Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Études pratiques sur l
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Études pratiques sur la construction des planchers et poutres en fer, avec notice sur les colonnes en fer et en fonte, [...] Joly, Théophile. Études pratiques sur la construction des planchers et poutres en fer, avec notice sur les colonnes en fer et en fonte, par César Jolly et Joly fils,.... 1863. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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ETUDES PRATIQUES SUR LA CONSTRUCTION DES PLANCHERS ET POUTRES EN FER AVEC NOTICE SUR LES COLONNES EN FER ET EN FONTE Pajis.-^ Itnp. Wiesener,rue Delaborde,12. ETUDES PRATIQUES SUR LA CONSTRUCTION DES PLANCHERS ET POUTRES PAR CÉSAR JOLLY ET JOLY FILS INGÉNIEURS CIVILS, CONSTRUCTEURS, A Argenteuil (Seine-et-Oise). PARIS DUNOD, ÉDITEUR SUCC DE CARILIAN-GUEURTET V DALMONT Libraire des Corps impériaux, des PontB et Chaussées et des Mines Qnai des lirands-Angnstins, 49 1863 (Droits de traduction et de reproduction réservés). 1862 INTRODUCTION Depuis dix ans l'emploi du fer a pris dans la construction des planchers, poutres et combles, une extension sans cesse . croissante, due en grande partie à la facilité avec laquelle les forges françaises sont parvenues à laminerce métal soûs une série de formes particulières, qui, employées séparément ou combinées entre elles, permettent, par une application judi- cieuse, d'obtenir de très grandes portées en réunissant la garantie de la solidité et l'économie de la dépense. Nous pensons que ce résultat n'a pas été toujours atteint, car, à part la multiplicité de combinaisonsplus ou moins bon- nes, des sections de fer bien différentes ont été appliquées à des constructionsde*hature et de dimensionsidentiques. Ces écarts doivent être, selon nous, attribués à trois causes : 1° A l'absence de bases bien définies sur les charges perma- nentes à appliquer par mètre superficiel de construction ; — 2 — 2° Aux variations parfois considérables dans l'évaluationdu plusgrand effort que le fer peut supporteravec sécurité ; 3° A l'emploi, assez restreint cependant, d'échantillons qui devraient être rayés du catalogue des forges, par suite de la mauvaise répartition delamatière et de la faible résistance qu'ils donnent, comparéeà leur poids. Ces écarts peuvent avoir de fâcheux résultats; c'est ainsi, par .exemple que, pour plusieurs affaires dans lesquelles des cahiers des chargesincomplets,laissaient aux entrepreneursap- pelés en concurrence le soin de déterminerles dimensionset les poids des fers, des différencestrès-notables se sont produites entreleurs soumissionsà forfait. Ce grave inconvénient,,aussi préjudiciable aux propriétaires qu'aux entrepreneurs, ne se reproduirait plus, si des bases uniformes et par conséquent des poids invariables étaientimposés aux concurrents, puisque ces entrepreneursn'auraient plus pour arrêter le chiffre de leurs propositions à forfait, qu'à se rendre bien compte des prix au kilogramme des diverses catégories du fer à employer. C'est pour détruire ces abus, notamment en ce qui con- cerne les travaux de bâtiments,que nous venons exposer notre manière d'envisagercette partie des constructions métalliques au point de vue pratique, en indiquant d'abord les bases qui doivent être, à notre avis, la règle invariable de tous les con- structeurs. Nous donnerons ensuite l'indication des charges permanentesque les divers échantillonsde fers spéciaux peu- vent supporter avec sécurité, charges dont la détermination nousa permis de dresser une série de tableaux, faits avec le plus " grand soin, et qui faciliteront, au moment detâ rédaction d'un projet, l'évaluationdes dimensions et les poids du métal à em- ployer, sans avoirà se livrerauxcalculsfortlongsque celaexige. Nous terminerons ce petit travail par quelques notes sur les colonnes enfonte, dontle rôledans laconstructiondesbâtiments estd'une haute importanceetmérite une sérieuseattention. Jus- qu'en 1852, lesindicationsthéoriques du fer et de la fonte à la compression étaient trop incomplètes pour guiderle praticien d'une manière certaine;-mais à cette époque, M. Love, l'habile ingénieur, avec la double autorité de son profond savoir et d'ex- périencestrès-sérieuses,,a produit dans un de ses ouvrages, les formules et renseignements dont l'application conduit à des résultatséconomiques et rationnels. Nous le remercionsbien sincèrementde son empressementà nous autoriser à reproduire dans notre travail, tout ce qui, dans le sien, peut êtreutile au but que nous nousproposons. Nous ne manquerons pas du reste de le citer chaque fois que nous y aurons recours. CÉSAR JOLLY ET JOLY FILS. Argenteuil, l" juin 1862. ÉTUDES PRATIQUES SUR LA CONSTRUCTION DES PLANCHERS ET POUTRES EN FER AVEC NOTICE- SUR LES COLONNES EN FER ET EN PONTE CHAPITRE 1". § 1. Nous allons rappeler les formules dont l'usage se ren- contrefréquemmentdans les questions que nous nous propo- sons d'examiner. I ° Résistance à un effort transversald'une pièce prismatique encastréepar une de ses extrémités,et sollicitée à l'autre par une force unique P. Le point d'encastrement étant celui où les fibres qui com- posentla pièce ont à subir l'effort maximum, c'est en ce point qu'il fautcalculerles dimensions de la sectiontransversaledont la résistancetotale se compose : 1° De la résistancepar traction des fibres comprises entre la ligne dés fibres invariableset la partie inférieure de la pièce. 2° De la résistancepar compressiondesfibres comprises entre cette même ligne et la partie supérieure de la pièce. II est admis, du reste, que la résistancedu fer à la compres- Fcrraules <Tuh usage fréquent. — 6 — sion se rapproche assez de sa résistance par traction pour que l'on puisse les considérer comme égales, du moins dans les limites de résistance admises en pratique. Le moment de résistance de la pièce doit être égal au moment de la force P pris par rapport à la section d'encastrement.On a donc : , Formule dans laquelle : P == Indique l'effortqui agit à l'extrémité de la pièce normale- ment à sa longueur. L= Bras de levier de la force P, ou distance de son point d'ap- plication au point d'encastrement. —= Moment de résistance de la pièce. n . r . R= Coefficient,ou le plus grand effort que l'on puisse avec sécurité faire supporter à la fibre la plus allongée ou la plus comprimée. I —Momentd'inertie de la section d'encastrement par rapport à la-ligne des fibres invariables. n =1 Distance entrela ligne des fibres invariables et la fibre la plus allongée ou la plus comprimée. La flèche est donnée par la-formule : dans laquelle : E=Indique le coefficient d'élasticité. El= Momentd'élasticité. f= La flèche produite, ou quantité dont s'abaisse la pièce au point d'application de la forceP. ' 2° La même pièce au lieu de supporterun poids P à son extrémité,peut être chargée d'un poids p parmètre, uniformément réparti sur sa longueur. On a alors : et la flèche est donnée par • . ., D'où il résulte que la même pièce peut supporter une charge uniformément répartie double de celle qui peut être appliquée à .3 son extrémité, avec une flèche réduite aux „• 3° La même pièce chargée d'un poids P placé à son extrémité,et d'un poidsp par mètre uniformémentréparti sur sa longueur. La combinaisondes formules précédentesdonne : 4° Pièce reposant sur deux appuis placés à ses extrémités, chargée au milieu de sa longueur d'un poids P. Cette hypothèsesuppose que le poids de la pièce est assez faible pour qu'on puisse le négliger. Cette pièce travaillant comme si elle était encas- t^f^g^,,.,\.,::...a—i:;;;-^..^^Mj trée uploads/Geographie/ etudes-pratiques-sur-la-construction-joly-theophile-bpt6k5819280q.pdf
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- Publié le Nov 11, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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