/He de Paris. Cha- teaubriand nous avait donné tout cela bien avant Victor Hugo qui, là comme ailleurs, trouva la route ouverte. Se rappeler à ce propos la lettre que l'auteur du Génie du C~A't'a~/Me écrivait à une dame, le i juillet i83i; pour protester contre la démolition dont était menacée l'église Saint- Germain-l'Auxerrois «. Noble manière, disait-il, d'inaugurer la monarchie élective par la destruction d'une église, d'exécuter de sang-froid, et à tête reposée, ce que le vandalisme révolutionnaire faisait jadis, dans la fièvre et les convulsions Que ne fait-on ce que j'ai proposé Que ne masque-t-on l'église par des arbres, en la laissant uploads/Geographie/ etudes-d-x27-histoire-romantique-le-cenacle-seche-leon-bpt6k2027003.pdf