Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Le Panthéon égyptien,
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Le Panthéon égyptien, par Paul Pierret,... Pierret, Paul (1836-1916). Auteur du texte. Le Panthéon égyptien, par Paul Pierret,.... 1881. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LE CONSERVATEUR DU MUSÉE ÉGYPTIEN DU LOUVRE Illustré de 75 Dessins, par J. SCHMIDT PARIS ERNEST LEROUX, ÉDITEUR LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE DE L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES DE LA SOCIÉTÉ DE L'ORIENT LATIN, ETC. 28, RUE BONAPARTE, 28 1881 TABLE INTRODUCTION Le monothéisme égyptien — Conception abstraite de la Divinité — Le Vrai et le Bien — Dieu se manifeste par le Soleil. CHAPITRE PREMIER LE DIEU PRIMORDIAL Apis — Mnévis — Ptah — Ptah-Tatounen — Noun — Nil Noum — Sati — Anouké — Thot — Khons — Le dieu Lune — Safekh — Selk — Anhour — Horus-tma — Shou — Ma. CHAPITRE II FONCTION DU SOLEIL. ROLE DES DEESSES Sekhet — Tefnout — Menhit — Bast — Sphinx — Ra — Ammon- Ra — Le pschent — Les uroeus — Nekheb — Ouadj. CHAPITRE III NAISSANCE DU SOLEIL Mehour — Neit — Nout — Thouëris— Maut — Khem. CHAPITRE IV LE SOLEIL DIURNE Ra.— Harshefi —Mentou — Soupti — Sebek-Ra — Reshep — Bès — Set — Set-Horus. — VI — CHAPITRE V LE SOLEIL NOCTURNE Toum —Seb — Tanen — Osiris — Isis — Nephthys — Horus — Anubis — La mort de l'homme assimilée à la disparition du soleil — Jugement de l'âme — La déesse Ament — Sokari — Enfer égyptien. CHAPITRE VI RENAISSANCE DU SOLEIL Harpakhrat — Horus sur les crocodiles — Ptah embryon — Noum embryon :— Haroëris — Khepra — Nofre hotep — Imhotep — Nofré-Toum. INDEX. APPENDICE. Dans un Essai publié l'an dernier, j'ai ébauché une vue d'ensemble de la mythologie égyptienne que je reprends aujourd'hui pour en faire le canevas sur lequel vont se dessiner les nombreuses figures du Panthéon. J'y consigne les observations nouvelles que mes lectures m'ont suggérées et les textes dans lesquels j'ai trouvé la confirmation de ma manière de comprendre la religion égyptienne. En cette matière difficile, chaque auteur ne croit, d'ordinaire, qu'aux théories qu'il a émises ; c'est un penchant très naturel et rien n'est plus louable que la foi dans la thèse qu'on soutient; le mal serait de fermer l'oreille aux conjectures d'autrui et de les repousser à priori parce qu'elles ne concordent pas avec les nôtres. Je n'espère pas emporter d'assaut la conviction de mes savants confrères; je leur demande simplement d'apporter une attention soutenue à la lecture de ce volume que j'ai fait très court à dessein, sans référence aucune aux données de l'antiquité classique, qui ne s'appuie que sur les monu- ments et recevra d'eux sa consécration. 5 Septembre 1880 INTRODUCTION Le monothéisme égyptien. — Conception abstraite de la divinité. — Le Vrai et le Bien. — Dieu se manifeste par le soleil. Bien que la croyance en Dieu ne soit pas à l'ordre du jour, nous sommes bien forcés de l'admettre historique- ment lorsqu'elle se présente à nous. Toutefois si l'on a eu raison de dire que l'homme est un animal religieux, on doit reconnaître que le premier vol de sa pensée n'a pu l'élever à la conception d'un dieu abstrait. Perdu au milieu de la création, frappé de sa petitesse et de son impuissance, il adressa ses premières adorations au ton- nerre dont le fracas l'épouvantait, aux vents qui le bal- lottaient sur la mer, à la mer elle-même, aux fleuves, aux montagnes, aux animaux qu'il ne pouvait dompter et dont il redoutait l'attaque, c'est ce qu'on appelle le natura- lisme et le fétichisme, — au soleil, à la lune et aux constellations, — c'est le sabéisme. Les Égyptiens n'échap- pèrent pas plus que d'autres à ces superstitions de l'igno- rance primitive : leur mythologie a gardé l'empreinte d'un sabéisme très accentué. Le soleil fut vénéré dans la vallée du Nil comme le dispensateur de la lumière et de la vie, comme le souverain de l'univers; puis, lorsque l'esprit se fut haussé à la notion abstraite de la divinité, on en vit le symbole dans l'astre du jour. Fétichisme, polythéisme, monothéisme, telles sont les trois étapes de la pensée religieuse. Malheureusement, les Égyptiens semblent s'être fait une loi de nous dérober leurs pre- miers tâtonnements en toutes choses, et leurs monuments les plus anciens nous les montrent déjà parvenus à l'idée monothéiste, en même temps qu'on les y voit en posses- sion d'une civilisation en plein épanouissement,avec une langue complètement formée. Ils sont monothéistes sous une apparence polythéiste. C'est ce qu'ont reconnu mes devanciers les plus autorisés. Champollion-Figeac,inter- prétantles idées de son frère, écrivait dans son Egypte ancienne (p. 245) : « Quelques mots peuvent suffire pour « donner une idée vraie et complète de la religion égyp- « tienne : c'était un monothéisme pur, se manifestant « extérieurement par un polythéisme symbolique. » — « La religion égyptienne, a dit Emmanuel de Rougé 1, « comprend une quantité de cultes locaux. L'Egypte que « Menés réunit tout entière sous son sceptre, était divisée « en nomes ayant chacun une ville capitale; chacune de « ces régions avait son dieu principal désigné par un nom « spécial; mais c'est toujours la même doctrine qui revient « sous des noms différents. Une idée y domine : celle d'un «dieu un et primordial; c'est toujours et partout une « substance qui existe par elle-même et un dieu inacces- « sible. » D'après M. Chabas 2, « le dieu unique, existant avant « toutes choses, celui qui représente l'idée pure et abs- « traite de la divinité, n'est pas nettement spécialisé « par un personnage unique du vaste panthéon égyptien. « Ni Ptah, ni Seb, ni Thot, ni Ra, ni Osiris, ni aucun « autre dieu ne le personnifie constamment; cependant, « les uns et les autres sont parfois invoqués dans des « termes qui les assimilent intimement au type suprême; 1. Conférence sur la religion des anciens Égyptiens, p. 13. 2. Calendrierdes jours fastes et néfastes, p. 107. — V — « les innombrables dieux de l'Egypte ne sont que des at- « tributs ou des aspects différents de ce type unique. » Selon M. Maspero 1. « les noms variés, les formes in- « nombrables que le vulgaire est tenté d'attribuer à autant « d'êtres distincts et indépendants, n'étaient pour l'ado- « rateur éclairé que des noms et des formes d'un même « être. Tous les types divins se pénétraient réciproque- « ment et s'absorbaient dans le Dieu suprême. Leur « division, même poussée à l'infini, ne rompait en aucune « manière l'unité de la substance divine ; on pouvait mul- « tiplier à volonté les noms et les formes de Dieu, on ne « multipliaitjamais Dieu. » Les textes nous montrent en effet que les Égyptiens croyaient à un Dieu unique, sans second, infini, éternel. Cependant, au moment même où uploads/Geographie/ le-panthe-on-e-gyptien-par-paul-pierret-paul-bpt6k5780210z.pdf
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- Publié le Apv 16, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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